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Consultation Espèces protégées - Répondez avant le 2 février 2024 !!

Le Conseil national de protection de la nature (CNPN) a émis le 8 août 2023 un avis défavorable concernant l’implantation des 64 éoliennes en mer devant les Plages du Débarquement, considérant d’une part qu’une implantation à 10 km de la côte est totalement insuffisante pour l’éolien offshore, et d’autre part que ce "site hautement symbolique au niveau mondial en tant que plages du Débarquement revendiquant son classement à l’UNESCO" dispose d’une réelle alternative, "la zone de Barfleur [à 35 km des côtes] puisque le même opérateur EDF a obtenu en 2023 d’y installer un nouveau parc".

La DREAL Normandie (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) persiste et lance une consultation expresse dans le but d’obtenir une autorisation de destruction des espèces protégées, et permettre de démarrer les travaux de fondation en mer dans les prochaines semaines.

Nous avons là un moyen pour affirmer à nouveau nouveau notre position, reprise par la CNPN : Donnons notre avis en ligne pour cette consultation publique !

Cela prend 2 minutes, sur le site suivant : https://enqueteur.dreal-normandie.developpement-durable.gouv.fr/index.php?r=survey/index&sid=393677&lang=fr .

La consultation est totalement anonyme et l’expression y est libre. ll y a 7 questions dans ce questionnaire, dont uniquement les deux premières obligatoires avec un texte attendu, que nous vous suggérons ci-dessous si vous souhaitez aller vite :

Pour la question 1 :

Je m’oppose à cette demande de dérogation du fait des arguments soulevés par le CNPN : 1) une implantation à 10 km de la côte est totalement insuffisante pour l’éolien offshore, et 2) il existe une alternative réelle dans la zone Centre Manche 1 et 2 ("zone de Barfleur") à 35 km des côtes puisque le même opérateur EDF a obtenu en 2023 d’y installer un nouveau parc d’une puissance deux fois supérieure (1 GW) avec 47 éoliennes de nouvelle génération au lieu des 64 prévues à Courseulles, et sans subvention publique au lieu des 3 milliards d’Euros d’aide d’Etat pour le projet de Courseulles.

Pour la question 2 :

Un éloignement des côtes et l’adoption d’éoliennes de nouvelle génération permet de diviser par plus de 2 le nombre d’éoliennes et donc l’emprise en mer, les travaux, les effets sur les espèces protégées.

Pour ceux qui désirent en savoir plus sur l’avis défavorable du CNPN et sur les effets des 64 éoliennes dans la bande côtière du Calvados, nous vous invitons à parcourir l’article détaillé sur le site de Libre Horizon http://www.libre-horizon.com/spip.php?article565, qui présente notamment l’étude remarquable de M. Michel Collard sur les impacts les mammifères marins, dont les grands dauphins, et sur l’avifaune, notamment les espèces maritimes nicheuses locales.

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Protégeons les espèces protégées avec des éoliennes à 40 km des côtes !

Arromanches, le 28 janvier 2024

Questionné sur l’opportunité de déroger à la réglementation stricte relative aux espèces protégées pour installer le parc éolien en mer de Courseulles-sur-Mer, le Conseil national de protection de la nature (CNPN) a émis le 8 août 2023 un avis défavorable concernant l’implantation des 64 éoliennes en mer devant les Plages du Débarquement, considérant d’une part qu’une implantation à 10 km de la côte est totalement insuffisante pour l’éolien offshore, et d’autre part que ce "site hautement symbolique au niveau mondial en tant que plages du Débarquement revendiquant son classement à l’UNESCO" dispose d’une réelle alternative, "la zone de Barfleur [à 35 km des côtes] puisque le même opérateur EDF a obtenu en 2023 d’y installer un nouveau parc".

Lire le rapport complet de la CNPN :

Pour ceux qui désirent approfondir le sujet, voici ci-dessous la présentation de l’étude de M. Michel Collard, que nous remercions infiniment pour son travail exceptionnel :

Impacts du parc éolien de Courseulles et mesures correctives ou compensatoires envisagées

A : MAMMIFERES MARINS :

1- Grands dauphins :

La population de grands dauphins concernée par le projet est suivie depuis de nombreuses années par divers acteurs : autorités et associations, ONG, particuliers. Elle compte parmi les plus grandes populations sédentaires européennes.

Les échanges entre populations européennes sont à ce jour trop méconnues pour que l’impact et les conséquences des dommages subis par une population localisée soit évalués à un niveau satisfaisant et pertinent.

Les grands dauphins sont protégés au titre de nombreuses conventions, directives et accords internationaux transposés dans le droit français.

En conséquence il ne peut être dérogé à ces régimes de protection que dans le cadre stricte défini par l’article L411-2-4° du Code de l’environnement : « 4° La délivrance de dérogations aux interdictions mentionnées aux 1°, 2° et 3° de l’article L. 411-1, à condition qu’il n’existe pas d’autre solution satisfaisante, pouvant être évaluée par une tierce expertise menée, à la demande de l’autorité compétente, par un organisme extérieur choisi en accord avec elle, aux frais du pétitionnaire, et que la dérogation ne nuise pas au maintien, dans un état de conservation favorable, des populations des espèces concernées dans leur aire de répartition naturelle... »

Il ressort de ces appréciations de la commission n’a pas considéré que « la condition qu’il n’existe pas d’autre solution satisfaisante, pouvant être évaluée par une tierce expertise menée, à la demande de l’autorité compétente, par un organisme extérieur ... » a bien été respectée, d’où les réserves expresses, suggestion et recommandation qu’elle a émises en réponse…

Par ailleurs, il convient d’observer que ce projet spécifique sera réalisé dans le cadre d’un plus vaste programme incluant d’une part un projet similaire situé à Fécamp, et un autre projet, sis en baie de St Brieuc, qui affecteront peu ou prou la même population sédentaire de dauphins.

Dès lors il convient de prendre en considération les avis suivants, émis par le GECC, une OGN spécialisée dans le suivi de cette population.

Dans son Cahier d’acteur, publié en 2013, le GECC ( Groupe d’Etude des Cétacés du Cotentin) a exprimé des recommandations :

Le GECC, cependant, se demande dans quelle mesure les grands dauphins de la mer de la Manche vont pouvoir véritablement s’éloigner de la source des nuisances. Ces animaux, sédentaires et côtiers rap-pelons-le, vont-ils avoir le réflexe de fuir et si oui, où exactement ? Plusieurs projets d’Energies Marines Renouvelables sont projetés en mer de la Manche, dont un projet de parc d’hydroliennes dans le Raz Blanchard, et du projet d’éoliennes à Courseulles-sur-Mer, ce qui limite considérablement les possibilités de fuite pour les grands dauphins.

Sixièmement, il est impératif de modéliser la propagation des nuisances autour de la zone d’implantation du parc éolien, afin d’évaluer, en fonction des paramètres environnementaux (météo, courants, nature des fonds, etc.), jusqu’à quelle distance exactement ces nuisances peuvent impacter les populations de mammifères marins en mer de la Manche.

Au final, le GECC demande qu’un protocole adapté à cette zone, à ses spécificités, à sa taille, aux espèces de mammifères marins qui la fréquentent et aux enjeux que soulèvent leur présence soit élaboré, clairement exposé et ouvertement discuté avec les structures compétentes.

Lien : http://gardezlescaps.org/wp-content/uploads/2015/08/Cahier-dacteur-du-GECC.pdf?fbclid=IwAR1MZAfJ-2y0Jl3GhZPWiuZHfXniDiT15CzCgvnpb7Jqzdae4TQMkOMO9tc

Plus récemment, dans son rapport de synthèse de 2018, le GECC a conclu :

Suivi de la population des grands dauphins sédentaires en mer de la Manche Rapport de synthèse 2018

Le suivi des grands dauphins de la mer de la Manche, tel qu’il a été réalisé entre 2009 et 2018par le GECC, livre les informations suivantes sur ces mammifères marins :

  • Les grands dauphins sont principalement observés dans l’ouest Cotentin, au sein d’un triangle qui va du cap de la Hague, au nord, à la baie du Mont Saint-Michel, au sud, et au cap Fréhel, à l’ouest.
  • A cela s’ajoutent quelques observations en baie de Seine, au niveau de Courseulles-sur-Mer, dans le nord Cotentin, au niveau de Cherbourg, et en baie de Saint-Brieuc.
  • Les grands dauphins sont observés tout au long de l’année, même si les données sont plus rares en hiver.
  • Cette population est côtière : elle ne dépasse que rarement l’isobathe des 20-30 mètres.
  • Cette population est sédentaire puisque, dans l’ensemble, on retrouve les mêmes individus d’une année sur l’autre.
  • Cette population compte entre 380 (IC 95% : 362-415) et 595(IC 95% : 524-671) individus. Il s’agit d’une des plus importantes populations de grands dauphins sédentaires étudiées en Europe.

    Lien : https://www.gecc-normandie.org/wp-content/uploads/2021/04/Suivi-GD_Mer-de-la-Manche_2018.pdf

En conclusion, il ressort de l’analyse conjointe de l’ensemble de ces données, études, et avis, versés au débat, que les risques, dommages, dégradations ou altérations d’habitats qui seront subis directement ou indirectement par les dauphins, et les autres mammifères marins de la zone du projet, et du programme global, et ce, dans un rayons de plus de 33 kms environnant, sont de nature à justifier des études complémentaires, car, les grands dauphins, comme les phoques veaux marins et gris, sont « des espèces côtières » ; et parce que le cumul des opérations de construction projetées rend incompatibles les mesures compensatoires invoquées pour justifier les dérogations consenties localement. En effet, de part leur éthologie, il est illusoire de prétendre compenser l’impact des opérations qui seront subies par ces populations sur des sites d’implantations côtiers par des mesures d’effarouchement, qui les éloigneront vers le large.

Une réponse judicieuse, satisfaisante, et respectueuse de la condition première d’attribution légale des dérogations nécessaires, serait à l’évidence d’éloigner les sites d’implantation des projets de construction vers le large, pour qu’ils ne se chevauchent pas avec les aires de distribution « côtières » des populations concernées…

2 – Autres mammifères marins :

Les autres mammifères concernés sont essentiellement les marsouins et les phoques veaux marins et gris. Tous relèvent d’un niveau de protection identique à celui des dauphins.

On dispose d’informations assez complète en ce qui concerne les phoques, qui font l’objet d’un suivi local depuis plusieurs décennies.

A l’origine, la source de la population locale (Manche Est occidentale) s’est établie en baie des Veys, à environ 40 kms du site du projet de Courseulles sur mer. Elle était composée de Veaux marins exclusivement, qui ont été rejoints par une petite colonie de phoques gris au cours de la dernière décennie.

La protection forte de ces populations, favorisée par la mise en œuvre de la Directive Faune Flore Habitat ( Natura 2000) a favorisé une dynamique des populations très positive, ce qui a conduit à une expansion territoriale de cette colonie vers le nord et, surtout, vers l’est, dont les biotopes sont plus favorables.
Les études menées en 2008/2009 ont permis de définir l’espace vital de ces colonies, c’est à dire les zones exploitées par les phoques dans leur recherche de nourriture, et les zones de repos : cf : file :///D :/Users/Utilisateur/Documents/Gonm/Rapport_ULR_Telemetrie-phoques%202010.pdf

Toutefois, il convient de prendre en considération un effet de cette dynamique favorable essentiel, sensible depuis 2010 : les colonies de base en baie des Veys parvenant à une densité nominale au regard de leurs besoins alimentaires, ont essaimé vers l’est, en baie de Seine, en profitant des efforts de conservation consentis en leur faveur.

C’est pourquoi, depuis quelques années, une nouvelle colonie s’est implantée – à demeure – en baie de l’Orne, à environ 70 kms à lEst de leur site d’origine.

Dans le même temps, les phoques gris et veaux marins ont fréquenté de plus en plus constamment tout le littoral qui s’inscrit entre ces 2 estuaires, qui sont leurs sites de repos essentiels (remises).

Des études menées en baie de Somme et sur la côte d’Opale ont par ailleurs démontré que les phoques gris sont nettement plus erratiques que les phoques veaux marins et que leur aire de rayonnement autour de leurs remises sont beaucoup plus vastes. Par ailleurs, ils exploitent beaucoup plus spontanément les zones maritimes moins côtières.

La population locale de phoques gris est par ailleurs beaucoup plus fragile que celle des veaux marins car elle est issue d’une colonisation très récente de ce secteur (approximativement une décennie) : elle ne compte que quelques poignées d’individus pionniers.

La superposition cartographique des secteurs exploités par les phoques veaux marins et de la zone d’implantation du site éolien de Courseulles, complétée de la représentation du rayon d’impact des dommages (physiologique ou éthologique) générés par la nature des travaux, montre que cette opération risque de compromettre irrémédiablement le maintien au niveau démographique actuel des colonies de la baie des Veys et de la baie de l’Orne.

Mais l’effet le plus indésirable, qui résulte du choix d’implantation du site de Courseulles, reste qu’il réduit à néant le corridor écologique qui lie ces 2 colonies, en même temps qu’il interdit le maintien d’un tel corridor entre les sites Natura 2000 (ZPS et ZSC), constitués d’une part, à l’Est, par l’estuaire de la Seine, et à l’Ouest, par l’unité fonctionnelle écologique de la baie des Veys et des marais du Cotentin et du Bessin.

Il est surprenant dans un tel contexte, que le projet de réalisation de ce site n’ait pas été plus critiqué au regard de son impact réel, alors qu’à l’époque où les études d’impacts et d’incidence ont été dirigées, le Grenelle de l’Environnement avait orienté la stratégie de la politique écologique française vers le développement des Trames Vertes et Bleues, et de corridors fonctionnels indispensables à la réalisation des objectifs fixés par les directives applicables.

B : AVIFAUNE

Considérant la situation du site, il convient de distinguer les espèces nicheuses locales, de passage c’est à dire en migration, ou présentes en estivage ou en hivernage.

Au niveau de l’impact sur les espèces nicheuses protégées, et qui exploitent à proximité des sites de reproduction, de repos, ou de gagnage ou nourrissage, on retiendra en priorité la mouette tridactyle, le fulmar boréal, et le cormoran huppé. Mais de nombreuses autres espèces méritent l’attention, dont des laridés.

En second lieu, et non des moindres, il convient de porter l’attention sur les espèces en migration qui seront exposées à un risque, et des dommages, du fait de l’implantation du parc éolien au cœur d’un « flyway », ou voie de migration essentiel(le), Et là, il n’est plus possible d’élaborer une liste des espèces protégées concernées, tant elle est longue et variée. Les migrateurs aux longs courts qui nichent en zone sub-arctique ou à des latitudes plus ou moins élevées, sont légion, qui empruntent cette voie de migration pour aller hiverner en Afrique, du sud, de l’ouest, du nord, ou bien dans la péninsule ibérique, ou l’ouest de la France. Mais, s’y ajoutent des migrateurs partiels, qui effectuent si nécessaire - des déplacements plus localisés, c’est à dire, régionaux ou internationaux, mais non intercontinentaux. Dans ces espèces, on trouve autant d’oiseaux terrestres, que d’oiseaux d’eau, terrestres, maritimes ou marins, qui partagent les mêmes couloirs de migration, en provenance de diverses origines.

La Manche est un « Channel », comme l’ont baptisé à raison les anglais. Et c’est donc un couloir essentiel, qui draine une migration essentiellement originaire de l’Atlantique Nord (Groenland, Islande, et îles plus ou moins nordiques), et, plus accessoirement alimente les zones d’hivernages adoptées par des oiseaux d’origines plus orientales et continentales. Le flyway Manche-Atlantique est classé en qualité de voie de migration essentielle au niveau de l’AEWA : Accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique-Eurasie ; qui sert désormais de référence et guide aux actions de conservation pilotées et soumises à la Commission de Bruxelles, en vertu d’accords avec tous les pays concernés et les ONG et Organisations Internationales ad hoc, telles que l’UICN, Birdlife, ou Wetlands International.

Enfin, il y a des migrateurs, souvent marins, qui sont présents dans notre région en été, ou en hivernage, et qui sont inféodés au site, à un moment ou à un autre du cycle des saisons, et de leur propre cycle biologique.

Le sujet est si vaste, qu’il va falloir résumer, et prendre des exemples. Pour le simplifier et le rendre intelligible.

Je vais m’efforcer de le faire, comparativement aux arguments énoncés dans des études d’impact qui ont servi de base à l’examen du projet, mais qui sont insignifiantes du fait de la faiblesse de leur protocole scientifiques, de l’indigence des données récoltées et analysées, et de leur obsolescence au regard de la dynamique d’évolution des espèces et de leurs comportements.

Les espèces maritimes nicheuses locales :

A proximité immédiate du site d’implantation du parc de Courseulles sur mer, on trouve 2 colonies de mouettes tridactyles, ainsi qu’un linéaire de 50 kms de falaises où nichent quelques dizaines de couples de fulmars boréaux. En approchant du Cotentin, on trouve les iles St Marcouf, qui sont un site privilégié de cormorans (grands, et huppés) et de nombreux autres oiseaux marins : laridés...
Il est singulier de constater que ceci semble avoir en grande partie échappé aux autorité et acteurs chargés de l’étude d’impact du projet de parc éolien en cause.
Deux études ont bien été effectuées pour évaluer l’impact potentiel de ce parc sur les colonies de mouettes tridactyles, mais elles ont abouti à des conclusions qui sont contredites par une autre étude indépendante, dont le protocole et les analyses sont des plus robustes.
(Ref : https://oiseaux-marins.org/upload/iedit/1/pj/234_1577_201401_FR_Suivi_des_oiseaux_marins_et_des_aires_marines_protegees_de_la_Manche.pdf

Je cite : page 22 : « Les oiseaux de la colonie de Saint Pierre du Mont (en bleu sur la carte) exploitent l’ensemble de la baie de Seine, 1 individu est monté jusqu’en Mer du Nord au large de la côte Est de l’Angleterre effectuant ainsi un parcours de plusieurs centaines de kilomètres en quelques jours, un autre a longé la côte sud de la Grande Bretagne (sud de l’ile de Wight). Le gros des troupes fréquente préférentiellement le centre de la Baie de Seine, ainsi les ZPS « Baie de Seine occidentale » Falaises du Bessin » sont bien exploitées par ces oiseaux ainsi que la SIC « Récifs et marais arrière-littoraux du cap Lévi à la pointe de Saire » située au large de la pointe Nord Est du Cotentin. Afin de préserver l’ensemble de la zone fonctionnelle utilisée par ces oiseaux, nous pouvons noter une lacune de désignation dans le centre de la Baie de Seine. Enfin, si nous nous intéressons au risque potentiel d’interactions avec le projet de parc éolien de Courseulles sur Mer, les oiseaux fréquentent de façon importante le site d’implantation de ce projet ... »

D’autres part, les fulmars boréaux, qui sont pourtant une autre espèce emblématique de notre région ont été écartés des études d’impacts.
Pourtant, en 2017, la préfecture du Calvados s’est vue soumettre un arrêté de biotope, visant, entre autres, à la conservation de la colonie nicheuse de fulmars boréaux des Falaises du Bessin : Ref : http://www.normandie.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/dossier_synthese_vf.pdf

Or les falaises en question s’étalent de Tracy-sur-mer à la Pointe du Hoc, et les fulmars concernés sont, tout autant que les mouettes tridactyles, ou les cormorans huppés, susceptibles d’exploiter assidûment la zone qui sera occupée par le parc éolien.

Les cormorans huppés nicheurs locaux (St Marcouf) n’ont pas fait l’objet d’une étude plus poussée, alors que les études en cours ont largement démontré que l’implantation d’un parc, ou d’autres, dans leur zone d’exploitation de ressources en vue de garantir leur nidification, et d’éviter un déclin de leurs colonies, était inscrit dans les données prioritaires de l’Agence Environnementale.

En conclusion, il ressort de l’analyse conjointe de l’ensemble de ces données, études, et avis versés au débat, que les risques d’altération des espèces locales ou migratoires, dommages, dégradations ou altérations d’habitats qui seront subis directement ou indirectement par l’avifaune et les mammifères marins de la zone du projet sont de nature à justifier un éloignement des sites d’implantation des projets de construction vers le large.

