BatiActu - 17 avril 2018 - L’éolien offshore français, encore naissant et déjà en danger
Quelques extraits et commentaires :
Ce qui est en cause ? Le tarif négocié à l’époque, aux alentours de 200 €/MWh, et que le gouvernement souhaite réduire, compte tenu des progrès réalisés depuis. En se basant sur les prix pratiqués dans les autres pays d’Europe, le ministère attend "des baisses de tarif très significatives", évoquant une rétribution de l’ordre de 80 €/MWh.
Les industriels notent toutefois que comparaison n’est pas raison dans le domaine : les caractéristiques de vent, les conditions de mer et la nature ou profondeur des fonds marins ne sont pas les mêmes en mer du Nord qu’en Manche ou sur la façade Atlantique. Le SER évalue : "Une différence de vitesse de vent de 1 m/sec génère une différence de productible de 15 % (soit un surcoût de l’ordre de 25 €/MWh pour les projets français)".
L’avis de Libre Horizon : S’il y a moins de vent dans la Manche, n’y construisons pas nos projets éoliens en mer. C’est absurde de surpayer (4 fois le prix) son électricité parce qu’on choisit mal l’endroit de la centrale.
Selon les estimations de la filière, la réalisation des six parcs en mer permettra la création de plus de 15.000 emplois : 3.000 au Havre, 2.500 à Nantes, 1.200 à Cherbourg, plus tout un ensemble d’entreprises nécessaires à la production des fondations, des câbles ou des sous-stations électriques (soit 7.000 postes). L’exploitation-maintenance des six fermes, pendant leurs 25 années de fonctionnement, assureront également la pérennité de 650 emplois dans les bases portuaires (Dieppe, Le Tréport, Ouistreham, Fécamp, Noirmoutier, La Turballe…). Enfin, l’aspect développement et ingénierie mobilise déjà 400 personnes.
L’avis de Libre Horizon : Déjà avec 15 000 emplois promis, c’est déraisonnable de payer 40 milliards de subvention sur 20 ans, qui reviennent à subventionner chaque année 130 000 EUR par emploi !! Mais en plus on comprends que 7 000 emplois ne vont durer que le temps de la construction des centrales en mer, soit 2 ou 3 ans ?! C’est du délire total...
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