Plus loin et moins cher, c’est possible désormais !

Arromanches, été 2019

Un site plus au large

Nous proposons de repousser au-delà de 35 km des côtes l’implantation du site, afin de mieux préserver l’environnement, la navigation, la faune et le patrimoine historique.

Ainsi, le complexe éolien serait situé hors de la zone de classement UNESCO.

Les prix de l’éolien en mer ayant totalement chuté entre 2011 et 2019, il est maintenant possible de faire à moindre coût une installation hors de vue des côtes et surtout hors de la zone de classement Unesco permettant de préserver l’horizon des lieux de mémoire.

Dans son rapport sur l’intégrité visuelle de mars 2013, l’Unesco rappelle sa très grande sensibilité aux éoliennes à proximité des sites classés. Le précédent du Mont Saint-Michel en 2010 doit nous alerter : l’Unesco avait formellement enjoint à l’Etat français de suspendre les projets éoliens en covisibilité, pourtant hors de la zone tampon du Mont. Vouloir aujourd’hui créer le plus grand complexe éolien de France en plein milieu de la zone de classement est totalement suicidaire" selon Bernard LOING, président de D-Day Heritage et lui-même ancien haut responsable de l’Unesco.

Rappelons enfin qu’en Allemagne, depuis 2017, les parcs éoliens en mer sont attribués sans subvention, à plus de 50 km des côtes et avec 30 à 40 mètres de profondeur. C’est possible !

Ajoutons enfin qu’en juin 2019, le parc éolien en mer de Dunkerque a été attribué à 44 EUR / MWh (contre 138,7 EUR / MWh pour celui de Courseulles), et que le débat public de l’été 2019 porte sur des implantations très au large, invisibles des côtes et avec 50 m de profondeur. C’est donc bien possible !