Une réponse judicieuse, satisfaisante, et respectueuse de la condition première d’attribution légale des dérogations nécessaires, serait à l’évidence d’éloigner les sites d’implantation des projets de construction vers le large

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Les élus invités à se prononcer sur le statu quo ou l’éloignement du projet éolien en mer des Plages du Débarquement

Arromanches, le 16 octobre 2023

Fort du soutien de plus de 10 500 personnes en deux mois via la pétition en ligne "NON aux 64 éoliennes en face des Plages du Débarquement D-Day Juno, Omaha, Utah & Gold", Libre Horizon sollicite aujourd’hui les conseils municipaux des 21 communes du canton de Courseulles-sur-Mer, ainsi que celui de Port-en-Bessin-Huppain, pour que les élus puissent indiquer de façon claire et transparente leur position sur ce projet de parc éolien en mer de Courseulles-Arromanches.

Concrètement, les élus sont invités à se positionner entre les deux possibilités suivantes :

  • Le statu quo d’une part, qui consiste en l’installation en 2024 d’un parc éolien en mer à 10 km des côtes, au milieu de la zone 9 du projet de classement Unesco ("vestiges subaquatiques"), bénéficiant d’une subvention publique de 3 milliards d’Euros sur 20 ans , et porté par un consortium constitué d’EDF (50%), du spécialiste canadien de transport de pétrole par oléoduc Enbridge (25%) et du fonds de pension canadien CPP-IB (25%)
  • La mobilisation d’autre part, pour obtenir un moratoire sur ce projet afin de revoir les conditions financières, technologiques et géographiques d’implantation de ce projet

Libre Horizon a transmis le courrier ci-dessous à tous les élus municipaux de ces 22 communes, via les maires, avec la demande de lecture en conseil municipal afin de recueillir les positions de chacun.

Comme nous l’expliquons dans ce courrier, les électeurs s’en souviendront en 2026, au moment des prochaines élections municipales, 1 an après la fin prévisionnelle des travaux d’installation des 64 éoliennes en mer.

Libre Horizon publiera sur ce site toutes les réponses reçues des élus, commune par commune.

Cette fois, il ne sera pas possible pour les élus de dire "On ne savait pas, on nous a trompés" : le projet de Saint-Nazaire est bien visible à 12 km des côtes, et TOUT LE MONDE S’EN PLAINT : Voir les articles sur le sujet ici (Envoyé Spécial de France 2) et ici Articles de presse de 2022

Liste des 22 communes dont les Conseils municipaux sont interpelés :

  • Mairie d’Anisy
  • Mairie d’Arromanches-les-Bains
  • Mairie d’Asnelles
  • Mairie de Banville
  • Mairie de Basly
  • Mairie de Bazenville
  • Mairie de Bernières-sur-Mer
  • Mairie de Colomby-Anguerny
  • Mairie de Courseulles-sur-Mer
  • Mairie de Crépon
  • Mairie de Cresserons
  • Mairie de Douvres-la-Délivrande
  • Mairie de Graye-sur-Mer
  • Mairie de Langrune-sur-Mer
  • Mairie de Luc-sur-Mer
  • Mairie de Meuvaines
  • Mairie de Plumetot
  • Mairie de Saint-Aubin-sur-Mer
  • Mairie de Saint-Côme-de-Fresné
  • Mairie de Sainte-Croix-sur-Mer
  • Mairie de Ver-sur-Mer
  • Mairie de Port-en-Bessin-Huppain (en dehors du canton de Courseulles)
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700 signatures pendant le marché de Courseulles, la pétition dépasse les 9 000 soutiens !

Courseulles, le 12 août 2023

Très belle affluence ce matin sur le marché de Courseulles, le stand de Libre Horizon a fait le plein, comme le mardi 8 août dernier !

Parmi les questions les plus fréquentes auxquelles nous avons répondu :

  • "Mais c’est trop tard, non ?" -> Mais non, aucune fondation n’est posée, ne tombons pas dans le piège des promoteurs du projet et des résignés, rien n’a commencé !
  • "Mais il faut bien participer à la transition énergétique" -> Oui et justement le déplacement du projet à 40 km au large, en le fusionnant avec Centre Manche 1 (voir la carte ici) est une réponse très argumentée et constructive !
  • Franchement, à 10 km, on ne les verra pas ?" -> Mais si, les retours du parc de La Baule Saint-Nazaire sont terribles, ne faisons pas l’autruche ! (voir détails ici)
  • Qu’est-ce qui a changé en 2023 pour revenir sur ce sujet ?" -> Trois nouveautés en 2023 :
    • EDF a gagné un nouveau parc à plus de 30 km des côtes dans la Manche, donc c’est possible de faire plus loin, fusionnons ces deux parcs ! (voir détails ici)
    • Les éoliennes Siemens ont de graves problèmes de qualité, c’est le moment de remettre à plat le projet : (voir détails ici)
    • Le projet de classement Unesco des Plages du Débarquement est relancé, ne gâchons pas cette chance ! (voir détails ici)
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Vent de panique pour l’éolien en mer ! PETITION, Manifestation, Mobilisons-nous, c’est le sprint final !!

Arromanches, le 3 août 2023 !

Quoi de neuf en 2023 ? Beaucoup d’actualités qui donnent un souffle de fraicheur pour notre combat d’éloignement au delà de 30 km des côtes du parc éolien en mer de Courseulles-Arromanches, actuellement à seulement 10 km des côtes.

  • Le projet de classement Unesco des Plages du Débarquement est relancé, les sites de mémoire sont désormais considérés comme éligible au classement : un bon rappel de l’importance du devoir de mémoire et la nécessité de protéger l’environnement des Plages du Débarquement. Plus de détails ici
  • Fin mars 2023, l’Etat a attribué à EDF un nouveau parc en mer, "Centre Manche 1", à 45 km au large du Calvados et 35 km des côtes de la Manche. C’est donc bien possible !! Nous devons nous mobiliser pour fusionner ces projets très au large et protéger nos sites de mémoire. Plus de détails ici
  • Fin juin 2023, Siemens, le constructeur des éoliennes de Courseulles-Arromanches a annoncé de graves problèmes industriels : sous-performance des turbines, mauvaise qualité et mauvaise conception, pièces défectueuses. C’est l’occasion de revoir le projet dans son ensemble : technologie, financement ET emplacement. Battons-nous, aucune installation en mer n’a commencé ! Plus de détails ici

Signons la pétition, c’est maintenant qu’il faut agir, aucune fondation d’éolienne n’est encore installée ! Pour signer la pétition, cliquez ici.

Retrouvez-nous au marché de Courseulles les mardi 8 août matin et vendredi 11 août matin ! Nous serons au 75bis rue de la Mer, et pourrons répondre à toutes vos questions, venez nombreux !

Tract complet ici :

Et Bulletin d’information détaillé (8 pages) ici, incluant la lettre ouverte à signer et envoyer au Président Macron :

Vous savez tout !! N’oubliez pas de signer la pétition !


Carte des implantations de parcs éoliens en mer en Normandie : la fusion des deux projets à 45 km au large est possible !


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Eoliennes Siemens : l’été 2023 catastrophique, tant industriel que financier

Arromanches, le 8 août 2023

Depuis fin juin, pas une semaine ne passe sans un article sur la catastrophe à grande échelle qui s’annonce pour l’activité éoliennes de Siemens, le fournisseur du projet éolien en mer de Courseulles-Arromanches.

Tous les articles évoquent pêle-mêle "défauts de fabrication", "problèmes de qualité", "problèmes de conception", "défaillance des pièces fournies", "Trop de choses mises sous le tapis", « problèmes de qualité plus graves qu’il (le PDG) ne l’aurait cru possible »...

Les articles les plus récents :

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Lettre ouverte à E. Macron : fusionnons le projet éolien en mer des Plages du Débarquement avec le projet Centre Manche 1 à 35 km des côtes

Arromanches, le 6 juin 2023

A l’occasion du déplacement du Président Macron à Arromanches, voici la lettre ouverte qui lui est adressée :

En effet, deux projets attribués à EDF sont prévus dans la Manche :

  • A 32 km des côtes, le projet "Centre Manche 1" aura 47 éoliennes pour une puissance installée de 1000 MW, et ne coûtera aucune subvention publique grâce à un tarif de rachat garanti par l’Etat de 45 Eur / MWh.
  • A l’inverse, le projet de Courseulles-Arromanches, à 10 km des côtes, comptera 64 éoliennes pour une puissance installée de 448 MW, et coûtera 3 milliards de subventions publiques à cause d’un tarif de rachat garanti par l’Etat de 138 Eur / MWh.

    Monsieur le Président, fusionnons ces deux projets au large afin de protéger la zone maritime des Plages du Débarquement !

    Plus de détail sur la zone Centre Manche 1 : cliquez ici

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EDF gagne le nouveau projet en mer à 35 km de Barfleur, FUSIONNONS LES PROJETS !

Arromanches, 27 mars 2023

EDF remporte le projet Centre Manche 1 à plus de 32 km des côtes et 45 km au nord d’Arromanches

FUSIONNONS LES DEUX PROJETS D’EDF A 40 KM DES CÔTES !!

Depuis 10 ans, nous demandons de repousser beaucoup plus au large l’implantation du site éolien de Courseulles, afin de mieux préserver l’environnement, la navigation, la faune et le patrimoine historique.

Ainsi, le complexe éolien serait situé hors de la zone de classement UNESCO.

Mais depuis les premiers jours de Libre Horizon, on entend que ce n’est pas possible, il y a la profondeur qui ne va pas, la longueur du câble en mer qui ne va pas, le rail des bateaux qui ne va pas, etc.

Eureka, tout est possible désormais ! L’appel d’offres pour le parc éolien en mer au large de Barfleur a été attribué (mars 2023) : 35 km de distance minimale des côtes, profondeur OK, navigation OK, tout va bien !

C’est aussi EDF qui a été retenue, la fusion des deux parcs est donc possible !

Il suffit d’ajouter 32 éoliennes de nouvelle génération (14 MW) pour remplacer les 75 éoliennes initialement prévues à Courseulles : elles seront loin des côtes, hors zone Unesco, de moindre emprise en mer, hors des zones de migration de l’avifaune, etc. etc. Que des avantages !

En outre, les prix de l’éolien en mer ayant totalement chuté entre 2011 et 2020, le projet au large de Barfleur a été attribué sans subvention publique grâce à un tarif de rachat garanti par l’Etat de 45 Eur / MWh.

L’actualisation des prix aux conditions de 2023 permettrait à la France d’éviter de payer 3,058 milliards d’Euros de subvention publique prévue pour le site de Courseulles (à cause d’un tarif de rachat garanti par l’Etat de 138 Eur / MWh).

Cette nouvelle zone très au large de Barfleur confirme la tendance européenne des dernières années : en Europe, depuis 2019, les parcs éoliens en mer sont attribués sans subvention publique, à 59 km des côtes en moyenne et avec 33 mètres de profondeur moyenne. C’est possible !

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Colère et gueule de bois avec la vue des 80 éoliennes en mer devant La Baule, Le Croisic et Batz-sur-Mer

Arromanches, le 5 septembre 2022

On dirait que les journalistes se sont donné le mot. Depuis un mois, les articles se succèdent pour décrire la vue épouvantable des 80 éoliennes en mer dont l’installation se termine au large de Saint-Nazaire.

Au large ? Oui enfin à 10 km des côtes. On nous avait promis une visibilité réduite, photomontages à l’appui. Les élus feignaient d’y croire, pensant aux promesses de retombées économiques qui n’engagent jamais personne, et aux prétendues impossibilités de les mettre plus au large.

Mais voilà, les lois de l’optique et le théorème de Thalès ne font pas de politique et sont bien réels : On voit ces 80 éoliennes de 180 mètres de haut comme un troupeau de 80 adultes à 100 mètres. Difficile de ne pas les remarquer, à moins de faire l’autruche.

On passe donc à la phase 2 : la soupe à la grimace, à coup de "on nous avait menti". Ouest-France consacre une page entière, le 4 septembre 2022, à Franck Louvrier, le maire (LR) de La Baule, qui déclare que ces éoliennes sont un "mal nécessaire, [...] un mal car ça pollue visuellement nos côtes", puis l’inévitable "on s’est aperçu que les images de synthèse sur l’impact visuel ne reflètent pas la réalité. Il y a eu une forme de contre-vérité, si ce n’est de mensonge. Les bâtons d’allumettes se sont transformés en troncs."

Bon, il est temps alors de passer à la phase 3 : STOPPONS les projets non encore construits pour les déplacer à 40 km au large !

Oui au large, il y a plus de vent, les paysages sont préservés, et les techniques sont désormais au point à cette distance des côtes : pour Courseulles, il suffirait de 32 éoliennes supplémentaires de nouvelle génération dans la future zone au large de Barfleur (qui prévoit déjà 200 éoliennes à 40 km des côtes) au lieu des 64 éoliennes déjà périmées, prévues à 10 km du rivage, au milieu des Plages du débarquement.

C’est bien possible désormais, comme le montrent tous les projets européens, et les choix récents d’implantation des nouvelles zones françaises (2 zones à 40 km au large de la Normandie, 2 zones à plus de 35 km au large de l’Ile d’Oléron).

Mobilisons-nous ! Allons dire à tous les élus du littoral que tant que les éoliennes ne sont pas posées, on peut encore les déplacer. Insistons auprès d’eux, qu’ils sentent qu’ils ne pourront pas se défiler ! Après, ce sera trop tard...

Ne lâchons rien, ce n’est pas fini !

Elsa Joly et le Conseil d’administration de Libre Horizon

Référence des articles récents :

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Les pêcheurs portent plainte au Parquet national financier

Favoritisme, détournement de fonds publics par négligence, recel.

Arromanches, le 11 juin 2022

Deux articles de Ouest-France et du Figaro nous informent qu’une plainte pénale vient d’être déposée au Parquet national financier contre le parc éolien en mer de Courseulles.

La plainte est déposée par le Comité départemental des pêches maritimes et des élevages marins (CDPMEM) du Calvados.

La plainte fait suite à des soupçons de « favoritisme » et de « détournement de fonds publics » dans l’attribution du parc éolien en mer au large du département.

Le fait générateur est le changement d’intervenant actionnaire en 2016 au sein du groupement lauréat de l’appel d’offres de 2012.

  • En 2012, le leader mondial Dong Energy se présentait aux côtés d’EDF pour gagner les trois premiers parcs en mer de Courseulles (14), Fécamp (76) et Saint-Nazaire (44).
  • En 2016, Enbridge, industriel canadien du transport de pétrole par oléoduc, remplace Dong Energy en achetant pour 191 millions d’euros 50% de ces trois contrats, alors que les travaux n’ont pas commencé.

    Le Parquet national financier est l’instance à compétence nationale, en charge de la grande délinquance économique et financière.

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EDF en pilleur de tombes selon son ancien PDG, et marge historique ?! Vive l’éolien en mer...

Un extrait du film Éoliennes, du rêve aux réalités qui fait froid dans le dos : Henri PROGLIO, PDG d’EDF (2009-2014) au moment de l’attribution des 3 parcs éoliens en mer de Courseulles, Saint-Nazaire et Fécamp, évoque ces contrats :

"Je me souviens d’avoir signé un contrat avec l’Etat, au titre d’EDF, à 280 EUR le MWh sur l’offshore. Je vendais le même MWh à 44 EUR à mes concurrents, et j’avais pris aucun risque industriel, je sous-traitais tout. Nous on n’avait pas de risque industriel, on savait notre coût de revient, et on avait un coefficient de marge historique. Alléluia, tant mieux. La mode sert aussi à ça. Mais, pour éviter d’être accusé d’être un pilleur de tombes, j’avais voulu arrêter là. J’ai dit bon, on a gagné les trois des quatre premiers lots d’appels d’offres, maintenant on arrête, parce que je me sentais légèrement fautif vis-à-vis de notre clientèle et du contribuable, au fond. Je ne suis pas du tout étonné qu’aujourd’hui, l’Etat découvre l’ampleur du désastre financier que ça suscite chez le contribuable."

(passage du film : 1:49:46 à 1:50:51)

Voir le film sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=Vf9EbpzDvoY :

Lire tout l’article du Figaro sur la sortie du film Éoliennes, du rêve aux réalités du réalisateur Charles Thimon :

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Tous à Caen le samedi 19 juin en soutien des pêcheurs pour un moratoire du chantier éolien en mer !

Le collectif Citoyens des mers appelle à une marche pacifique le samedi 19 juin 2021 à Caen : le départ est prévu à 10h depuis la gare SNCF, pour rallier la préfecture.

Ce collectif Citoyens des mers regroupe l’Organisation des Pêcheurs Normands, le Comité Départemental des Pêches du Calvados et l’association Libre Horizon.

Ensemble, nous demandons un moratoire immédiat sur le projet en cours, mal situé, dangereux pour nos écosystèmes, nos emplois, notre patrimoine naturel et historique, et nos finances publiques.

Nous nous battons avec détermination contre les désastres de cette industrie éolienne, dont la pollution récente de 50 km² en baie de Saint-Brieuc est un exemple de plus.

L’administration et les promoteurs des chantiers éoliens en mer se présentent comme défenseurs de l’écologie, alors que ces premiers projets à proximité immédiate des côtes donnent lieu à des dégradations multiples et répétées des écosystèmes naturels : zones de vie des mammifères marins, voies migratoires majeures de l’avifaune, ressources halieutiques & mollusques bivalves (coquilles saint jacques).

Nous sommes caricaturés alors que nous défendons précisément l’écosystème et les ressources exceptionnelles de notre territoire contre ces consortiums financiers sans scrupule.

Retrouvons-nous nombreux samedi 19 juin 2021 à 10h devant la gare SNCF de Caen !

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Les pêcheurs se mobilisent contre le parc éolien de Courseulles, pour la sauvegarde de leurs ressources et un Libre Horizon !

Port-en-Bessin, le 3 juin 2021

Les pêcheurs se sont réunis ce matin à la criée de Port-en-Bessin pour exprimer leur opposition à l’implantation du parc éolien en mer de Courseulles si près des côtes, en pleine zone de pêche.

Les intervenants se sont succédé à la tribune pour dénoncer le passage en force de l’Etat sur ce projet, les dégâts sur la pêche artisanale qui est exclusivement côtière, et la filière pêche fraîche dans son ensemble !

Tous les efforts des pêcheurs depuis 30 ans pour la préservation et la raisonnable exploitation des ressources, en particulier de la coquille Saint-Jacques, sont balayés au profit d’éoliennes déjà obsolètes et polluantes, avec 100 kg d’aluminium par jour déversés dans la mer si près des côtes dus aux anodes sacrificielles des fondations.

Le pompon a été le mensonge fait au pêcheurs pour faire admettre en 2012 ce parc : "Il n’y en aura pas d’autre en Normandie". En 2020, l’appel d’offres pour le parc de Barfleur est lancé, et surtout la PPE indique que pour les prochains projets éolien en mer, "l’Etat envisagera systématiquement la réalisation d’une extension des parcs existants et la mise en place d’un raccordement mutualisé" (Décret n° 2020-456 du 21 avril 2020)

Jean-François Collard, candidat aux côtés d’Elsa Joly-Malhomme aux élections départementales de juin 2021 pour le canton de Courseulles, a rappelé l’objet de sa candidature : "Pour un Libre Horizon !". Après 10 ans d’engagement associatif pour la remise à plat de ce projet insensé, il faut se mobiliser pour la remise à plat intégrale de ce dossier :

  • Déplaçons le parc éolien en mer à 45 km, comme le font tous nos voisins européens ! Ainsi nous protégeons la pêche côtière !
  • Utilisons les éoliennes de nouvelle génération pour diviser par deux leur nombre et donc leur impact écologique et leur emprise maritime.
  • Protégeons les couloirs migratoires de l’avifaune qui se situent dans la bande des 20 km des côtes
  • Protégeons les grands dauphins, marsouins, phoques et veaux marins de notre littoral qui sont exclusivement des espèces côtières
  • Revoyons l’équation économique du projet de Courseulles : les 3 milliards d’Euros de subvention publique ne sont désormais plus nécessaires compte-tenu de la maturité actuelle de cette industrie

    Le discours de Jean-François Collard a été très applaudi !

    On va gagner !!

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Dépôt d’un référé en suspension contre les travaux commencés à terre, recours au Conseil d’Etat

Communiqué de presse du 21 avril 2021

Eolien en mer des Plages du Débarquement : dépôt d’un référé en suspension contre les travaux commencés à terre, recours au Conseil d’Etat

LIBRE HORIZON a déposé une requête en référé au Conseil d’Etat le 14 avril 2021, visant à la suspension des travaux à terre engagés par l’Etat en mars 2021 relatifs au projet éolien en mer des Plages du Débarquement.

En effet, RTE (Réseau de transport d’électricité) a engagé en mars 2021 des travaux à Bernières-sur-Mer (14) pour la construction d’une liaison électrique souterraine devant finaliser la jonction du parc en mer - situé à 10 km seulement des côtes - au poste électrique de Ranville.

