Libération - 17 avril 2019 - Les promesses de General Electric dans l’éolien en mer, c’était du vent
Quelques extraits représentatifs :
- "Quatre ans après le rachat des activités énergie d’Alstom, il s’apprête par ailleurs à supprimer des centaines de postes en France"
- "En 2015, le conglomérat industriel américain s’était engagé à créer 1 000 emplois dans les quatre ans. Bilan : zéro emplois créés fin 2018 et un plan de restructuration portant sur plusieurs centaines de suppressions de postes lancé dans la foulée, qui menace notamment l’usine de turbines à gaz de Belfort"
- "Le nouveau PDG du groupe, Larry Culp, a décidé de tailler à la hache dans ses activités énergie. Et tout particulièrement de ce côté-ci de l’Atlantique. Délié des engagements pris au moment du rachat d’Alstom, GE France a déjà négocié 700 départs par rupture conventionnelle collective dans différentes entités en début d’année"
- "Autant de dossiers sociaux minés qui attendent le nouveau PDG de GE France, Hugh Bailey, qui doit prendre ses fonctions le 22 avril. Comme Libération l’a révélé, ce dernier a été le conseiller industriel d’Emmanuel Macron lorsque ce dernier était ministre de l’Economie entre 2014 et 2016 et a donné son feu vert à la vente d’Alstom à GE… A ce titre, Hugh Bailey ne découvre pas que General Electric n’a pas tenu ses promesses en matière d’emplois et d’activités industrielles en France. Mais cela ne l’a pas empêché ce haut fonctionnaire d’offrir ses services au groupe américain « pour venir faire le sale boulot », s’insurge un syndicaliste de l’usine de Belfort."
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