Le Figaro - 14 mars 2018 - Eoliennes en mer, l’Etat veut alléger la facture

Quelques extraits :

Le tarif de rachat, proche de 200 euros le mégawattheure (MWh), est bien plus élevé que le prix de marché actuel de l’électricité (qui tourne autour de 40 euros le MWh) et que les appels d’offres qui se sont tenus à l’étranger depuis le temps. Fin 2016, Shell a ainsi remporté deux parcs éoliens offshore aux Pays-Bas à… 54,50 euros le MWh.

En juillet dernier, la Commission de régulation de l’énergie estimait à 40,7 milliards d’euros le coût sur vingt ans de la subvention publique pour les six projets français, une somme colossale pour une puissance de 3 gigawatts (3GW). À titre de comparaison, le futur réacteur nucléaire EPR de Flamanville, très critiqué pour son coût, aura représenté un investissement de 10,5 milliards d’euros pour une puissance de 1,65 GW

L’initiative de l’État français est loin d’être isolée. En 2014, l’Espagne avait modifié le système de rétribution des énergies renouvelables au détriment de son industrie éolienne. La Belgique, de son côté, a réduit de 3,9 milliards d’euros son soutien aux parcs offshore Northwester 2, Mermaid et Seastar en mer du Nord (qui seront construits d’ici à 2020), passant le tarif de rachat à 79 euros le MWh en moyenne contre 138 euros initialement.

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Pour la première fois, cet article met côte à côte le coût de la subvention publique et le nombre d’emplois de la filière : Chaque emploi créé est donc subventionné à hauteur de 2,7 millions d’euros (sur 20 ans) soit 135 666 EUR par an. C’EST UN GIGANTESQUE SCANDALE FINANCIER !