"Nous contestons toujours l’emplacement de ce projet éolien en mer, très visible des plages du Débarquement et du port artificiel d’Arromanches, alors que les projets en cours de construction en Europe se font désormais majoritairement à plus de 40 km au large, sans aucune nuisance visuelle" indique Elsa JOLY, la présidente de Libre Horizon.

Deux recours au Conseil d’Etat sont d’ailleurs en cours d’instruction, dans l’objectif de provoquer la remise à plat complète du projet.

"Nous comprenons parfaitement les enjeux écologiques et économiques, c’est pourquoi nous devons contribuer au développement de cette filière énergétique mais sur des bases saines, tant économiques, technologiques que géographiques" indique Amaury de LENCQUESAING, Vice-Président de l’association.

En 10 ans en effet, l’industrie éolienne en mer est devenue mature et compétitive, avec en outre un saut technologique majeur ces dernières années. Les projets se font désormais en grande profondeur, avec des éoliennes deux fois plus puissantes qu’il y a 10 ans, permettant de réduire drastiquement les zones d’implantation en mer et donc la gêne pour les pêcheurs, le fret maritime et les plaisanciers.

"Pourquoi conserver les choix et les prix de 2012 alors que tout a changé depuis ?

C’est un peu comme si on se saignait aux quatre veines pour s’offrir une voiture flambant neuve et qu’on nous livrait finalement une vieille 4L, tout cela en enrichissant au passage les investisseurs et fonds de pension canadiens" critique Elsa JOLY, en pointant du doigt le retrait de l’énergéticien danois, partenaire historique d’EDF sur ce projet, fondement des recours au Conseil d’Etat.

La France avait en effet choisi en 2012 le leader mondial de l’éolien en mer (Orsted) pour accompagner au mieux EDF sur ce projet, mais celui-ci a fait faux bond depuis et renoncé au projet. Libre Horizon conteste le remplacement d’un intervenant majeur par des novices, sans pour autant se mettre à niveau sur les autres aspects :

  • L’implantation à 10 km des côtes n’est plus nécessaire aujourd’hui, et différentes zones à 40 ou 50 km au large des côtes normandes sont d’ailleurs identifiées pour de futurs projets. Un tel déplacement rendrait les Plages du Débarquement à nouveau éligibles au classement Unesco, facteur de redynamisation du tourisme en Normandie
  • La subvention massive de 3 milliards d’Euros accordée en 2012 n’a plus lieu d’être, du fait de la chute drastique des prix depuis 10 ans. Les nouveaux projets éoliens en mer attribués actuellement se font d’ailleurs sans subvention.
  • Le choix de turbines de nouvelle génération (14MW) permettrait de n’utiliser que 32 éoliennes à Courseulles pour une même puissance installée, au lieu des 75 prévues initialement, réduisant de près de 60% l’emprise en mer.

    Un éloignement du projet à 50 km des côtes apporterait une triple garantie : des créations d’emplois inchangées, un patrimoine visuel et historique protégé, une meilleure cohabitation avec les autres usagers de la mer. Le tout avec une économie de 3 milliards d’Euros. Qui peut être contre ?

    A tous ceux qui nous disent que c’est trop tard, nous répondons : Regardez la mer ! La première fondation n’est pas posée, la première tonne de béton n’est pas coulée ! Réveillons-nous, c’est maintenant qu’il faut agir !

    Sources et références des éléments cités :

    1) Le projet attribué en 2012 prévoyait 75 éoliennes de capacité unitaire de 6 MW (soit une puissance totale installée de 450 MW). Les industriels ont pourtant aujourd’hui des éoliennes plus puissantes pour des projets éoliens en mer beaucoup plus éloignés des côtes :

  • GE Renewable Energy (ex Alstom) a lancé en 2018 le modèle Haliade X de 12 MW, qui va équiper le parc offshore de Dogger Bank, dit "le plus grand parc du monde", situé à 125 kilomètres au large de la côte est de Yorkshire, dans la mer du Nord.
  • Siemens Gamesa a lancé début 2020 son modèle SG 14-222 DD de 14 MW, qui va équiper le parc offshore Hai Long 2 à Taiwan, à 50 km des côtes.
  • Enfin, en février 2020, le NREL (National Renewable Energy Laboratory) a publié la turbine de référence de 15 MW de l’Agence internationale de l’énergie (IEA 15 MW).
  • Avec des éoliennes de 14MW, seules 32 éoliennes seraient requises à Courseulles pour une même puissance installée, au lieu des 75 prévues initialement.

    2) WindEurope publie régulièrement sur son site Internet les prix des contrats industriels de l’éolien en mer en Europe, les distances aux côtes, les profondeurs, etc. On y apprend que :

  • Les coûts des projets éoliens en mer ont chuté de 60% entre 2016 et 2019
  • Il y a eu 9 nouveaux parcs en mer attribués en 2019 et 2020, systématiquement à un prix garanti inférieur à 50 EUR / MWh (dont celui de Dunkerque, à 44 EUR / MWh), alors que celui de Courseulles est figé à un prix garanti de 138 EUR / MWh.
  • Les implantations se situent à une distance moyenne des côtes de 59 km, avec une profondeur moyenne de 33 m, en augmentation continue (Les parcs Hornsea One en Angleterre et EnBW Hohe See en Allemagne sont notamment à 100 km au large)
  • Plus de détail et accès aux documents sur http://www.libre-horizon.com/article427

    3) Photomontages officiels du projet : http://www.parc-eolien-en-mer-du-calvados.fr/le-parc-eolien-en-mer/photomontages/ http://www.libre-horizon.com/article427

    Télécharger le communiqué de presse :

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Tour d’horizon de la chute des prix de l’éolien en mer, sauf chez nous

Arromanches, 2 avril 2021

WindEurope* publie régulièrement sur son site Internet les prix des contrats industriels de l’éolien en mer en Europe, les distances aux côtes, les profondeurs, etc.

On y apprend que :

  • les coûts des projets éoliens en mer ont chuté de 60% entre 2016 et 2019
  • il y a eu 9 nouveaux parcs en mer attribués en 2019 et 2020, [bleu]systématiquement à un prix garanti inférieur à 50 EUR / MWh[/bleu] (dont celui de Dunkerque, à 44 EUR / MWh)
  • Les implantations se situent à une [bleu]distance moyenne des côtes de 59 km[/bleu], avec une profondeur moyenne de 33 m, en augmentation continue (Les parcs Hornsea One en Angleterre et EnBW Hohe See en Allemagne sont notamment à 100 km au large)

    Illustration en image :

    Lire le rapport annuel 2019 de l’éolien offshore de WindEurope

    Lire le rapport annuel 2020 de l’éolien offshore de WindEurope

    *WindEurope, anciennement Association européenne de l’énergie éolienne (EWEA), est une association européenne basée à Bruxelles, qui promeut l’utilisation de l’énergie éolienne en Europe. L’association compte plus de 600 membres, actifs dans plus de 50 pays.

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Soutenez notre recours en justice contre les éoliennes en mer des Plages du Débarquement

Arromanches, le 26 novembre 2020

Soutenez notre recours en justice contre les éoliennes en mer des Plages du Débarquement !

LIBRE HORIZON a engagé le 20 novembre 2020 un RECOURS CONTRE LE PROJET D’EOLIENNES EN MER des Plages du Débarquement

Comme vous le savez, notre association Libre-Horizon se bat depuis plusieurs années contre le projet titanesque de 75 éoliennes en mer, juste en face de Courseulles-sur-mer et Arromanches, à 10 km seulement des côtes, en plein milieu des sites du Débarquement, en Normandie.

Indépendamment de sa nuisance visuelle évidente, ce projet industriel, inédit en France, remet totalement en question le projet actuel de Classement des Plages du Débarquement au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

En effet, ce projet de classement porte sur 9 points, dont le champ subaquatique au large des plages jusqu’à 20 km des côtes. L’implantation du complexe éolien dans une bande allant de 10 km à 20 km du rivage est ainsi totalement incompatible avec le classement UNESCO.

Par ailleurs, ce projet industriel a mis en évidence de graves problèmes dont le transfert d’aluminium dans l’eau d’environ 100 kg/jour pendant 25 ans, provoquant pollution de la mer, menaces sur la pêche à Port-en-Bessin, danger pour la filière ostréicole.

Enfin, la promesse initiale de développement d’une filière industrielle française, rendue possible par un prix de rachat élevé de l’électricité produite (4 fois le prix de marché), devient désormais lettre morte (du fait de l’abandon d’Alstom sur ce secteur).... alors que le prix exorbitant est lui maintenu !

Précisément, nous considérons anormal que le lauréat du contrat en 2012 ait totalement changé de nature, mettant en évidence l’hyper financiarisation des projets éoliens en mer français, au détriment des garanties industrielles et du développement d’une filière nationale.

Nous avons déposé un recours la semaine dernière sur les motifs suivants :

L’autorisation d’exploitation du parc éolien en mer de Courseulles-Arromanches a été octroyée en 2012 sur la base d’éléments constitutifs de garanties qui ont cessé d’exister, dès lors que la société de projet attributaire Eolien Maritime France a changé de nature en changeant d’actionnariat.

En effet, le choix de cette société au capital de 37 000 EUR, pour la réalisation d’un projet de plusieurs milliards d’euros, ne repose que sur les références, la compétence et l’activité de ses actionnaires, qui étaient en 2012 EDF d’une part, et Dong Energy d’autre part, l’énergéticien national danois, leader mondial de l’éolien en mer à cette époque.

Le remplacement en 2016 de Dong Energy par le canadien Enbridge - société spécialiste de transport de pétrole par oléoduc - nous semble inacceptable, car il revient pour l’attributaire choisi par l’Etat à librement se détacher des conditions qui ont permis sa désignation. En effet, la présence de Dong Energy était la garantie de meilleure réalisation possible du projet, notamment sur les impacts minimisés sur l’environnement, ainsi que d’un transfert d’expertise du leader mondial vers EDF, nouveau sur ce domaine.

Ce changement nous semble d’autant plus contestable que le projet bénéficie d’une aide d’Etat de 150 millions d’euros par an pendant 20 ans, soit 3 milliards d’Euros au total, initialement prévue pour aider au développement d’une filière française en "achetant" le transfert d’expertise de Dong Energy. Nous assistons donc à l’arrivée de nouveaux intervenants totalement étrangers à l’éolien en mer (un industriel du pétrole et un fonds de pension canadien !) intéressés par un contrat très rentable qui devient un placement financier !

Nous continuons à penser que ce projet est mal conçu depuis l’origine, et qu’il faut le revoir en profondeur. Rappelons que notre opposition à ce projet précis est constructive, car depuis l’origine, nous présentons une alternative qui se révèle aujourd’hui parfaitement réaliste et avec 100% de bénéficiaires :

  • Déplaçons le projet à 50 km au large, il n’y aura plus aucune nuisance visuelle des côtes et les Plages du Débarquement ne sont plus profanées
  • Relancer un nouvel appel d’offres aujourd’hui et désigner un nouvel attributaire prendra moins de temps que la durée des recours en justice : les travaux pourront démarrer effectivement
  • Avec un projet actualisé et éloigné, il est possible de produire autant d’énergie avec deux fois moins d’éoliennes (les puissances des machines ont doublé depuis 10 ans)
  • Et enfin, un projet actualisé peut être attribué sans subvention publique puisque les coûts d’installation ont fondu ces dernières années ! C’est une économie de 3 milliards d’euros pour notre pays pour le seul projet de Courseulles-Arromanches !

    Nous conduisons cette action en justice conjointement avec la Société pour la Protection des Paysages et de l’Esthétique de la France (SPPEF). La même action est également engagée à Fécamp-Etretat et Saint-Nazaire-Pornichet-La Baule.

    VOTRE SOUTIEN FINANCIER EST NECESSAIRE POUR LES FRAIS DE L’ACTION EN JUSTICE : N’ATTENDEZ PAS !

    Pour ce recours, nous avons signé avec la SPPEF une convention qui permet à nos adhérents de bénéficier d’une réduction de l’impôt sur le revenu à hauteur de 66% du don affecté au recours contre ce complexe éolien des plages du Débarquement

    Si vous faites un don de 60 EUR, il vous en coûtera réellement 20.

    Si vous faites un don de 150 EUR, il vous en coûtera réellement 50.

    Pour un don en ligne sur le site de la SPPEF, cliquez ici et choisissez la rubrique "Plages du Débarquement"

Pour un don par chèque, il faut libeller votre chèque à l’ordre de la SPPEF,
et nous l’adresser dès cette semaine à l’adresse suivante :

Association LIBRE HORIZON - Don SPPEF pour les recours

La Petite Ferme de Maronnes

14960 Meuvaines

NB : Un reçu fiscal sera transmis pour tout don supérieur à 30 EUR.
(Article 200 du Code général des impôts : la réduction d’impôt sur le revenu est égale à 66 % du montant du don dans la limite de 20 % du revenu imposable).

Nous vous remercions énormément de votre soutien !

Nous sommes totalement déterminés et mobilisés pour trouver avec votre aide une alternative à ce complexe industriel en plein cœur des plages du Débarquement.

On va gagner !

Elsa Joly, présidente de Libre-Horizon

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Remplaçons les projets attribués en 2012 et 2014 par de nouveaux projets modernisés à 50 km des côtes

Arromanches, le 18 juillet 2020

La transition énergétique est principalement portée en France par le solaire et l’hydroélectrique, et à terme par l’éolien en mer. Cette dernière source d’énergie, malgré l’abandon de la filière industrielle française, est amenée à se développer, comme l’indique la programmation pluriannuelle de l’énergie annoncée en avril dernier (1).

Elle bénéficie de plusieurs avantages, que la maturité industrielle a permis cette dernière décennie : implantation au large à plus de 50 km des côtes, réduction du nombre de mâts pour une même puissance installée, prix compétitif.

Paradoxalement, les six premiers projets français, attribués en 2012 et 2014, sont régulièrement contestés depuis l’origine, et ne voient pas le jour, les travaux ne démarrant pas. Leurs caractéristiques concentrent les résistances, étant à l’opposé des objectifs initiaux et de ce qui se pratique désormais : "mal zonés", pour reprendre l’expression de Nicolas Hulot (2), ces projets sont très visibles des côtes et abîment ainsi des sites exceptionnels (Etretat, Cap Fréhel, Plages du Débarquement, Ile d’Yeu, etc.).

Techniquement dépassés, ces projets, figés par les appels d’offres de 2011 et 2013, prévoient des éoliennes en grand nombre et de moyenne capacité, alors que l’industrie permet aujourd’hui avec deux fois moins de mâts de bénéficier de puissance globale installée identique (3).

Enfin, ces premiers projets exigeaient des soutiens publics disproportionnés (4), liés à des implantations insuffisamment venteuses et donc structurellement non rentables, et surtout à la volonté politique initiale d’aider à l’émergence d’une filière industrielle française afin de la rendre ensuite compétitive à l’export (5). Cette ambition industrielle nationale désormais abandonnée, les nouveaux appels d’offres français sont désormais attribués au prix du marché, comparable aux prix de nos voisins européens (6).

Alors, comment sortir de l’enlisement actuel pour les premiers projets éoliens en mer attribués en 2012 et 2014 dont les travaux ne démarrent pas ? En revenant à la raison bien-sûr, qui consiste à se réaligner sur l’état de l’art : remplacer les projets attribués en 2012 par de nouveaux projets modernisés à 50 km des côtes. Ce qui apporte une triple solution :

  1. Une solution d’apaisement : pour mettre fin aux oppositions locales, faisons comme nos voisins européens ! Abandonnons les emplacements actuels beaucoup trop proches des côtes pour des implantations 50 km au large. Les oppositions disparaîtront immédiatement et les travaux pourront commencer.
  2. Une solution industrielle : adoptons les éoliennes puissantes d’aujourd’hui, et non celles qui ont 10 ans. Ainsi, le nombre de mâts et les coûts d’installation se réduisent de moitié, tout comme les emprises sur les zones de pêche, tout en bénéficiant des performances meilleures de ces nouvelles machines
  3. Une solution économique enfin : désormais disponibles aux prix de marché, les projets éoliens en mer ne nécessitent plus de soutien public ! C’est une économie de 22 milliards d’Euros qui découle directement d’un tel réaménagement (4)

    Il n’y a aucune logique à maintenir une décision ancienne alors que tous ses fondements d’origine ont disparu. Espérons que le bon sens éclaire notre nouveau gouvernement.

    Sources et références (1) à (6) : Retrouver tous les éléments dans le document joint (newsletter complète au format PDF)

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A l’inverse de ses voisins européens, la France subventionne à hauteur de 22 milliards d’Euros une industrie étrangère mature

Arromanches, le 10 juillet 2020

[bleu] Pourquoi payer 22 milliards d’Euros ce que nos voisins ont gratuitement ?[/bleu]

Alors que tous les prix des projets éoliens en mer sont désormais autour de 45 EUR / MWh (voir article Tour d’horizon de la chute des prix de l’éolien en mer, sauf chez nous), La France se distingue en prévoyant de subventionner massivement pendant 20 ans, à hauteur de 1,1 milliard d’Euros par an, les 6 premiers parcs éoliens en mer attribués en 2012 et 2014, dont les travaux n’ont toujours pas commencé.

[bleu] La France voulait aider au développement d’une filière française, autour d’Alstom et Areva. Ces industriels ont abandonné, mais les engagements de subvention demeurent. Absurde.[/bleu]

Le soutien public représente au total pour les six projets attribués en 2012 et 2014 une aide d’Etat annuelle de 1,115 milliard d’Euros, soit sur toute la durée d’exploitation une [bleu]aide globale de 22,3 milliards d’Euros[/bleu].

Détail des prix garantis et aides d’Etat par projet :

  • Pour le projet de Courseulles-Plages du Débarquement : aide d’Etat annuelle de 152,5 M EUR, et une aide globale de 3,058 milliards d’Euros sur toute la durée d’exploitation (Tarif d’achat : 138,7 EUR/MWh)
  • Pour le projet de Saint-Nazaire-Pornichet-La Baule : une aide d’Etat annuelle de 178 M EUR et une aide globale de 3,56 milliards d’Euros (Tarif d’achat : 143,6 EUR/MWh)
  • Pour le projet de Fécamp-Etretat : une aide d’Etat annuelle de 180 M EUR et une aide globale de 3,6 milliards d’Euros (Tarif d’achat : 135,2 EUR/MWh)
  • Pour le projet des Iles d’Yeu et Noirmoutier : une aide d’Etat annuelle de 183,4 M EUR et une aide globale de 3,67 milliards d’Euros (Tarif d’achat : 137,0 EUR/MWh)
  • Pour le projet de Dieppe - Le Tréport : une aide d’Etat annuelle de 186,9 M EUR et une aide globale de 3,74 milliards d’Euros (Tarif d’achat : 131,0 EUR/MWh)
  • Pour le projet de Saint-Brieuc-Cap Fréhel : une aide d’Etat annuelle de 234,8 M EUR et une aide globale de 4,69 milliards d’Euros (Tarif d’achat : 155,0 EUR/MWh)

Références des chiffres cités :

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10 milliards d’impôts français vont désormais financer la rentabilité d’un fonds de pension canadien

Arromanches, le 19 mai 2020

[bleu] L’éolien en mer français ultra-subventionné est désormais la Rue de la paix du Monopoly mondial ![/bleu]

Les trois premiers projets éoliens en mer français, attribués en 2012, font l’objet d’une aide d’Etat de 510,5 M EUR par an pendant 20 ans, soit plus de 10 milliards d’Euros d’impôts français à collecter pour ces 3 projets.

Cette aide d’Etat gigantesque prend la forme d’un prix de rachat garanti par l’Etat de l’électricité produite, compris entre 135 et 144 EUR/MWh, alors que les projets européens d’éoliennes en mer, dont celui de Dunkerque, se négocient depuis 2018 autour d’un prix de marché de 45 EUR/MWh, après 10 ans d’effondrement des prix.

Depuis 4 ans, la bonne affaire attire les investisseurs nord-américains. La société Eolien Maritime France, qui a gagné ces trois contrats juteux en 2012, voit désormais son actionnariat quitter l’Europe à 50% et accueillir cette semaine le fonds de pension canadien CPP Investments, qui gère la retraite de 20 millions de Canadiens.
Initialement détenue à 60% par EDF et 40% par son homologue danois, champion du monde de l’éolien en mer, la société Eolien Maritime France bénéficiait d’un prix garanti élevé de l’Etat pour permettre à EDF d’acquérir l’expertise de son voisin Dong Energy.

Mais en 2016, EDF a réduit sa propre position et Dong Energy a disparu au profit du canadien Enbridge, spécialiste du transport de pétrole par oléoduc... Puis cette semaine, alors que les projets n’ont pas démarré, Enbridge prend déjà sa plus-value en cédant la moitié de sa participation au fonds de pension CPP Investments.
Le communiqué d’Enbridge est édifiant : "On s’attend à ce que la transaction améliore les rendements des capitaux propres de la société du projet, reflétant un accent continu sur une allocation disciplinée du capital", a déclaré Enbridge.

Ainsi, en quatre années, les aides d’Etat colossales (500 M EUR par an), financées par les taxes sur l’électricité en France, ne vont plus servir à permettre un transfert de compétence vers la France d’une industrie désormais mature, mais à assurer les rendements particulièrement élevés d’investisseurs canadiens.

Nous avons en France des difficultés à régler nos propres retraites. Pourquoi financer avec nos impôts celles des Canadiens ?

Références des chiffres cités :

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Le décret n° 2020-456 du 21 avril 2020 relatif...

Arromanches, le 23 avril 2020

Le décret n° 2020-456 du 21 avril 2020 relatif à la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) est https://www.ecologique-solidaire.go...désormais publié sur le site du Ministère de l’écologie, ici : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/programmations-pluriannuelles-lenergie-ppe

Le document central est ici, il fait 400 pages (Programmation pluriannuelle de l’énergie - PDF - 12.27 Mo) :

Deux passages méritent d’être signalés : ceux qui contredisent explicitement les engagements crus par certains pêcheurs en 2012, selon lesquels il n’y aurait pas de nouveaux parcs dans les zones choisies en 2012.

Non seulement il y aura de nouveaux parcs, dont certain beaucoup plus loin en mer (comme quoi c’est possible), mais en plus les premiers parcs risquent d’être étendus :

  • Page 134 : Calendrier des appels d’offres pour l’éolien en mer (les dates indiquées sont les dates auxquelles un lauréat sera sélectionné, en fin de procédure de dialogue concurrentiel). "Lors du lancement d’un nouveau projet, l’Etat envisagera systématiquement la réalisation d’une extension et la mise en place d’un raccordement mutualisé. Les projets attribués à partir de 2024 portent notamment sur des extensions des parcs éoliens en mer précédents, avec un raccordement mutualisé."
  • Page 219 : coûts d’adaptation du réseau [consécutif à l’installation d’éoliennes] :
    "les coûts d’adaptation du réseau représentent [...] de 10 à 20 €/MWh pour l’éolien en mer, suivant la proximité du réseau existant" [à rapprocher d’un coût de l’électricité produite] de 44 €/MWh pour le dernier appel d’offres [de Dunkerque, juin 2019])."

    Dans ces deux passages, on comprend que toute implantation existante constitue une préférence pour une future implantation, permettant de réduire d’une part les coûts d’adaptation du réseau, et sans doute aussi réduire les oppositions.

    Cela nous semble être une motivation de plus pour combattre les premiers parcs attribués en 2012, très près des côtes ( 10 à 20 km).

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L’éolien en remplacement du nucléaire entraîne la création de vingt centrales à gaz dans les sept prochaines années

Dans le document Stratégie nationale bas-carbone, publié en mars 2020 par le Ministère de la transition écologique et solidaire, on lit page 120, note 110 :

"Le Gouvernement a pris acte des études menées par RTE qui montrent que la réduction de la part du nucléaire à 50 % à l’échéance de 2025, telle que prévue dans la loi de transition énergétique pour la croissance verte, soulève d’importantes difficultés de mise en œuvre au regard de nos engagements en matière climatique. Malgré le développement volontariste des énergies renouvelables entrepris par le Gouvernement, et du fait de la faible maturité à court terme des solutions de stockage, la France serait en effet contrainte de construire jusqu’à une vingtaine de nouvelles centrales à gaz dans les sept prochaines années pour assurer la sécurité d’approvisionnement lors des pointes de consommation, conduisant à une augmentation forte et durable de nos émissions de gaz à effet de serre. L’objectif de réduire la part du nucléaire à 50% est confirmé par la loi énergie-climat à 2035, date compatible avec nos engagements en matière climatique."

Lire le document :

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Lettre au Président Macron pour l’éloignement des éoliennes en mer

Arromanches, le 20 janvier 2020

Suite au propos du 14 janvier 2020 à Pau du Président de la République (cf. notre article Emmanuel Macron : "Le consensus sur l’éolien est en train de nettement s’affaiblir dans notre pays"), nous lui avons envoyé ce courrier.

Nous rappelons notre position :

  • Sans être opposés par principe à l’éolien en mer, nous pensons que l’acceptation des populations exige que les implantations soient non visibles des côtes, à 50 km au large.
  • Une implantation à peine à 10 km des côtes au coeur des Plages du Débarquement, site mémoriel majeur du XXème siècle, n’est pas concevable et rencontre trop d’opposition pour pouvoir aboutir.
  • Un déplacement à 50 km au large des côtes normandes resterait une excellente affaire pour les industriels, et permettrait de concilier les souhaits de tous.

Retrouvez la lettre envoyée au Président de la République :

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Emmanuel Macron : "Le consensus sur l’éolien est en train de nettement s’affaiblir dans notre pays"

Pau, le 14 janvier 2020 - Table ronde à Pau "L’écologie dans nos territoires"

Lors d’une table ronde sur le thème de "l’écologie dans nos territoires" le 14 janvier 2020 à Pau, le Président de la République M. Emmanuel Macron a affirmé :

  • "Soyons lucide, la capacité à développer massivement l’éolien est réduite. [...] Le consensus sur l’éolien est en train de nettement s’affaiblir dans notre pays"
  • "Le solaire et l’hydroélectrique, ce sont le modèle français."

Retrouvez l’intervention complète du Président de la République depuis le site l’Elysée : L’intervention de M. Macron sur l’éolien commence à la minute 35:30.

Il nous reste encore à déplacer l’éolien offshore très au large des côtes françaises en général et des sites du Débarquement en particulier, et notre combat pourra prendre fin !

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Publication du rapport d’enquête parlementaire sur les énergies renouvelables.

Assemblée nationale, 26 novembre 2019

Julien AUBERT, député LR, et Marjolaine MEYNIER-MILLEFERT, députée LREM, sont respectivement Président et Rapporteure de la Commission d’enquête sur l’impact économique, industriel et environnemental des énergies renouvelables, sur la transparence des financements et sur l’acceptabilité sociale des politiques de transition énergétique.

Leur rapport a été publié ce jour, en ligne sur le site de l’Assemblée nationale, et également accessible ici en pièce jointe (rapport n°2195) :

La remise de ce rapport a conduit le député Julien AUBERT (LR) à interpeller Madame Emmanuelle WARGON, Secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, lors des questions au gouvernement (vidéo ici) :

En quelques mots, M. Julien AUBERT indique que la Commission d’enquête a établi, de façon consensuelle, que :

  • la politique de transition électrique menée actuellement ne permet pas de lutter contre le réchauffement climatique
  • il existe un véritable fouillis de financements et de taxes qui pèsent sur la facture énergétique des français et qui rendent cette transition illisible
  • les moyens financiers alloués sont disproportionnés : cette politique nous a déjà coûté 24 milliards d’Euros, et nous avons devant nous 70 milliards d’Euros pour les seuls moyens de production d’électricité, alors que les problèmes réels sont les émissions de CO2 liés aux secteurs du transport et du bâtiment
  • il est nécessaire désormais de mettre fin au financement des énergies matures comme l’éolien ou le solaire

    Le député invite le gouvernement à modifier la PPE et rééquilibrer le financement de la politique énergétique, et mettre un moratoire sur l’éolien qui fait particulièrement l’objet d’un problème d’acceptabilité sociale.

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Prix exorbitant et aides d’Etat

Arromanches, 30 août 2019

Cet été, la Commission européenne a dévoilé le nouveau tarif garanti d’achat de l’électricité produite par le parc éolien en mer de Courseulles-Arromanches, qui est de 138,7 EUR / MWh. Source (1)

Selon le Journal officiel publié quelques jours plus tard, ce tarif garanti correspond à une aide d’Etat annuelle de 152,5 M EUR, et une aide globale de 3,1 milliards d’Euros sur toute la durée d’exploitation. Source (2)

Qu’en dire ?

  • Si l’on veut être positif, cette renégociation opérée par l’Etat a déjà conduit à une économie d’environ 120 M EUR chaque année, soit 2,4 Milliards sur toute la durée du seul projet de Courseulles-Arromanches. Source (3)
  • Si l’on veut être responsable, on voit qu’il reste du chemin à faire. Le dernier projet éolien en mer attribué à Dunkerque en juin 2019 à 44 EUR / MWh montre qu’il est encore possible de réduire le soutien public de 140 M EUR par an pendant 20 ans, soit près de 3 milliards d’Euros sur toute la durée d’exploitation. Source (4)

    [bleu]Ne baissons pas les bras ![/bleu]

    Source (1) Rapport du 26 juillet 2019 - Aide d’État SA.45274 (2016/NN) — France - Parc éolien en mer de Courseulles-sur-mer

    Le document se trouve ici : https://ec.europa.eu/competition/state_aid/cases1/201933/269222_2088484_174_2.pdf et également ici en téléchargement :

    Source (2) : Journal officiel de l’Union européenne du 23 août 2019

    Le document se trouve ici : https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?qid=1575979126390&uri=CELEX:52019XC0823(01) et également ici en téléchargement :

    Source (3) : Le prix de rachat garanti est passé de 220 EUR / MWh à 138,7 EUR / MWh, avec une production annuelle estimée de 1 500 GWh pour le seul parc de Courseulles-Arromanches. Cela représente donc un peu plus de 120 M EUR / an d’économie, pendant 20 ans.

    Source (4) : En passant le tarif garanti de 138,7 à 44 EUR / MWh, le soutien public pour le seul projet de Courseulles-Arromanches, diminuerait de 142,05 M EUR par an pendant 20 ans, soit une économie de 2,84 milliards d’Euros de finances publiques sur les 20 prochaines années pour ce seul projet.

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Pourquoi faudrait-il se réjouir ?

Arromanches, le 5 août 2019

[bleu]Pourquoi faudrait-il se réjouir de la profanation du plus grand site de mémoire d’Europe ?[/bleu]

Alors que nous cherchons à protéger notre héritage historique et transmettre aux jeunes générations le souvenir des événements de juin 1944 qui ont libéré l’Europe, quel sens a le choix du cimetière marin du Débarquement pour implanter 75 éoliennes géantes sous nos yeux ?

[bleu]Pourquoi faudrait-il se réjouir de compromettre le classement UNESCO des Plages du Débarquement ?[/bleu]

Situé au centre de la zone 9 de classement "vestiges subaquatiques", qui s’étend jusqu’à 20 km des côtes, le complexe éolien en mer de Courseulles-Arromanches rend impossible tout classement.

[bleu]Pourquoi faudrait-il se réjouir des 100 kg d’aluminium qui se déversent chaque jour dans nos huîtres et coquilles Saint-Jacques ?[/bleu]

Les techniques de fondation utilisées (avec anodes "sacrificielles" en aluminium) sont un danger si près des côtes. Les éoliennes vont rejeter 38 tonnes d’aluminium chaque année en mer, c’est quand même 80 fois plus que le maximum autorisé à La Hague, à 10 km des zones d’élevage d’huîtres... Une huître filtre 100 à 400 litres d’eau de mer par jour... Vous en voulez ?

[bleu]Pourquoi faudrait-il se réjouir de payer 3 fois le prix, en subventionnant une filière désormais étrangère ?[/bleu]

L’Etat achète aux frais du contribuable l’électricité produite au prix de 160 EUR / MWh, alors que les autres parcs éoliens en mer en Europe, et même en France (Dunkerque, juin 2019) sont désormais attribués à un prix de 50 EUR / MWh. Les industriels français ont jeté l’éponge et les emplois créés sont désormais principalement étrangers, la subvention représente chaque année pendant 20 ans 80 000 EUR par emploi créé en France. Incroyable mais vrai !

[bleu]Pourquoi faudrait-il se réjouir de subir cette pollution visuelle alors que tous les projets européens sont désormais à plus 40 km des côtes, invisibles des rivages ?[/bleu]

L’Etat français engage d’ailleurs cet été 2019 le débat public pour l’implantation de nouveaux parcs éoliens dans la Manche, à plus de 35 km des côtes et avec des profondeurs de 50 mètres. S’éloigner des sites du Débarquement, c’est possible !!

[bleu]NOTRE COMBAT CONTINUE ![/bleu]

[bleu]SOUTENEZ-NOUS sur www.libre-horizon.com ![/bleu]

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Un peu d’aluminium dans votre assiette ?

[bleu]Aidez-nous à contester ce projet pour le déplacer beaucoup plus au large !![/bleu]

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Leçon de manipulation : "l’effet de gel"

Arromanches, le 4 août 2019

L’effet de gel fait partie des biais cognitifs étudiés et documentés par M. Daniel Kahneman, Prix Nobel (2002) d’économie (travaux sur l’économie comportementale)

Une fois connu, l’effet de gel devient également une technique de manipulation décrite dans le Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens (1987, Robert-Vincent JOULE, Jean-Léon BEAUVOIS).

Il s’agit d’[bleu]obtenir une décision[/bleu], basée sur des [bleu]fondements qui se révèlent inexacts par la suite[/bleu], et sans lesquels la décision n’aurait pas été prise au départ.

L’effet de gel décrit le phénomène couramment observé de [bleu]maintien de la décision d’origine[/bleu], alors que les [bleu]fondements clés de cette décision ont disparu[/bleu].

Bien expliquée, la théorie de l’effet de gel est parfaitement compréhensible. Chacun peut se souvenir quand il s’est laissé prendre la dernière fois... Le tout, c’est d’être conscient que c’est une technique classique de manipulation !

Pour le projet éolien en mer de Courseulles-Arromanches, nous sommes clairement ici dans un exemple d’effet de gel. Le projet en effet a été "accepté" par les pouvoirs publics et une partie de la population grâce à différentes promesses :

  • la promesse de création d’une filière industrielle française, désormais abandonnée.
  • la promesses de milliers d’embauches, désormais totalement revue à la baisse et finalement principalement à l’étranger.
  • la promesse d’une implantation bien au large, en réalité très visible des côtes
  • la promesse de compatibilité avec un Classement Unesco, alors que l’implantation est au beau milieu de la zone protégée n°9 "vestiges subaquatiques", totalement rédhibitoire pour un classement
  • la promesse que ce sera le seul parc éolien en mer devant le Calvados, pour ne pas gêner les pêcheurs, alors que l’enquête publique vient de démarrer en 2019 pour trouver de nouvelles implantations en baie de Seine, en Normandie
  • la promesse d’un coût public raisonnable, en réalité 3 fois plus cher que chez nos voisins allemands et danois ou même à Dunkerque (attribué en juin 2019)

    [bleu]Et pourtant, on persiste ?![/bleu]

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Attribution de l’appel d’offres éolien en mer de Dunkerque, 3 fois moins cher qu’à Courseulles

Arromanches, le 17 juin 2019

Le ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, s’est déplacé vendredi dernier (14 juin 2019) à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Il a annoncé que le consortium mené par l’électricien français EDF, l’allemand Innogy et le canadien Enbridge avait remporté le projet de champ éolien en mer situé au large de Dunkerque (Nord), d’une puissance installée de 600 MW.

La Commission de régulation de l’énergie a publié sur son site internet le rapport de synthèse, dans sa version publique, de l’appel d’offres (Dialogue concurrentiel n°1/2016 portant sur des installations éoliennes de production d’électricité en mer dans une zone au large de Dunkerque).

Accès au rapport :

Ce rapport indique :

  • Que huit candidats ont déposés une offre, dont EDF, ENGIE, TOTAL
  • Que tous les candidats ont présenté des éoliennes de puissance comprise entre 12 et 13 MW.
  • Tous les candidats évaluent un productible de l’ordre de 3 950 et 4 150 heures équivalent pleine puissance, soit 45% à 47% du temps.
  • Les offres présentent des tarifs de référence compris entre 44 et 60,95 €/MWh
  • Le tarif de référence proposé par le groupement EDF est de 44 €/MWh
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L’éolien offshore, l’arnaque aux emplois, acte III

Arromanches, le 7 février 2019

[bleu]En deux mots ?[/bleu]

Que coûte une promesse non tenue de création d’emplois ? 50 Millions d’Euros.

Que rapportent les contrats éoliens offshore gagnés sur cette fausse promesse ? 1,25 milliards d’Euros de subvention publique par an, pendant 20 ans.

[bleu]En détail, le déroulé de la pièce : [/bleu]

[bleu]L’Acte I, en 2012[/bleu] : c’était le temps des appels d’offres pour les premiers parcs éoliens en mer. Pour gagner, les industriels promettent 10 000 emplois directs. Personne ne se demande ce que ça coûte, mais le Ministère de l’environnement peut faire un beau communiqué (i), 10 000 emplois, ça impressionne ! Et les industriels gagnent ces contrats de vingt ans, d’une valeur de ... plusieurs dizaines de milliards d’Euros.

[bleu]L’acte II, c’est en 2018, quand on réalise vraiment ce que ça coûte[/bleu]. Il a fallu 6 ans mais enfin ça arrive. Là, le président Macron annonce une renégociation en fanfare, pour économiser 40% des subventions à ces contrats jugés très juteux. Au final, il reste tout de même 1,2 milliards d’Euros (ii) de subventions publiques par an pendant 20 ans ! La filière industrielle promet désormais 15 000 emplois créés en France (iii), mais cela représente encore 80 000 EUR de subvention annuelle par emploi créé ou maintenu. C’est un peu cher non ? Personne ne fait la règle de trois. Circulez, y-a-rien-à-voir. Si nos dirigeants politiques savaient compter, ça se saurait.

[bleu]L’acte III, c’est aujourd’hui, l’abandon des promesses[/bleu]. Finalement, en février 2019, les industriels reviennent sur les créations d’emploi. General Electric en tête vient de faire son coming out : 470 suppressions de postes en France, titrait Les Echos le 22 janvier 2019 (iv). Cette semaine, c’est une autre promesse, plus récente, qui tombe à l’eau : "General Electric n’aura créé en France que 25 emplois nets, au lieu des 1000 promis lors du rachat de la branche énergie d’Alstom, en 2015, selon les calculs de Bercy" lit-on dans les Echos du 6 février 2019 (v). Montant de l’amende : 50 Millions d’Euros. Le prix du mensonge pour gagner un contrat de plusieurs milliards....

Une bonne pièce de théâtre dure en général cinq actes. Une mauvaise farce rarement plus de trois. Espérons le baisser de rideau.

Et pour les amateurs de remake, c’est le même (mauvais) scénario que pour l’éolien terrestre :

La filière de l’éolien terrestre s’est développée depuis 20 ans avec d’importantes subventions, au motif que pour lancer une filière industrielle en France, la, puissance publique doit l’aider ; il faut donc beaucoup de subventions au début, mais plus tard, ne vous en faites pas, il y aura plein d’emplois et ce sera rentable, c’est merveilleux.

20 ans après, aujourd’hui donc, la filière revendique 17 000 emplois directs et indirects en France (vi). Bravo ! Elle reçoit en contrepartie une subvention publique de 1,5 milliards d’Euros chaque année, encore aujourd’hui (vii). Cela représente 88 000 EUR de subvention publique par an pour chaque emploi créé ou maintenu de cette filière, encore 20 ans après son démarrage. Hors de prix ? Absurde ? Les deux mon capitaine.

Mais comment est-ce possible ? Tout simplement parce que cette industrie est finalement à 99% étrangère !! Les usines et les emplois sont créés chez nos voisins européens (viii) avec les subventions françaises, il n’y a en France que des revendeurs et des installateurs, du grand art !

Et on s’apprête à refaire pareil sur l’offshore. Que dire ?...

[bleu]La bonne nouvelle, c’est que le vent tourne ![/bleu]

A l’occasion du grand débat national, ce thème est très intensément débattu, et la « fin des subventions à l’éolien » est arrivée en tête des contributions les plus votées dans la catégorie « transition écologique ».

[bleu]Ne baissons pas les bras !![/bleu]

Sources :

(i) Communiqué du Ministère de l’environnement - 6 avril 2012 - Désignation des lauréats du premier appel d’offres "éolien en mer"

Extrait : "La sélection de ces lauréats permet dès à présent le déploiement d’une puissance totale de près de 2 000 MW, un investissement de 7 milliards d’euros, et la création de 10 000 emplois industriels directs dans les régions Pays-de-la-Loire, Bretagne, Basse-Normandie
et Haute-Normandie."

Accessible à l’adresse : http://www.libre-horizon.com/spip.php?article254

(ii) Les Echos - 20 juin 2018 - Eolien en mer : Macron annonce une économie de 15 milliards sur les aides

En synthèse : le gouvernement annonce que le prix de rachat garanti va baisser à 160 EUR / MWh au lieu de 220 EUR / MWh. La subvention publique passe à 1,25 milliards d’Euros par an pour les six parcs éoliens en mer, pendant vingt ans.

Accessible à l’adresse : http://www.libre-horizon.com/spip.php?article369

(iii) Tribune des industriels de l’éolien offshore français publiée dans le Figaro le 14 mars 2018 : "Transition énergétique : La France va-t-elle encore rater un rendez-vous décisif ?"

Extrait : "Les six premiers parcs éoliens maritimes français [...] doivent permettre de créer 15 000 emplois industriels."

Accessible à l’adresse : http://www.libre-horizon.com/article359

(iv) Les Echos - 22 janvier 2019 - General Electric envisage jusqu’à 470 suppressions de postes en France

Accessible à l’adresse : http://www.libre-horizon.com/article374

(v) Le Figaro - 6 février 2019 - General Electric paiera les 50 millions de pénalités pour ne pas avoir créé d’emplois

Accessible à l’adresse : http://www.libre-horizon.com/article375

(vi) Site internet de France Energie Eolienne, association qui représente les professionnels de l’éolien depuis 1996 et est le porte-parole de l’éolien en France.

Extrait : "En 2017, 17 100 emplois directs et indirects ont été recensés sur la chaîne de valeur au total"

Lien direct : https://fee.asso.fr/economie-et-emplois/leolien-une-energie-qui-cree-des-emplois-tous-les-jours/

(vii) Communiqué du 28 juillet 2017 de la CRE (Commission de régulation de l’énergie)

Extrait : "L’évaluation des charges de service public pour 2018 est de 7 938 M€, à 69 % pour le soutien aux énergies renouvelables (ENR), dont 19 % pour l’éolien", ce qui représente 1,508 milliard d’Euros pour l’année 2018

Accessible à l’adresse : http://www.libre-horizon.com/article340

(viii) Parts de marché par constructeur et performances du secteur éolien en 2017, Site internet de France Energie Eolienne

A plus de 99%, les constructeurs des éoliennes installées en France sont étrangers : Vestas (Danemark), Enercon (Allemagne), Senvion (Allemagne), Siemens Gamesa (Allemagne / Espagne), Nordex (Allemagne / Danemark), General Electric (Etats-Unis), Vensys (Allemagne)

Lien direct : https://fee.asso.fr/actu/parts-de-marche-par-constructeur-et-performances-du-secteur-eolien-en-2017/

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Nos caisses sont vides, appel aux dons !

Arromanches, le 26 août 2018

Nous avons tenu notre AG annuelle à Crépon vendredi dernier (cf. compte-rendu ici), et avons pu faire un bilan de nos actions de l’année :

  • Actions en justice (3 procédures, dont 2 encore en cours)
  • Actions auprès des institutionnels : de la région (Hervé MORIN, président et François-Xavier PRIOLLAUD, vice-président), de notre député (Bertrand BOUYX), du gouvernement (lettre ouverte au Premier ministre et à Nicolas HULOT)
  • Actions de communication : newsletter, site web (30 000 visites depuis le lancement)
  • Sensibilisation de la population sur l’emplacement prévu du complexe éolien en mer au milieu de la "zone 9 - vestiges subaquatiques" du Classement Unesco, compromettant totalement celui-ci
  • Sensibilisation de la population sur les rejets d’aluminium en mer (100 kg par jour !) et l’effet sur les huîtres, les coquilles saint-jacques et les poissons de la région... (en savoir plus ici)
  • Sensibilisation de la population sur le montant de la subvention publique qui reste exorbitant, malgré la renégociation annoncée par Emmanuel Macron en juin 2018 : on continue à payer 3 fois le prix des allemands, alors que leurs éoliennes en mer sont beaucoup plus éloignées des côtes (60 km en moyenne) que les nôtres (10 km)
  • Nous enverrons un compte-rendu plus détaillé début septembre par newsletter

    [rouge]Bref, beaucoup d’actions entreprises et à poursuivre, mais ... les caisses sont vides !! Aidez-nous maintenant, on a besoin de votre soutien pour financer nos recours en justice !
    [/rouge]

    [rouge]Si chaque sympathisant nous donne 10 EUR, nous pouvons poursuivre notre combat !
    [/rouge]

    Nos dépenses sont exclusivement

  • des frais d’avocat pour les trois recours engagés : 95% des dépenses
  • des moyens de communication (impressions de tracts, banderoles, etc.) : 5% des dépenses

[rouge]Pour votre cotisation, c’est ici ![/rouge]

Le plus simple est de [bleu marine]cotiser directement en ligne[/bleu marine], de façon 100% sécurisée !

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Association LIBRE HORIZON - Don SPPEF pour les recours

La Petite Ferme de Maronnes

14960 Meuvaines

* SPPEF : Société pour la Protection des Paysages et de l’Esthétique de la France. Libre Horizon et la SPPEF ont une convention qui permet à nos adhérents de bénéficier d’une réduction de l’impôt sur le revenu à hauteur de 66% du don affecté au recours contre ce complexe éolien des plages du Débarquement

Si vous nous envoyez un chèque de 60 EUR, il vous en coûtera réellement 20 !

Si vous faites un don en ligne de 150 EUR, il vous en coûtera réellement 50 !

(Article 200 du Code général des impôts : la réduction d’impôt sur le revenu est égale à 66 % du montant du don dans la limite de 20 % du revenu imposable).

[rouge]Nous vous remercions énormément de votre soutien ![/rouge]

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Bientôt de l’aluminium dans nos assiettes !

Arromanches, le 25 août 2018

Au cours de l’assemblée générale annuelle de Libre Horizon le 24 août 2018 à Crépon, beaucoup de question ont été posées sur les rejets d’aluminium provoqués par les fondations des éoliennes en mer.

Nous revenons sur ce sujet car l’assemblée n’y croyait pas.

Et pourtant, c’est bien vrai !

Si la centrale nucléaire de la Hague a l’interdiction de rejeter en mer plus de 500 kg d’aluminium par an, [bleu]nos 75 éoliennes reverseront de façon certaine 38 tonnes d’aluminium chaque année, soit plus de 100 KG PAR JOUR ! . C’est quand même [bleu]80 fois plus que le maximum autorisé à La Hague[/bleu]...[/bleu]

[bleu]Vous voulez des huîtres ? C’est bon une huître, ça filtre 100 à 400 litres d’eau de mer par jour...[/bleu]

Vous voulez des coquilles saint-jacques ? ou les bons poissons de la région ?

Et sinon, vous voulez toujours vous baigner ? Avec vue sur 75 usines éoliennes en mer juste devant vous ...

[bleu]Bonnes vacances et bon appétit ! Vous pouvez aussi passer vos vacances à La Hague, c’est moins dangereux...[/bleu]

Pour les sceptiques, les références précisent sont ci-dessous :

[bleu]La centrale nucléaire de La Hague a l’interdiction de rejeter en mer plus de 500 kg d’aluminium par an.[/bleu]

Arrêté du 11 janvier 2016 portant homologation de la décision n° 2015-DC-0536 de l’Autorité de sûreté nucléaire du 22 décembre 2015 fixant les valeurs limites de rejet dans l’environnement des effluents liquides et gazeux des installations nucléaires de base nos 33 (UP2-400), 38 (STE2 et AT1), 47 (ELAN II B), 80 (HAO), 116 (UP3-A), 117 (UP2-800) et 118 (station de traitement des effluents STE3) exploitées par AREVA NC sur le site de La Hague (département de la Manche)

On peut lire, en Section 3 : Limites de rejet des effluents liquides

[Areva-LH 95] Les rejets d’effluents liquides émis par la conduite de rejet en mer respectent les limites de flux définies ci-après : Aluminium : 500 kg / an

[bleu]Les 75 éoliennes de Courseulles-Arromanches rejetteront 38 TONNES d’ALUMINIUM en mer CHAQUE ANNEE.[/bleu]

Source : Autorité environnementale - Rapport du 25 mars 2015 relatif au Parc éolien offshore de Courseulles (on le retrouve ici)

Page 7 : "Afin de limiter la corrosion des fondations, un dispositif de protection cathodique est mis en œuvre à l’aide d’anodes dites sacrificielles composées à 95 % d’aluminium, à 5 % de zinc et de quelques autres éléments métalliques en quantité inférieure à 0,1 % (mais leur nature n’est pas détaillée). Elles ont une masse d’environ 15 tonnes par fondation."

Page 24 : "Les anodes sacrificielles permettent de réduire la corrosion des éléments métalliques des éoliennes. Leur masse est de 15 tonnes par fondation. Leur durée de vie est de 25 années. Il est prévu que leur masse résiduelle en fin de vie est de 15 % de leur masse initiale, ce qui correspond à un [bleu]transfert d’aluminium dans l’eau d’environ 100 kg/jour pendant 25 ans.[/bleu]"

Petit calcul mental donc : 12 750 kg d’aluminium par éolienne déversés en mer sur 25 ans, ça fait 510 kg par an par éolienne, soit pour l’ensemble du parc (75 éoliennes) : 105 kg par jour, 38 tonnes par an, 956 tonnes en 25 ans.

[rouge]Aidez-nous maintenant, on a besoin de votre soutien !
[/rouge]

Vos cotisations et vos dons nous permettent de poursuivre nos actions en justice, il ne faut pas lâcher !

[rouge]Pour votre cotisation, c’est ici ![/rouge]

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Don défiscalisé en ligne (supérieur à 30 EUR) sur le site de la SPPEF* : cliquez ici et choisissez la rubrique "Plages du Débarquement"

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Association LIBRE HORIZON - Don SPPEF pour les recours

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Si vous nous envoyez un chèque de 60 EUR, il vous en coûtera réellement 20 !

Si vous faites un don en ligne de 150 EUR, il vous en coûtera réellement 50 !

(Article 200 du Code général des impôts : la réduction d’impôt sur le revenu est égale à 66 % du montant du don dans la limite de 20 % du revenu imposable).

Nous vous remercions énormément de votre soutien !

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AG annuelle de Libre Horizon le 24 août 2018

Arromanches, le 24 août 2018 - [rouge]Article en cours de rédaction[/rouge]

Nous avons tenu notre assemblée générale annuelle ce matin à Crépon (Calvados).

Merci aux adhérents présents et représentés, et à tous ceux qui nous maintiennent leur soutien !

Nous avons pu faire un bilan de nos actions de l’année :

  • Actions en justice (3 procédures, dont 2 encore en cours)
  • Actions auprès des institutionnels : de la région (Hervé MORIN, président et François-Xavier PRIOLLAUD, vice-président), de notre député (Bertrand BOUYX), du gouvernement (lettre ouverte au Premier ministre et à Nicolas HULOT)
  • Actions de communication : newsletter, site web (30 000 visites depuis le lancement)
  • Sensibilisation de la population sur l’emplacement prévu du complexe éolien en mer au milieu de la "zone 9 - vestiges subaquatiques" du Classement Unesco, compromettant totalement celui-ci
  • Sensibilisation de la population sur les rejets d’aluminium en mer (100 kg par jour !) et l’effet sur les huîtres, les coquilles saint-jacques et les poissons de la région... (en savoir plus ici)
  • Sensibilisation de la population sur le montant de la subvention publique qui reste exorbitant, malgré la renégociation annoncée par Emmanuel Macron en juin 2018 : on continue à payer 3 fois le prix des allemands, alors que leurs éoliennes en mer sont beaucoup plus éloignées des côtes (60 km en moyenne) que les nôtres (10 km)

    Nous enverrons un compte-rendu plus détaillé début septembre par newsletter

    Bref, beaucoup d’actions entreprises et à poursuivre, mais ... les caisses sont vides !! Aidez-nous maintenant, on a besoin de votre soutien pour financer nos recours en justice !

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La faculté d’annulation des projets éoliens en mer revient à l’Assemblée

Arromanches, le 18 juin 2018

La semaine dernière, la Commission spéciale de l’Assemblée nationale, chargée d’examiner le projet de loi pour un État au service d’une société de confiance, a adopté l’amendement du gouvernement portant sur l’article 34.

Voir le texte de l’amendement (amendement n°120) :

La portée de l’amendement est la suivante :

  • permettre à l’Etat de renégocier à la baisse les conditions de rémunération de l’opérateur retenu, afin de bénéficier des baisses de coûts liées aux progrès techniques et à l’évolution des prix de marché.
  • Permettre également à l’Etat de retirer sa décision d’attribution du marché à l’opérateur initialement retenu, en cas d’échec des négociations.

    Cette double faculté (renégociation ou annulation) porte notamment sur le contrat de Courseulles-Arromanches, attribué en 2012.

    On peut lire textuellement dans cet amendement du Gouvernement :

    "Le tarif accordé à ces installations est très élevé (entre 180 et 230 euros/MWh) et ne correspond plus aux prix actuels de l’éolien en mer, entrainant des rémunérations excessives pour les candidats retenus."

    "Les prix des parcs éolien en mer ayant fortement baissé, l’État cherche à réduire le coût de soutien public des projets tout en confortant la filière. [...] Si la renégociation des contrats n’était pas possible, une des options pourrait être de mettre fin à ces projets et de relancer une nouvelle procédure dans les meilleurs délais afin de pleinement profiter des améliorations technologiques et d’obtenir de meilleurs coûts."

    La discussion en séance publique de cet amendement est planifiée entre le mardi 26 juin 2018 et le jeudi 28 juin 2018.

    Ne lâchons rien, on va gagner !

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Notre lettre ouverte au Premier Ministre

Télécharger la lettre ouverte au format PDF :

Arromanches-Les-Bains, le 6 juin 2018

Monsieur le Premier Ministre,

Vous avez annoncé ces dernières semaines votre intention de revoir les conditions d’attribution des six premiers projets de parc éolien en mer français. Ces contrats attribués en 2012 et 2014 n’ont pas encore donné lieu aux premiers travaux d’installation en mer, ce qui permet encore de prendre des décisions importantes sans subir la pression des coûts déjà engagés.

Les dernières années ont connu des évolutions significatives des techniques et des positionnements industriels qui ont totalement modifié l’équation économique des projets éoliens en mer en Europe.

Notre association Libre Horizon se préoccupe en particulier du complexe éolien offshore projeté devant le port artificiel d’Arromanches, en plein milieu de la zone maritime proposée à l’inscription des Plages du Débarquement sur la liste du Patrimoine Mondial de l’Unesco. Nous venons de tous horizons, sommes de sensibilités politiques différentes, dans des domaines professionnels multiples, et parfaitement conscients des enjeux écologiques de notre pays et de notre planète.

Notre opposition se veut constructive depuis l’origine, en proposant des lieux d’implantation alternatifs, plus éloignés des côtes et donc hors de vue des rivages, comme le font désormais tous nos voisins européens.

Sans contester l’opportunité en 2012 de l’attribution de ce contrat, il nous semble nécessaire de rappeler que la plupart des arguments de l’époque sont aujourd’hui caducs :

  • L’ambition initiale de créer une [bleu]filière industrielle française[/bleu] de l’éolien offshore est désormais, de fait, [bleu]abandonnée[/bleu]. En effet, Alstom et Areva étaient à l’époque les deux industriels engagés pour la production de turbines de nouvelle génération ; ils ont été choisis dans les 6 contrats attribués en 2012 et 2014. Ces deux acteurs français ayant renoncé à conserver ces activités, il nous semble voir se reproduire ce qui s’est passé dans l’éolien terrestre, récemment critiqué par la Cour des comptes : les subventions à cette filière profitent exclusivement aux industriels étrangers .
  • Le [bleu]montant élevé des contrats[/bleu] devait permettre de financer un [bleu]transfert d’expertise vers la France[/bleu] de la part des leaders européens, [bleu]qui n’aura pas lieu[/bleu]. Ainsi, le consortium Eolien Maritime France retenu dans 3 projets était constitué à 60% d’EDF Energies Nouvelles et 40% du leader danois DONG, choisi pour sa position établie dans l’éolien offshore et son réseau de sous-traitants en Europe . Dong a finalement cédé en 2016 sa participation dans le contrat au canadien Enbridge, spécialiste du transport de pétrole par oléoduc, qui reconnaissait alors "ces investissements très attractifs" du fait des prix de rachat garanti particulièrement élevés .
  • [bleu]Le montant de la subvention publique[/bleu] accordée à ces projets devient totalement [bleu]disproportionné[/bleu]. La Cour des Comptes et la Commission de régulation de l’énergie rappelaient dernière-ment que la charge publique de soutien à l’éolien offshore représenterait 2 milliards d’Euros par an pendant 20 ans, du fait d’un prix de rachat garanti supérieur à 200 EUR par MWh . Par comparaison, du fait de l’évolution des technologies depuis 10 ans, les contrats éoliens offshore sont actuellement attribués par les pays de l’Europe du Nord entre 50 et 80 EUR par MWh, et parfois même sans subvention publique (Pays-Bas, Allemagne) .
  • [bleu]Le bilan social est également dérisoire[/bleu] : l’argument principal des attributaires français de ces projets devient la promesse de création de [bleu]15 000 emplois[/bleu] pour cette nouvelle filière . Or ce chiffre, rapporté aux 2 milliards de subvention publique consentis chaque année pendant 20 ans, révèle le coût prohibitif de ces projets : [bleu]chaque emploi[/bleu] créé serait ainsi [bleu]subventionné[/bleu] à hauteur de [bleu]130 000 EUR chaque année[/bleu] par le contribuable pendant 20 ans. Assurément, nous pouvons trouver de biens meilleurs rendements sociaux aux investissements publics, y compris dans le développement d’énergies propres en France.
  • Enfin, le projet éolien prévu devant Courseulles et Arromanches constitue selon nous une profanation du [bleu]cimetière marin du Débarquement[/bleu] en Normandie. Nous célébrerons dans un an jour pour jour le 75ème anniversaire de cette opération qui a ramené la paix en Europe, et serons sur le point de recevoir la réponse de l’UNESCO à la candidature française pour l’inscription des Plages du Débarquement de 1944 en Normandie sur la liste du Patrimoine Mondial de l’Humanité. Il est inconcevable que [bleu]l’UNESCO[/bleu] donne suite positivement à notre candidature en positionnant [bleu]en plein milieu des sites proposés[/bleu] (zone 9 : vestiges subaquatiques , jusqu’à 20 km des côtes), un complexe éolien majeur.

    Cette inscription UNESCO serait pour notre territoire normand une magnifique opportunité de poursuivre le développement du tourisme de mémoire dans notre région, avec les milliers d’emploi durables, non délocalisables et non subventionnés qu’il occasionnerait.

    En vous remerciant pour votre attention et vos décisions éclairées sur ce sujet, je vous prie, Monsieur le Premier Ministre, de bien vouloir agréer l’expression de mes respectueuses salutations.

Elsa Joly, Présidente de Libre Horizon

Notes et références de pied de page dans la version PDF :

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La Cour des comptes rend son rapport, accablant sur l’éolien en mer français

Paris, 18 avril 2018

La Cour des comptes publie sur son site son rapport "Le soutien aux énergies renouvelables"

Quelques extraits :

"La France ne compte aujourd’hui aucun ensemblier d’éoliennes terrestres et a perdu ses champions sur l’éolien offshore. Ainsi, après s’être lancé en 2007 dans l’éolien en mer, Areva a cédé, en septembre 2016, ses activités à l’entreprise Gamesa, son partenaire espagnol dans la co-société Adwen. [...] L’usine de fabrication d’éoliennes de Saint-Nazaire d’Alstom, a quant à elle été reprise par General Electric fin 2015. Les turbines installées proviennent de grands constructeurs étrangers."

"La filière de l’éolien offshore posé en mer a quant à elle exclusivement été soutenue via des appels d’offres. [...] Les deux appels d’offres conclus en 2011 et 2013 ont conduit à l’octroi d’un tarif d’achat de 217 et 212 €/MWh en 2022. [...] Lorsque ces projets entreront en fonctionnement, leurs charges représenteront, selon la CRE, 2,0 Md€/an, [...] pour [...] 2 % de la production française d’électricité."

Lire le rapport complet :

Dans la presse sur ce thème :

Les Echos.fr - 18 avril 2018 - Energie verte, la Cour des comptes dresse un bilan très critique

L’Usine Nouvelle - 18 avril 2018 - La Cour des comptes épingle les aides de l’Etat aux énergies renouvelables

Les Point - 18 avril 2018 - Énergies renouvelables : la charge sévère de la Cour des comptes

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Le Gouvernement ouvre une voie au Sénat permettant l’annulation du projet éolien en mer des Plages du Débarquement

Arromanches, le 10 mars 2018

Mardi prochain, le 13 mars 2018 à 14h30, le Sénat entame l’examen du projet de loi, adopté par l’Assemblée nationale, pour un État au service d’une société de confiance (Voir le projet de loi en cliquant sur ce lien).

Jeudi dernier, le 8 mars 2018, un amendement a été présenté par le Gouvernement, portant sur l’article 34 (voir cet amendement sur le site du Sénat en cliquant ici)

Texte complet de l’amendement :

La portée de l’amendement est la suivante :

  • permettre à l’Etat de renégocier à la baisse les conditions de rémunération de l’opérateur retenu, afin de bénéficier des baisses de coûts liées aux progrès technique et à l’évolution des prix de marché.
  • Permettre également à l’Etat de retirer sa décision d’attribution du marché à l’opérateur initialement retenu, dès lors que le contrat d’obligation d’achat ou de complément de rémunération n’a pas encore été signé. Dans ce cas, l’opérateur ne reçoit pas d’autre indemnisation que le remboursement des coûts engagés depuis le moment de l’attribution du marché.

    Cette double faculté (renégociation ou annulation) porte également sur les marchés déjà attribués (notamment celui de Courseulles-Arromanches, en 2012), et dont le contrat d’obligation d’achat ou de complément de rémunération n’a pas encore été signé (celui est aussi le cas du projet de Courseulles-Arromanches).

    On peut lire textuellement dans cet amendement du Gouvernement :

    "Le tarif accordé à ces installations [NB : attribuées en 2012] est très élevé et ne correspond plus aux prix actuels de l’éolien en mer, entraînant des rémunérations excessives pour les candidats retenus."

    "Les prix des parcs éolien en mer ayant fortement baissé, l’État cherche à réduire le coût de soutien public des projets tout en confortant la filière éolien en mer. [...] Si la renégociation des contrats n’était pas possible, une des options pourrait être de mettre fin à ces projets et de relancer une nouvelle procédure dans les meilleurs délais afin de pleinement profiter des améliorations technologiques."

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La CRE dévoile le coût délirant des projets éoliens en mer

Depuis quelques jours, le gouvernement semble réagir au prix exorbitant des projets éoliens offshore, sans doute suite aux articles des Echos et du Figaro des dernières semaines qui reprennent les informations de la CRE (Commission de régulation de l’énergie). Ce communiqué de presse du 28 juillet 2017, en plein été, était passé un peu inaperçu....

Pourtant, quelques lignes avait fait du remous... La CRE communiquait l’évaluation des charges de service public liées à la subvention des projets "Energies Renouvelables"

On peut y lire :

Au-delà des impacts budgétaires sur les prochaines années, une attention particulière doit être portée à l’engagement financier total : "Les appels d’offres pour le développement des ENR lancés depuis 2011 [...] devraient représenter 40,7 Md€ de charges sur la durée de vie des contrats pour le seul éolien offshore".

Lire le communiqué de presse de la Commission de régulation de l’énergie (CRE)

[bleu]Dérapage financier ou scandale complet ?
[/bleu]

En 2012, les communiqués les plus optimistes de EDF et du Ministère de l’Ecologie parlaient de 7 500 emplois pour les 3 premiers contrats attribués à EDF. Trois autres contrats ont été attribués depuis (2 à Engie, 1 à l’espagnol Iberdrola), et les communiqués - a priori optimistes - des industriels parlent désormais de 15 000 emplois pour cette filière.

Selon la CRE, le coût total de la subvention est de 40,7 milliards sur 20 ans. Soit 2 milliard par an, pour in fine créer et entretenir 15 000 emplois au maximum.

[bleu]Cela veut dire que L’ETAT SUBVENTIONNE CHAQUE EMPLOI à hauteur de 133 000 EUR CHAQUE ANNÉE !![/bleu]

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Pourquoi payer 140 EUR ce qui en vaut désormais 50 ?

Arromanches, le 6 janvier 2018, mis à jour le 30 juin 2018, puis le 31 mars 2023

En mars 2023, la France s’aligne enfin sur les bonnes pratiques observées depuis 10 ans dans les autres payés d’Europe : construire des parcs éoliens en mer à plus de 30 km des côtes, et sans subvention publique.

Les allemands attribuent depuis 2017 des parcs éoliens offshore à plus de 50 km des côtes et 30 mètres de profondeur, sans subvention publique. Le prix de l’électricité y ressort inférieur à 50 EUR le MWh.

Les britanniques ont attribué en septembre 2017 un contrat éolien offshore à 22 km au large de l’Ecosse pour un prix garanti de 63 EUR le MWh.

Les belges ont renégocié à la baisse (oct. 2017) le montant de leurs concessions récemment attribuées (à 40 km des côtes), à 79 EUR / MWh.

La France persiste en revanche à subventionner massivement (20 milliards d’Euros sur 20 ans) les six premiers parcs éoliens en mer à 10 km des côtes, 20 mètres de profondeur, pour un prix de l’électricité résultant de 140 EUR le MWh.

POURTANT, c’est désormais POSSIBLE ! La France vient d’attribuer à EDF, le 27 mars 2023, le projet éolien en mer "Centre Manche 1" à 35 km des côtes et sans subvention, grâce à un tarif de rachat garanti de l’électricité de 45 EUR / MWh.

[bleu]Pourquoi un tel écart de prix ?[/bleu]

En 2011, l’ambition française était de développer une filière nationale, autour d’Areva et Alstom. Des prix élevés permettaient d’une part à ces industriels d’investir dans le développement de turbines éoliennes, et d’autre part de financer le développement d’une expertise d’opérateur en mer pour EDF et ENGIE. Ce transfert d’expertise se faisait notamment grâce aux alliances avec le danois DONG, un des leaders mondiaux du secteur.
Mais depuis, cette filière française a été abandonnée : Alstom et Areva jettent l’éponge, au profit des allemands et des américains.

De surcroît, le danois DONG a revendu son contrat au canadien Enbridge et est sorti du projet !

Les prix allemands imbattables sont réalisés par cet industriel danois Dong, qui a le savoir-faire pour réaliser des complexes éoliens en mer loin des côtes, en profondeur, et sans besoin de subvention.

EDF et Dong s’étaient associés en 2011 pour répondre et gagner les trois premiers appels d’offres français. Les communiqués de l’époque saluaient cette alliance qui allait permettre de développer rapidement une expertise française... Et puis Dong a vendu ses contrats français en mai 2016 à Enbridge, industriel canadien spécialisé dans le transport de pétrole par oléoduc. Finalement, le prix élevé est resté mais va servir à développer une expertise canadienne aux frais du contribuable français.

Dernier argument : Pour créer des emplois. En 2012, les communiqués les plus optimistes des industriels et du gouvernement parlaient de 7 500 emplois. Aujourd’hui, la filière promet 15 000 emplois. Dur à croire... Mais soit ! Dans ce cas, la subvention de 1,25 milliard par an représenterait alors 85 000 EUR par emploi et par an de charge publique. Est-ce raisonnable ?

[bleu]Pourquoi alors persister dans ce projet absurde, qui par ailleurs abîme nos paysages côtiers et les plages du Débarquement en particulier ? [/bleu]

Oui pourquoi ? Personne n’a la réponse.

[bleu]Mais si nous voulons vraiment la révolution écologique,[/bleu]

[bleu]Si nous voulons vraiment des emplois dans l’éolien offshore,[/bleu]

[bleu]Si nous voulons vraiment payer le bon prix de l’électricité verte,[/bleu]

[bleu]Et si nous ne voulons pas favoriser l’affairisme et les soupçons de corruption,[/bleu]

[bleu]Alors pour le prix de ces six projets, faisons plutôt 12 parcs éoliens offshore invisibles à 50 km des côtes, sans subvention publique ! Nous serons tous d’accord ET C’EST DESORMAIS POSSIBLE !![/bleu]

[bleu]Sources[/bleu]

Pour la France :

Appel d’offres (2011-2012) portant sur des installations éoliennes de production d’électricité en mer en France Métropolitaine

Attribution en avril 2012 par le Ministère de l’écologie des trois complexes éoliens en mer (Fécamp, Saint-Nazaire, Courseulles-Arromanches) à EDF Energies Nouvelles (60%) alliée au danois Dong (40%)

Communiqué EDF avril 2012 : 7 500 emplois promis pour les 3 parcs éoliens de Saint-Nazaire, Fécamp et Courseulles-Arromanches

Avis de la Commission de régulation de l’énergie (5 avril 2012)
"La puissance des projets concernés s’élève à 1 928 MW, pour une production annoncée de 6,8 TWh. Les charges de service public en résultant atteindraient environ 1,1 Md€2 par an à partir de 2020, ce qui correspond à un surcoût annuel de 160 € par MWh produit. Sur la base d’un prix de marché de 66,5 €/MWh en 2020 (correspondant à une évolution des prix de marché de 3 % par an)"

Article Le Figaro - 27 mars 2023 - Le plus grand parc éolien français, au large de la Normandie, attribué à EDF

Article Libre Horizon et carte : EDF gagne le nouveau projet en mer à 35 km de Barfleur, FUSIONNONS LES PROJETS !

Pour l’Allemagne :

Article Les Echos - 18 avril 2017 - Eolien en mer : des parcs sans subventions, une première mondiale

En Allemagne, les nouveaux parcs éoliens en mer "se passeront totalement de subventions !"

"Le prix de l’électricité de ces parcs ressortirait à 33,4 euros €/MWh" plus 10 à 15 €/MWh pour le coût de raccordement, soit moins de 50 €/MWh en coût total en Allemagne .

Les parcs nouvellement attribués en Allemagne sont :

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Inscription Unesco OU éoliennes au milieu de la zone de classement des Plages du Débarquement, il faut choisir

Communiqué de presse

Arromanches-les-bains / Courseulles-sur-mer, le 7 septembre 2017

Télécharger le communiqué de presse complet :

En résumé :

Libre Horizon propose un nouveau site plus loin des côtes, moins cher à construire et hors de la zone maritime proposée à l’inscription des Plages du Débarquement sur la liste du Patrimoine Mondial de l’Unesco

"Notre opposition au projet actuel d’installation des 75 éoliennes géantes devant les plages de Juno Beach, Gold Beach et du port artificiel d’Arromanches reste déterminée mais se veut constructive. Les prix de l’éolien en mer ayant totalement chuté entre 2011 et aujourd’hui, il est maintenant possible de faire à moindre coût une installation hors de vue des côtes et surtout hors de la zone de classement Unesco." indique Elsa JOLY, présidente de Libre Horizon.

"Dans son rapport sur l’intégrité visuelle de mars 2013, l’Unesco rappelle sa très grande sensibilité aux éoliennes à proximité des sites classés. Le précédent du Mont Saint-Michel en 2010 doit nous alerter : l’Unesco avait formellement enjoint à l’Etat français de suspendre les projets éoliens en covisibilité, pourtant hors de la zone tampon du Mont. Vouloir aujourd’hui créer le plus grand complexe éolien de France en plein milieu de la zone de classement est totalement suicidaire" déclare Bernard LOING, président de D-Day Heritage et lui-même ancien haut responsable de l’Unesco.

Lors de l’assemblée générale de Libre Horizon, le 26 août dernier, les adhérents ont largement approuvé la position de Libre Horizon, confortés par les récentes attributions de parc offshore en Allemagne à plus de 50 km des côtes et sans subvention. Le prix de l’électricité y ressortant inférieur à 50 EUR le MWh, il faut s’interroger sur le besoin de subventionner massivement en France (1,1 milliards d’Euros par an) des parcs éoliens en mer à 10 km des côtes, pour un prix de l’électricité résultant de 226 EUR le MWh.

"On a tout entendu : que l’éolien en mer sous nos yeux, c’est beau. Que répandre pendant 25 ans une pollution quotidienne de 100 kg de métaux corrosifs dans la mer, ce n’est rien. Qu’installer des turbines géantes en plein milieu d’un cimetière marin, ce n’est pas un problème. Que l’Unesco n’y verra que du feu. Et maintenant, va-t-on nous dire que c’est mieux de payer 4 fois le prix qu’obtiennent nos voisins danois et allemands ?" interrogeait Amaury de LENCQUESAING, conseiller municipal de Crépon.

Découvrez le détail de ces différents points et les références associées dans le communiqué complet :

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14 septembre 2017 à Courseulles : soutenons la procédure UNESCO !

Hervé MORIN, Président de la Région Normandie
a le plaisir de vous inviter à une manifestation de soutien des élus normands
à la demande d’inscription des Plages du Débarquement, Normandie 1944
sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO
JEUDI 14 SEPTEMBRE 2017
à 11 h00 sur l’esplanade du Centre Juno Beach - Voie des Français libres, 14470
à Courseulles-sur-Mer

La Région Normandie transmet le dossier de demande d’inscription au Ministère de la Culture en septembre, en vue de l’examen de sa complétude par le Centre du Patrimoine mondial, avant le dépôt officiel du dossier par le Gouvernement en janvier 2018.

C’est donc le moment pour chacun de signifier son soutien à cette démarche porteuse de sens pour la Normandie.
Après une présentation de la candidature et de ses enjeux, vous serez convié à participer à une manifestation de soutien sur la plage de Juno à 11 h30.

Un cocktail déjeunatoire suivra.

Inscription obligatoire :
https://evenements.normandie.fr/liberte-j-inscris-ton-nom

Voir invitation ci-jointe :

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Changement d’intervenant et trafic de subventions...

Arromanches, le 30 juillet 2017

Les comptes d’EDF EN France (filiale française de EDF Energies Nouvelles)
viennent d’être publiés.

On savait déjà que le groupement EDF-DONG qui avait gagné l’appel d’offres en 2012 était modifié : le danois DONG leader mondial de l’éolien en mer laissant sa place au canadien ENBRIDGE, spécialiste du transport de pétrole par oléoduc...

On apprend désormais qu’ENBRIDGE a payé 40 M EUR (page 20) pour reprendre les 50% d’Eolien Maritime France (structure juridique de 37 000 EUR de capital, qui avait remporté le projet au nom de ses actionnaires) et donné 300 M EUR de garantie de financement pour remplacer l’industriel danois DONG (page 22).

On se demande pourquoi ces marchés sont subventionnés massivement : les aides d’Etat deviennent un gros gâteau que les industriels et financiers s’arrachent à prix d’or ...

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Arnaque, amateurisme ou manipulation d’appel d’offres public ?

Arromanches, le 27 juillet 2017

Le bénéficiaire effectif du complexe éolien en mer de Courseulles-Arromanches n’est pas le lauréat de l’appel d’offres choisi par le ministère de l’écologie en 2012.

Le 6 avril 2012, la société "Eolien Maritime France" (EMF), dont les actionnaires sont EDF Energies Nouvelles (60%) et Dong Energy Power (40%), a été déclarée lauréate du premier appel d’offres "éolien en mer" pour le projet dit "de Courseulles" (Calvados).

Le pétitionnaire de l’autorisation d’exploiter est la société Eoliennes Offshore du Calvados (SIREN 509 264 180), faisant valoir le lien entre EMF, lauréat de l’appel d’offres, et le pétitionnaire, société de projet spécifiquement conçue pour ce projet.
La société Eoliennes Offshore du Calvados est en effet filiale à 85% de la société Eolien Maritime France.

MAIS en réalité, la société "Eolien Maritime France" de juin 2016 n’a rien à voir avec la société "Eolien Maritime France" d’avril 2012.

En effet, une société de projet est une coquille sans personnel et sans savoir-faire propre, dont la personnalité est faite par les actionnaires.

La société "Eolien Maritime France" donne l’apparence d’être la même entre 2012 et 2016, en conservant son nom et son immatriculation. Il n’en est rien, puisque, dépourvue d’effectif opérationnel en propre, la société tire son savoir-faire et ses engagements de ses actionnaires. Les actionnaires des sociétés de projet y jouent en effet le rôle complémentaire d’intervenants opérationnels principaux.

Le changement de personnalité de Eolien Maritime France entre 2012 et 2016 est de nature à remettre en cause l’attribution de l’appel d’offres, du fait de l’importance de la présence de DONG Energy dans le groupement candidat, et de l’importance de la présence de DONG Energy dans le choix du lauréat par le ministère de l’écologie

L’information de ce changement radical d’organisation du projet étant de nature à remettre en question l’attribution de l’appel d’offres éolien de Courseulles, sa non-communication nous semble relever de la fraude caractérisée, voire de l’abus de droit : une manœuvre destinée à tromper volontairement la population pendant l’enquête publique, et l’Etat pour obtenir cette autorisation, via une série d’actions individuellement légales, mais dont la conjonction constitue une tromperie.

Lire en détail les séquences successives de ce tour de passe-passe - aux frais de notre industrie, de nos emplois, et de nos impôts - qui se sont produites entre 2012 et 2016...

Annexes :

ANNEXE 01 - Communiqué 2011 04 07 EDF et Dong s’associent pour l’éolien offshore français

ANNEXE 02 - Délibération 2012 04 05 CRE - Avis pour choix du ministre des lauréats

ANNEXE 03 - Ministère Environnement - 6 avril 2012 - Désignation des lauréats de l’Appel d’offres Eoliens en mer

ANNEXE 04 - Eolien en mer - Critères d’appréciation des offres des candidats - Avril 2012

ANNEXE 05 - Communiqué 2016 05 10 EDF et Enbridge s’associent pour l’éolien offshore français

ANNEXE 06 - Article 2016 05 10 - Le Monde - EDF s’associe au canadien Enbridge dans l’éolien en mer

ANNEXE 07 - Liste des reponses aux questions 2011 12 07

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Annulation prochaine des parcs éoliens offshore en Belgique ?

Selon la Libre Belgique du 21 avril 2017, le secrétaire d’Etat à la Mer du Nord Philippe De Backer va proposer au gouvernement d’annuler les concessions accordées aux trois derniers projets de parcs éoliens belges en Mer du Nord.

[...] L’éolien en mer a longtemps été une des formes les plus chères d’énergie, "un win-for-life pour les propriétaires, et un pay-for-life pour l’Etat et le citoyen", estime Philippe De Backer [alors que] à l’étranger, les coûts ont baissé en flèche.

Ca se rapproche ! Bientôt nos dirigeants aussi vont s’en rendre compte !!

Payer 5 fois le prix des voisins, pour développer les industries nord-américaines, c’est vrai que ça fait désordre !

Lire l’article complet :

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Merci de votre présence nombreuse à Arromanches ce 8 avril 2017 !!

Merci à tous d’être venus aujourd’hui à Arromanches manifester contre l’implantation des centrales éoliennes au milieu des vestiges du Débarquement.

C’est beau, la foule sur la plage et dans les rues d’Arromanches !!

Quelques dizaines de milliers de manifestants selon Libre Horizon, et près de 200 selon la police ;-)

Bon OK, là cette photo, c’était pour la patrouille de France en 2014...

Quoi qu’il en soit, la journée a été réussie !!

Sous le soleil et en musique !

Merci à tous de votre présence aujourd’hui dans les rues d’Arromanches et devant le musée du Débarquement.

Nous allons gagner !!

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Pétition en ligne et manifestation le samedi 8 avril 2017 à 15h à Arromanches !

Presque 2 500 signatures en quinze jours !
On compte sur vous !

Un T-shirt "No !" sera en vente sur place au prix de 10 EUR. Merci !

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Des emplois pour les câbles sous-marins... en Italie et en Finlande

Une couleuvre de plus à avaler ...

23 février 2017 : La filière industrielle sur l’éolien offshore fait des emplois... chez nous voisins !

Nous apprenons aujourd’hui que c’est l’italien Prysmian qui a été retenu pour l’interconnexion des trois premiers parcs français.

Cette entreprise va fournir des câbles sous-marins pour réaliser l’interconnexion des parcs éoliens français, dont celui des plages du Débarquement.

Ce contrat, d’un montant de plus de 300 millions d’euros, échappe encore aux industries locales : Les câbles sous-marins seront fabriqués à Arco Felice (Italie) et à Pikkala (Finlande).

Quand est-ce qu’on dit STOP ?!

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Le recours contre le projet éolien du Débarquement est déposé

Arromanches-les-bains / Courseulles-sur-mer, le 17 octobre 2016

Libre Horizon et 7 autres associations engagent un recours contre le projet de centrales éoliennes en mer au large des plages du Débarquement, devant Arromanches et Courseulles.

"Le dossier de classement UNESCO insiste sur le caractère exceptionnellement dense du champ d’épaves jusqu’à 20 km des côtes, faisant de tout ce champ subaquatique une des neuf zones de protection UNESCO. L’implantation du complexe éolien à 10 km des côtes d’Arromanches rendrait ce classement totalement impossible", indique Bernard LOING, président de D-Day Heritage.

"On voit aujourd’hui le plus grand projet éolien du monde se construire à 90 km des côtes anglaises, à un prix très inférieur à celui de Courseulles-Arromanches. C’est la triple peine pour nous : un prix très élevé, aucune filière locale, un site mémoriel profané sous nos yeux" déclare Elsa JOLY, présidente de Libre-Horizon.

"La population s’est largement exprimée contre ce projet lors de l’enquête publique, et le choix de la zone d’implantation s’est faite en catimini. Ce sont des industriels privés qui ont proposé cette zone à l’administration qui l’a acceptée, et s’enferme dans sa position, malgré tout ce que l’on apprend depuis. C’est un vrai loupé", déclare José ROBERT, conseiller municipal de Courseulles, qui a proposé un site d’implantation plus au large, très documenté.

Nous sommes déterminés et très soutenus. Nous sommes certains qu’après l’arrêt du projet éolien du site de Verdun, celui des sites du Débarquement va également être annulé.

Découvrez le détail de ces différents points dans le communiqué complet

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Nos élus tombent dans le panneau

Arromanches, le 13 septembre 2016

Le conseil municipal du 5 septembre 2016 présentait à l’ordre du jour : "Demande de WPD Offshore pour une lettre de soutien au projet d’implantation d’éoliennes en mer du Calvados".

Libre-Horizon a envoyé le 31 août 2016 le courrier suivant à tous les membres du conseil municipal :

Notre but était d’alerter nos élus sur le risque de manipulation par les industriels : obtenir la confirmation d’un soutien ancien, alors que l’on a découvert beaucoup de mensonges depuis (emploi, filière industrielle française, visibilité des éoliennes depuis Arromanches, incompatibilité Unesco - voir courrier pour les arguments détaillés).

La presse relate les discussions du conseil municipal du 5 septembre 2016 à Arromanches. On a l’impression que la MA-NI-PU-LA-TION a marché ...

En effet, les principaux arguments du conseil municipal sont :

  • "Ce courrier a déjà été contresigné par bon nombre d’élus d’autres communes"
  • "le conseil municipal s’est toujours prononcé, à l’unanimité, pour le projet"

    Selon Ouest-France :

    « Dans cette affaire, il y a un mensonge, dénonce Philippe Édet, quatrième adjoint et président de l’office de tourisme. Au final, les éoliennes, on les verra très bien. »

    « On ne rouvre pas la discussion parce qu’on pourrait en parler pendant dix heures, s’impatiente Patrick Jardin. C’est un projet gouvernemental. Peu importe qu’on soit pour ou qu’on soit contre. »

    Lire l’article d’Ouest-France :

    Ce que nous en pensons :

  • Quand on nous demande notre avis, c’est pour le donner, par pour répéter l’avis du voisin
  • A ce stade, le seul avis connu de la population est le résultat de l’enquête publique de 2015 : 67% d’opposants au projet
  • On peut bien parler de manipulation quand des personnes s’enferment dans un mauvais choix, au prétexte qu’elles ont fait ce choix il y a longtemps et qu’elles n’osent pas se rétracter. Alors que ce choix reposait sur des informations inexactes...
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Soutenez-nous ! Recours en justice contre les centrales éoliennes du Débarquement

Soutenez-nous ! Recours en justice contre le complexe éolien des plages du Débarquement

LIBRE HORIZON

UNISSONS-NOUS POUR LUTTER CONTRE LE PROJET D’EOLIENNES EN MER

Comme vous le savez, notre association Libre-Horizon se bat depuis plusieurs années contre le projet titanesque de 75 éoliennes en mer, juste en face de Courseulles-sur-mer et Arromanches, à 10 km seulement des côtes, en plein milieu des sites du Débarquement, en Normandie.

Indépendamment de sa nuisance visuelle évidente, ce projet industriel, inédit en France, remet totalement en question le projet actuel de Classement des Plages du Débarquement au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

En effet, ce projet de classement porte sur 9 points, dont le champ subaquatique au large des plages jusqu’à 20 km des côtes. L’implantation du complexe éolien dans une bande allant de 10 km à 20 km du rivage est ainsi totalement incompatible avec le classement UNESCO.

Par ailleurs, ce projet industriel a mis en évidence de graves problèmes dont les conséquences ont été insuffisamment étudiées en matière écologique et sanitaire : pollution de la mer, avenir de la pêche à Port-en-Bessin, avenir de la filière ostréicole.

Enfin, la promesse initiale de développement d’une filière industrielle française, rendue possible par un prix de rachat élevé de l’électricité produite (6 fois le prix de marché), devient désormais lettre morte (transfert des activités d’Alstom à l’américain General Electric et au canadien Enbridge).... alors que le prix exorbitant est lui maintenu !

L’arrêté du Préfet autorisant l’aménagement et l’exploitation du parc éolien ayant été publié en juin 2016, ce projet est désormais entré dans la phase où ses opposants peuvent intervenir plus directement.

Nous déposerons au début du mois d’octobre 2016 un recours en annulation de cet arrêté et NOUS AVONS BESOIN DÈS QUE POSSIBLE DE VOTRE AIDE POUR ASSURER LE FINANCEMENT DE CE RECOURS.

Nous conduisons cette action en justice avec d’importantes fédérations régionales et nationales : Belle Normandie Environnement (BNE), la Fédération pour l’Environnement Durable (FED), la Société pour la Protection des Paysages et de l’Esthétique de la France (SPPEF), D-Day Heritage et l’association Robin des Bois.

VOTRE AIDE AUSSI EST NECESSAIRE : N’ATTENDEZ PAS !

Pour ce recours, nous avons signé avec la SPPEF une convention qui permet à nos adhérents de bénéficier d’une réduction de l’impôt sur le revenu à hauteur de 66% du don affecté au recours contre ce complexe éolien des plages du Débarquement

Si vous nous envoyez un chèque de 60 EUR, il vous en coûtera réellement 20.

Si vous nous envoyez un chèque de 150 EUR, il vous en coûtera réellement 50.

Pour cela, il faut libeller votre chèque à l’ordre de la SPPEF,
et nous l’adresser dès cette semaine à l’adresse suivante :

Association LIBRE HORIZON

La Petite Ferme de Maronnes

14960 Meuvaines

NB : Un reçu fiscal sera transmis pour tout don supérieur à 30 EUR.
(Article 200 du Code général des impôts : la réduction d’impôt sur le revenu est égale à 66 % du montant du don dans la limite de 20 % du revenu imposable).

Nous vous remercions énormément de votre soutien !

Nous sommes totalement déterminés et mobilisés pour empêcher ce complexe industriel en plein cœur des plages du Débarquement.

On va gagner !

Elsa Joly, présidente de Libre-Horizon

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A 90 km des côtes et moins cher : le plus grand parc d’éoliennes maritimes au monde au Royaume-Uni

Août 2016

Le plus grand parc éolien en mer au monde pourrait bientôt voir le jour au Royaume-Uni.

Situées à 89 kilomètres de la côte du Yorshire, les 300 turbines du Hornsea Project Two devraient avoir une capacité maximum de 1,8 GW et pourraient couvrir les besoins en électricité d’environ 1,6 million de foyers britanniques chaque année.

Une fois le projet mis en œuvre, le parc éolien, d’une valeur de 6,94 milliards d’euros, devraient générer jusqu’à 1 960 emplois dans la construction et 580 emplois dans l’exploitation et la maintenance à la région de Humber, dans l’Est de l’Angleterre.

[bleu marine]Proportionnellement, le complexe éolien d’Arromanches-Courseulles est :[/bleu marine]

  • Plus cher
  • Moins créateur d’emplois
  • Visible, en plein milieu des sites du Débarquement

    [bleu marine]On continue à dire que c’est bien ???[/bleu marine]

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Pas d’éoliennes à Verdun : décision confirmée par le TA de Nancy

Nancy, 31 juillet 2016 - Information de la Fédération Environnement Durable.

Lieux de mémoire : pas d’éoliennes

Douaumont ne sera pas défiguré par un projet d’éoliennes mises au bord d’un cimetière militaire de la Grande Guerre

Extrême sévérité du jugement du TA de Nancy vis a vis du promoteur


En pièces jointes, les deux jugements du 29 juillet 2016 par lesquels le tribunal administratif de Nancy a rejeté les requêtes de la société Quadran Energies Libres qui étaient dirigées contre les refus du préfet de la Meuse de l’autoriser à construire et exploiter dix éoliennes sur le territoire des communes d’Esnes-en-Argonne et de Montzéville.

Les juges nancéens ont considéré que la visibilité du projet depuis les sites de la butte de Montfaucon, de la butte Vauquois, de l’ossuaire et du fort de Douaumont, sites mémoriels emblématiques de la bataille de Verdun, caractérisait une atteinte à l’intérêt des lieux et aux sites, eu égard à leur intérêt culturel et historique.

(Correspondant Association Meuse Argonne Environnement :
20 Rue du 23 RIC
55 100 Esnes-en-Argonne
meuseargonneenvironnement@gmail.com)

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Adieu veau, vache, cochon, couvée

Arromanches, le 10 mai 2016

On nous a promis une belle filière industrielle française de l’éolien offshore.

On a nous a fait avaler que, pour financer cette filière locale, on allait payer 220 EUR par MWh (au lieu de 30 EUR, prix de marché...) l’électricité produite par le complexe éolien des plages du Débarquement

On nous a expliqué que EDF + Alstom + Dong Energy (Danemark) était le trio du siècle pour réaliser ce projet et créer pleins d’emplois locaux

On nous a vendu "7 500 emplois pour la fabrication des éoliennes, des fondations, la construction des parcs et leur exploitation", selon les termes d’Henri Proglio, PDG d’EDF en 2012, dans son communiqué-cocorico, qui est juste ici :

.

Maintenant, on avale couleuvre sur couleuvre...

EDF et Alstom sont en quasi faillite, les turbines sont désormais reprises par l’américain General Electric. On doute que les ingénieurs français bossent dessus, peut-être aurons-nous de la manutention et du nettoyage ?...

Aujourd’hui, c’est le danois Dong Energy qui jette l’éponge... Après 700 millions d’Euros de pertes l’an dernier, il vaut mieux s’arrêter. Et c’est un canadien, Enbridge, qui rafle la mise en prenant 50% des trois complexes éoliens de Courseulles-Arromanches, Fécamp et Saint-Nazaire... (l’article des Echos est ici).

Les promoteurs du complexe éolien évoquaient récemment à Cherbourg une “quarantaine” seulement de créations d’emploi, dans une usine d’assemblage et une unité de surveillance et de maintenance. C’est désormais certain, les pièces seront finalement construites à l’étranger, et uniquement assemblées à proximité des
implantations...

Déjà l’été 2015, on se doutait que les emplois qualifiés ne seraient pas locaux : les trois bateaux qui réalisaient des sondages géotechniques arboraient des pavillons de Singapour (GREATSHIP MANISHA), d’Angleterre (MTS VECTOR) et de Panama (FURGO COMMANDER). No comment...

[bleu marine]Jusqu’à quand on nous prend pour des ânes ?![/bleu marine]

[bleu marine]On peut changer comme ça 50% d’un consortium, oublier les promesses d’emploi, faire fi de l’opposition de 70% de la population exprimée lors de l’Enquête publique, et payer son électricité 8 fois plus cher pour financer une filière nord-américaine ?![/bleu marine]

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Arnaque de 22 Millions le week-end de Pâques

Il a fait beau le week-end de Pâques, cette année (26-27-28 mars 2016).
Une belle arnaque a eu lieu dans notre pays sans qu’on n’en entende parler. Près de 22 millions d’euros ont été raflés sans que les forces de police, ni les médias ne s’en émeuvent.

Sont-ce les gens de la Camora, la mafia Russe, un coup de Daesh, des Anonymous ?
Pas du tout...

Ces 22 millions d’euros ont été soutirés de nos factures EDF, c’est à dire de nos poches, en seulement 2 jours par des voyous tout à fait respectables….
Vous vous demandez comment un tel scandale a pu se produire et pourquoi un tel silence ?

C’est simple.

Le week-end de Pâques, les entreprises s’arrêtent et les besoins en électricité s’effondrent.

Seulement voilà, dans le même temps, le vent s’est mis à souffler sur notre beau pays de France et les quelques milliers d’éoliennes qui agrémentent nos paysages se sont mises à produire, comme jamais, de l’électricité dont on n’avait absolument pas besoin.

Du coup, sur le marché de l’électricité en temps réel ("Epex Spot"), les cours s’effondrent.

Pas grave, puisque les affairistes éoliens bénéficient de la garantie d’achat de leur électricité à tout moment ! Ils percevront donc une rémunération de 82 € par mégawattheure produit, même si on n’en a pas besoin !!!

Le 26 mars, 138 607 MWh ont été produits par les éoliennes. Le 27 mars, la production s’établit à 161 748 MWh.

Parce que ce courant est inutile, le prix moyen du mégawattheure sur les 2 jours est dégringolé à seulement 9,44 € sur le marché Spot.
C’est donc à ce prix qu’EDF est contraint de le vendre, tandis que nous l’achetons dans le même temps, via nos factures EDF, à 82 € à nos si « chers » promoteurs. Et demain à 220 € pour l’électricité produite en mer devant nos plages du débarquement...

Donc, pour chaque mégawattheure produit, il nous en coûte 72,56 €.
Multipliés par les 300 355 MWh injectés sur le réseau pendant ces 2 jours du week-end de Pâques, ce sont donc 21 793 000 € qui nous sont subtilisés.

Suivre les cours de la Bourse de l’électricité Epex Spot : cliquez ici !

Par Jean-Louis DOUCY

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Libre-Horizon au JT de TF1 pour repousser les éoliennes à 20 km des côtes !

Arromanches, 26 janvier 2016 : JT de 13 heures de TF1, présenté par Jean-Pierre Pernaut

Sur les plages du Débarquement, un projet de parc éolien fait polémique

C’est un projet qui inquiète beaucoup les Normands. Un parc éolien de 75 turbines pourrait être créé en 2016 au large des plages du Débarquement. Un "sacrilège" pour ses détracteurs qui en appellent au sens de l’histoire et de la transmission.

LIEN EXTERNE Accéder à ce reportage sur le site de TF1

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67% d’opposants mais avis favorable de la Commission d’enquête, on est dans quel pays ?

Arromanches, le 13 janvier 2016

Le rapport est publié ce matin sur le site de la préfecture du Calvados. On le retrouve intégralement ici, au sein de la rubrique Procédure de ce site.

Ce que dit le rapport :

  • 348 personnes se sont prononcées CONTRE le projet actuel, soit 67%
  • 172 personnes se sont prononcées favorablement sur le projet actuel, soit 33%

    Ce que nous disons :

    Il y a une GRANDE MAJORITE D’OPPOSITION AUX EOLIENNES (2/3 d’opposants). Quel sujet réunit aujourd’hui 2/3 des suffrages ? Et dans ce cas, on prend la décision opposée ?
    Effectivement, on peut se demander si cette enquête publique servait à quelque chose...

    Ce que dit le rapport : Le projet est sans effet sur le classement UNESCO

    Ce que nous disons : C’est factuellement FAUX, les précédents sont sans équivoque :

  • Annulation du projet d’éoliennes à Verdun (septembre 2014),
  • Abandon du projet d’éoliennes au large de l’île de Wight pourtant à 15 km (septembre 2015),
  • Annulation du projet d’éoliennes dans la baie du Mont Saint-Michel (avril 2012). Dans ce cas, l’Unesco menaçait explicitement de déclasser le Mont Saint-Michel de son patrimoine

    Ce que dit le rapport :

    La commission d’enquête estime qu’un devoir de mémoire conduisant à figer le développement d’un territoire ne serait pas compatible avec les exigences du progrès.

    Ce que nous disons : on devrait avoir un peu plus de modestie sur ce terme de progrès. Il ne suffit pas de le revendiquer pour l’établir ; ce n’est en aucun cas un argument absolu, qui annulerait tout avis contraire.

  • On a la mémoire courte : Il y a 50 ans, on disait que le progrès, c’était l’amiante, les usines et les centrales nucléaires (tiens, déjà EDF)..
  • Si les éoliennes sont un progrès, et que le "progrès" justifie de les avoir sur les lieux protégés, mettons en au château de Versailles, et dans tous les cimetières ...
  • Au fait, petit clin d’oeil sur le progrès perçu en 1965 et en 1981 pendant les campagnes présidentielles : qui veut une usine et des poteaux électriques devant chez lui ?

Poursuivons nos efforts, nous arriverons à convaincre la population et nos élus qu’un éloignement est possible et demeure la meilleure solution !

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Luc-sur-Mer vote contre le projet éolien devant les plages du Débarquement !

Ca fait plaisir !

Les élus de Luc-sur-Mer ont voté contre, à une écrasante majorité, le projet éolien devant les plages du Débarquement !

Les deux arguments qui ont le plus marqué les élus :

  • L’impossibilité du classement UNESCO des plages du Débarquement en cas de maintien du projet actuel
  • Le fait "d’acheter" les communes ! C’est une forme de corruption légale, mais certains élus s’en rendent bien compte !

    L’examen approfondi du dossier leur a permis de prendre cette décision, lors du conseil municipal du 9 novembre 2015

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Parc éolien à 19 km des côtes anglaises annulé pour atteinte grave aux paysages

AFP - 11 septembre 2015 : un projet d’éoliennes off-shore d’EDF bloqué par le gouvernement britannique

Un vaste projet d’EDF de parc éolien off-shore au large des côtes méridionales de l’Angleterre a été rejeté par le gouvernement britannique en raison des nuisances craintes pour le paysage.

La filiale britannique du géant français de l’électricité, EDF Energy, défendait ce projet dans le cadre d’une coentreprise, Navitus Bay Development, montée à 50/50 avec une filiale du néerlandais Eneco.

Les deux partenaires avaient présenté en avril 2014 un vaste projet comprenant la construction de 194 éoliennes dans la Manche, au large des côtes du comté du Dorset et de l’île de Wight. Les turbines auraient fourni une capacité totale de 970 mégawatts, l’équivalent d’un réacteur nucléaire de taille moyenne, les deux partenaires évaluant à 3,6 milliards de livres (près de 5 milliards d’euros) l’investissement de départ.

Face aux réticences britanniques à donner le feu vert, EDF et Eneco avaient ensuite présenté une autre option possible pour ce projet, un peu plus modeste, comprenant 105 éoliennes pour une capacité totale de 630 mégawatts.

Mais, malgré son éloignement relatif des côtes (de 14 à 19 km au point le plus proche, en fonction de l’option retenue), le projet a été rejeté par le ministère britannique de l’Energie et du Changement climatique.

Ce dernier a considéré que le parc éolien aurait "un impact négatif important" sur le paysage visible depuis la côte. Il a rappelé en outre que la plupart des côtes du Dorset étaient classées au patrimoine mondial de l’Unesco. "Le développement du projet, même s’il n’endommagerait pas la zone protégée par l’Unesco, en affecterait négativement son usage et sa jouissance", a souligné le ministère, qui a conclu que ce désagrément n’était "pas acceptable".

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Merci de votre soutien le 16 août 2015 à Courseulles

On ne lâche rien !

Nous nous sommes retrouvés sur la plage de Courseulles, le 16 juillet 2015, entre 17 et 18 heures.

Libre-Horizon était présent ! Nous avons pu distribué près de 800 tracts aux riverains et touristes à Courseulles, devant le kiosque à friandises de la Crémaillère : très bon accueil des passants et vacanciers, stupéfaits de découvrir ce projet ...

Beaucoup de riverains n’ont jamais entendu parler du projet éolien, et sont consternés en voyant les simulations d’implantation des éoliennes si près des côtes !

Merci, vous avez été des centaines à accepter de discuter avec nous et cet accueil nous renforce dans nos idées.

Notre proposition d’éloigner à 20 km ce parc éolien a rencontré une forte adhésion : personne ne peut être contre !

Rappelons que les allemands font leurs parcs offshore à plus de 30 km des côtes pour ne gêner personne. On n’est pas plus bêtes qu’eux...

Plus que jamais nous refusons la profanation du LIEU DE MEMOIRE que constituent ces côtes Normandes.

Vous nous retrouverez dans différentes actions de sensibilisation que nous allons mener dans les mois prochains, dans l’attente de l’enquête publique dans laquelle nous vous encourageons à vous exprimer.

REJOIGNEZ NOUS ET AIDEZ NOUS A EVITER L’IRREPARABLE !

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L’enquête publique démarre, tous à Courseulles le 16 août à 17 heures !

L’enquête publique démarre !

Lire l’avis au public publié dans les Echos le jeudi 23 juillet 2015, concernant le projet de parc éolien en mer

Lire l’avis au public publié dans les Echos le jeudi 23 juillet 2015, concernant le raccordement électrique du parc éolien en mer

Venons exprimer pacifiquement notre projet alternatif le DIMANCHE 16 AOÛT 2015 à 17 heures précises sur la plage de Courseulles.

Nous nous retrouverons devant le kiosque à friandises (à proximité du parking de la Crémaillère).

Soyons nombreux pour demander l’éloignement du parc, à 20 km de nos côtes ! C’est possible !

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Des emplois ? Oui mais à Singapour, au Panama et en Angleterre

Arromanches, le 13 juillet 2015

On peut observer depuis quelques jours, au large de Courseulles et d’Arromanches, quelques bateaux qui sont quasi immobiles, à 10 ou 15 km de nos côtes.

On a envie de les voir de plus prêt...

Etonnamment, un arrêté du préfet maritime de la Manche, affiché à la capitainerie de Courseulles, détermine une zone dans laquelle la navigation est interdite.

Et cette zone est celle de ces trois bateaux ...

Cet arrêté vise la demande de la société Éoliennes offshore du Calvados "pour la mise en place d’un périmètre de sécurité autour des bouées installées".

C’est très intéressant : les trois bateaux, qui font des sondages géotechniques, sont :

  • Le GREATSHIP MANISHA, Pavillon SINGAPORE (Au fait, il fait 35 m de haut ; les éoliennes seront 5 fois plus hautes ; on continue à dire qu’on ne les verra pas ?!)
  • Le FURGO COMMANDER , Pavillon PANAMA
  • Le MTS VECTOR, Pavillon UK

    Il était beau, en escale au Havre, en mai dernier, le bateau de Singapour :

    Merci EDF pour ce beau projet, qui donne du travail à plein de monde... mais pas chez nous.

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Merci de votre soutien le 12 juillet 2015 à Arromanches

Prochain rassemblement : DIMANCHE 16 AOÛT 2015 A 17h précises sur la plage de Courseulles - RDV devant le kiosque à friandises (à proximité du parking de la Crémaillère) - On ne lâche rien !

Nous nous sommes retrouvés sur la plage d’Arromanches, le 12 juillet 2015, entre 16 et 17 heures.

Libre-Horizon était présent ! Nous avons pu distribué près de 500 tracts aux riverains et touristes à Arromanches, qui nous ont fait un très bon accueil !

Beaucoup de riverains n’ont jamais entendu parler du projet éolien, et sont consternés en voyant les simulations d’implantation des éoliennes si près des côtes !

Merci, vous avez été des centaines à accepter de discuter avec nous et cet accueil nous renforce dans nos idées.

Notre proposition d’éloigner à 20 km ce parc éolien a rencontré une forte adhésion : personne ne peut être contre !

Rappelons que les allemands font leurs parcs offshore à plus de 30 km des côtes pour ne gêner personne. On n’est pas plus bêtes qu’eux...

Plus que jamais nous refusons la profanation du LIEU DE MEMOIRE que constituent ces côtes Normandes.

Vous nous retrouverez dans différentes actions de sensibilisation que nous allons mener dans les mois prochains, dans l’attente de l’enquête publique dans laquelle nous vous encourageons à vous exprimer.

REJOIGNEZ NOUS ET AIDEZ NOUS A EVITER L’IRREPARABLE !

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Annulation du Schéma régional éolien de basse-Normandie

Caen, 9 juillet 2015.

Par un jugement du 9 juillet 2015, le Tribunal administratif de Caen a annulé pour illégalité sur le fondement des articles L122-1 et L122-4 du code de l’environnement l’arrêté du 28 septembre 2012 par lequel le préfet régional avait approuvé le Schéma Régional Eolien (SRE) de Basse-Normandie.

Lire le jugement :

En effet celui-ci l’avait approuvé sans procéder à une évaluation environnementale. Cette absence d’évaluation ayant privé le public d’une garantie et exercé une influence sur le sens de la décision, ce vice entache d’illégalité l’arrêté attaqué notamment par de nombreuses associations.

Parmi les motifs invoqués par le Tribunal administratif, figurent notamment :

  • la nécessité de respecter les engagements de la France vis-à-vis de l’UNESCO, devant conduire le Schéma régional éolien de Basse Normandie à proscrire l’implantation de tout éolien dans la zone d’influence visuelle du Mont Saint Michel.
  • la méconnaissance de du code de l’environnement sur les impacts sur le cadre de vie des habitants, et l’atteinte portée au patrimoine naturel et culturel, mais également l’effet néfaste pour le tourisme

    Lire le Schéma régional éolien de 2012, annulé par le Tribunal de Caen (Fichier de 13 Mo) :

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Dimanche 12 juillet à 16h : Rassemblement familial sur la plage à Arromanches

Notre mouvement d’opposition à l’implantation industrielle d’éoliennes au large de Courseulles -sur-mer, continue de mener différentes actions, visant à démontrer que ces machines sont incompatibles avec le respect du à ce lieu de mémoire, et plus particulièrement son classement au titre du patrimoine mondial de l’UNESCO, en cours d’instruction.

A la veille de l’enquête publique, qui devrait avoir lieu en fin d’année, nous allons mener les actions qui s’imposent contre ce projet, inacceptable en l’état.

Ces trois derniers mois, nous étions présents :
1. Au Défi des ports de pêche à Port en Bessin
2. Aux réunions du promoteur à Ver sur Mer et Langrune sur Mer.
3. Aux différentes manifestations anniversaires du débarquement

Aussi nous avons pu rencontrer et discuter avec des riverains, des professionnels de la pêche et du tourisme, des étrangers, nous sommes ressortis outrés du fait que l’élan populaire d’opposition que suscite ce parc ne soit entendu ni du promoteur, ni des pouvoirs publics.

Venez nous rejoindre dimanche 12 juillet à 16h sur la plage d’Arromanches, nous serons très heureux d’échanger avec vous !

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Tous aux réunions publiques des 27 et 28 mai 2015 à Ver-sur-mer et Langrune !

C’est maintenant un exercice bien rodé :

  • organiser des réunions publiques au dernier moment
  • en milieu de semaine, pour que les non-résidents ne soient pas là
  • avec toute la clique des supporteurs du projet, industriels d’une part et élus d’autre part, censés être de bon conseil pour la population, mais tellement biaisés par l’arrivée de subventions pour leur mairie...

    Mobilisons-nous ! Venons à cette réunion ! Osons dire qu’à 10 km, nous craignons l’effet visuel désastreux, la perte de valeur de nos maisons, la baisse du tourisme...

    Et parlons de notre projet alternatif, d’implantation à 20 km des côtes, plutôt qu’à 10 km, c’est bien possible ! Les allemands font leurs parcs éolien à plus de 30 km des côtes, on n’est pas plus bêtes qu’eux...

Réunion d’information sur le projet de parc éolien au large de Courseulles sur mer

  • le mercredi 27 mai 2015 - 18h30 - Ver sur Mer - salle saint Exupéry - Place Amiral Byrd
  • le jeudi 28 mai 2015 - 18h30 - Langrune-sur-Mer - Salle Linglonia - 16 rue Grange Denis.
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Grand succès de Libre-Horizon au Défi des ports de pêche

La 28ème édition du Défi des ports de pêche s’est tenue à Port en Bessin-Huppain, du 11 au 17 Mai 2015.

Libre-Horizon était présent ! Tandis qu’EDF Energies Nouvelles a déserté les journées grand public du week-end de l’Ascension, notre mobilisation a connu un grand succès !

Bravo, vous avez été plusieurs milliers de personnes à assister aux sept jours du DEFI DES PORTS DE PECHE de Port en Bessin, les organisateurs reconnaissent que c’est un succès.

Merci, vous avez été des centaines à accepter de discuter avec nous et cet accueil nous renforce dans nos idées.

Notre proposition d’éloigner à 20 km ce parc éolien a rencontré une forte adhésion : personne ne peut être contre !

Rappelons que les allemands font leurs parcs offshore à plus de 30 km des côtes pour ne gêner personne. On n’est pas plus bêtes qu’eux...

Plus que jamais nous refusons la profanation du LIEU DE MEMOIRE que constituent ces côtes Normandes.

Vous nous retrouverez dans différentes actions de sensibilisation que nous allons mener dans les mois prochains, dans l’attente de l’enquête publique dans laquelle nous vous encourageons à vous exprimer.

REJOIGNEZ NOUS ET AIDEZ NOUS A EVITER L’IRREPARABLE !

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Lettre ouverte à Ségolène Royal, à l’origine de la loi Paysage

Madame la ministre,

Vous avez été en 1993 à l’origine de la loi "Paysage" (La loi n° 93-24 du 8 janvier 1993 sur la protection et la mise en valeur des paysages).

Vous avez présenté en septembre 2014 une communication relative à la reconquête des paysages et à la place de la nature en ville, dans laquelle vous dîtes :
"La France est riche de paysages d’une exceptionnelle diversité. Monuments de la nature, jardins et parcs, perspectives façonnées au fil des siècles par le travail humain ont construit, dans les campagnes et dans les villes, nos singularités locales et notre identité commune. Leur beauté et leur cachet contribuent à la réputation internationale de notre pays, 1ère destination la plus visitée au monde, et au dynamisme de notre économie touristique qui représente 7 % de notre PIB et 8 % de nos emplois."

Par un décret du 27 octobre 2003, l’Etat a classé le site historique du Port artificiel Winston Churchill et les falaises qui le dominent, sur les territoires d’Arromanches-les-bains, d’Asnelles, de St Come de Fresné et de Tracy-sur-mer.

Les hauteurs de Tracy-sur-mer et d’Arromanches ont été inscrites parmi les sites classés dès 1946. cette protection a été renforcée en 2003 par un classement étendu à l’ensemble des vestiges en mer. En 2004, le site intègre l’Opération Grand Site" Normandie 44".

Les blocs de béton et les vestiges des voies flottantes sont les seules traces du port artificiel, mais quelles traces ! Depuis les rues, sur la plage et même des communes voisines ils mettent en scène l’espace et soulignent l’horizon de leurs imposantes masses grises.
Le classement d’un site constitue la reconnaissance au plus haut niveau de la qualité du patrimoine paysager national. Il offre les moyens d’assurer la préservation de ses qualités exceptionnelles, qu’elles soient pittoresques, scientifiques, historiques ou légendaires.

C’est pourquoi les travaux susceptibles de modifier ou de ou détruire l’aspect ou l’état des lieux sont soumis à autorisation spéciale délivrée par le ministre chargé des sites ou le préfet de département (articles L341-10 et R341-10 du code de l’environnement)

Alors....Mme la Ministre Ségolène Royal, M. le Préfet de département, comment pouvez-vous envisager d’autoriser l’implantation d’un gigantesque parc éolien offshore de 50 km carrés devant un tel site classé ?

Aidez-nous, Madame la Ministre à valoriser ce patrimoine combiné de la nature et de l’histoire, sans en faire un nouveau terrain de jeu industriel.

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Libre-Horizon à la Une de Ouest-France !

A Courseulles, l’association veut déplacer les éoliennes, lit-on en Une du numéro du 3 février 2015.

Ouest-France, 3 février 2015

Retrouver l’article complet :

Libre Horizon, une association d’habitants du littoral, propose d’éloigner le parc éolien de Courseulles-sur-Mer d’une dizaine de kilomètres au large. Elle estime pouvoir minimiser le fort impact visuel des 75 éoliennes prévues en face des plages du Débarquement.

Les membres de l’association Libre horizon proposent de déplacer le parc éolien à une dizaine de kilomètres plus au large.

"Libre horizon" craint les conséquences économiques ce projet. Elle propose de déplacer les éoliennes, dix kilomètres plus au large, pour minimiser l’impact visuel.
« En déplaçant le parc éolien d’une dizaine de kilomètres plus au large, au-delà des 12 milles, on diviserait l’impact visuel par deux. » Créée il y a un an par plusieurs élus et habitants des communes du littoral, l’association Libre horizon tente de convaincre sur l’intérêt d’un compromis.

« L’implantation de 75 éoliennes sur une surface de 50 km2 aurait des incidences sur le tourisme, l’économie et irait à l’encontre de la procédure de classement des plages du Débarquement au patrimoine mondial de l’humanité, assure José Robert, conseiller municipal de Courseulles-sur-Mer et membre de l’association. Nous allons passer d’un paysage naturel à un paysage industriel, en s’attaquant à la mémoire de ceux qui ont débarqué ici en 1944. »

L’association qui a déjà rencontré le promoteur du projet et noue des contacts avec les services de l’État espère pouvoir déplacer ce parc éolien vers le large. « Les éoliennes devraient être hautes de 175 mètres, soit les deux tiers de la tour Eiffel. Elles seront quatre fois plus visibles que les cheminées du port du Havre. En les déplaçant de 10 km, elles ne représenteraient plus que deux fois la hauteur de ces cheminées, visibles de nos plages par beau temps. »

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Eoliennes interdites près des champs de bataille de Verdun

La préfecture de la Meuse dit non à des éoliennes près des champs de bataille de Verdun

NANCY, 30 septembre 2014 (AFP)

Le permis de construire d’un parc éolien près des champs de bataille de la Grande Guerre en Meuse a été refusé par la préfète du département, estimant qu’il portait atteinte à l’intérêt des sites mémoriels, a-t-on appris mardi à la préfecture.

"Plusieurs sites mémoriels liés aux champs de bataille de Verdun se situent en co-visibilité partielle avec le parc éolien envisagé", a souligné la préfète de la Meuse, Isabelle Dilhac, dans son arrêté de refus de permis de construire du 17 septembre.

"Le caractère industriel du parc est de nature à porter atteinte à l’intérêt des sites", a-t-elle poursuivi, en considérant que les éoliennes pouvaient également amoindrir les chances pour la zone d’être classée au patrimoine mondial de l’Unesco, dont l’instruction est en cours.

Le projet du parc éolien, porté par la société Quadran, prévoyait la construction de six éoliennes sur les communes d’Esnes-en-Argonne et Monzéville, qui rassemblent quelque 300 habitants.

"80% de la population n’en voulait pas. Les communes ont dit non, le Conseil général avait dit non, aujourd’hui c’est la préfecture : on ne peut être que satisfait", a commenté auprès de l’AFP un porte-parole du collectif "Plateforme européenne contre l’éolien industriel", Sylvain Coing.

"Nous sommes sur une terre de lieux de mémoire. S’il doit y avoir au moins une zone de préservée, il faut que ce soit celle-là", a-t-il poursuivi, en rappelant qu’un premier projet similaire avait déjà connu le même sort en 2008.

La Meuse, territoire essentiellement rural, est le sixième département en France pour le nombre d’éoliennes.

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Ségolène Royal s’engage pour la reconquête des paysages et la place de la nature en ville

25 septembre 2014 - Ministère de l’écologie du développement durable et de l’énergie

Dans le communiqué de Madame la ministre, on se réjouit de lire :

La France est riche de paysages d’une exceptionnelle diversité. Monuments de la nature, jardins et parcs, perspectives façonnées au fil des siècles par le travail humain ont construit, dans les campagnes et dans les villes, nos singularités locales et notre identité commune. Leur beauté et leur cachet contribuent à la réputation internationale de notre pays, 1ère destination la plus visitée au monde, et au dynamisme de notre économie touristique qui représente 7 % de notre PIB et 8 % de nos emplois.

Les Français sont très attachés à ce patrimoine terrestre, marin et même sous-marin ; nombreux sont ceux qui se mobilisent pour l’inventorier ou le défendre. Ils sont sensibles à la qualité paysagère de leur environnement, critère dont 7 Français sur 10 tiennent compte pour choisir leur lieu de résidence. Gisements précieux d’activités et d’emplois non délocalisables, les paysages sont des éléments déterminants du cadre de vie, de la santé et du bien-être de chacun et la condition d’un art de vivre ensemble. Ce capital paysager est notre bien commun. Il mérite d’être préservé, réparé, plus équitablement distribué et mis en valeur.

Lire tout le communiqué :

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Allemagne : le rêve d’un parc éolien offshore géant tourne au cauchemar

Contrepoints - 24 septembre 2014 - Allemagne : le rêve d’un parc éolien offshore géant tourne au cauchemar

Publié le 24 septembre 2014 dans Matières premières et énergie

Publication France - Contrepoints

Traduction de l’allemand Scaletrans

Échec d’un projet éolien de grande ampleur qui remet en question toute la politique écologiste bâtie jusqu’à présent en Allemagne.

Par Pierre Gosselin - Un article du site Skyfall

Le numéro 35/2014 de Spiegel Magazine attire l’attention sur l’échec grandissant du premier projet ambitieux d’énergie éolienne offshore, BARD Offshore 1, qui vise à devenir un modèle pour le monde en fournissant sur une large échelle une énergie verte et propre.

Le parc éolien BARD 1, miné par des problèmes techniques majeurs et sans solution visible, effraye toute l’industrie Allemande de l’offshore. Pour l’instant, les choses auraient difficilement pu aller plus mal sur le plan technique, et maintenant sur les plans financier et juridique. Pour l’Allemagne, une nation hautement estimée en science, ingénierie et prouesses techniques, le projet d’énergie à grande échelle menace de tourner en déconfiture monumentale. Voir le contexte ici et ici.

Filtres électriques grillés

Le problème concerne le parc éolien offshore BARD 1 en Mer du Nord. Initialement le parc fut officiellement ouvert en Août de l’an dernier, mais a dû être fermé immédiatement en raison de problèmes techniques. Puis en mars 2014, les ingénieurs tentèrent à nouveau de mettre en ligne l’énorme parc éolien, et ils échouèrent encore car un court-circuit (wild current) grilla les filtres d’un transformateur électrique au large après juste quelques heures. À l’heure actuelle, 6 mois plus tard, il semble que les ingénieurs ne soient pas près de trouver une solution.

Énergie perdue évaluée à 340 millions d’euros

L’édition papier du Spiegel note que les ingénieurs s’efforcent de solutionner les problèmes techniques en question pour amener sur le marché la production de 80 éoliennes 100 km au large jusqu’au rivage via un transformateur. Le projet a maintenant pris plus d’un an de retard et Spiegel estime que le manque à gagner en énergie non produite pourrait atteindre 340 millions d’euros.

Maintenant les avocats s’y mettent

Comme les retards et les pertes financières s’accumulent, les investisseurs et les banques, qui ont versé des milliards dans le projet, deviennent de plus en plus nerveux. Le Spiegel écrit que non seulement l’origine des problèmes techniques est fiévreusement recherchée, mais c’est aussi la chasse aux responsables. Le Spiegel écrit : « En fait, non seulement les ingénieurs travaillent fiévreusement aux réparations, mais les avocats sont aussi impliqués. En même temps tout se résume à la question de la responsabilité du fiasco – et des coûts. »

Le Spiegel : « un problème pour toute l’industrie verte »

Les problèmes à BARD 1 sont si graves que Le Spiegel écrit que c’est « un problème pour l’ensemble de l’industrie de l’énergie verte ». Le Trianel Windpark Borkum, le deuxième projet éolien Allemand en importance, est prévu d’entrer en production ce mois-ci, mais personne n’est sûr que le parc fonctionnera en douceur rapporte Spiegel.

« C’est un système presque totalement défectueux »

Moulins à vent, éoliennes

Le problème, écrit Le Spiegel, est que le parc éolien est loin au large, rendant impossible d’amener la puissance à la côte avec une technologie conventionnelle. Le courant ne peut pas être acheminé à la côte en alternatif mais doit être transmis comme courant continu. Malheureusement, cette fonction n’est pas facile à gérer. Le Spiegel interroge un expert pour savoir s’il sera possible de résoudre les gros problèmes. Hans Günter Eckel, Professeur d’électronique de Puissance à l’Université de Rostock : « Il est fort probable qu’il ne s’agisse pas que d’un seul élément responsable, mais plutôt d’un système totalement défectueux. Il va falloir de la patience. C’est une technologie entièrement nouvelle et complexe. »

Le Spiegel résume cela : « l’industrie est nerveuse. Chez Trianel, ils ont décidé de suspendre la décision de construire un parc éolien supplémentaire de 200 MW jusqu’à plus ample informé. »
Tout à coup chacun joue la prudence – attendant de voir si BARD 1 fonctionne. Au fond ils commencent à se demander si l’ensemble du projet est faisable ou non, question qui aurait dû être posée il y a des années.

Une chose devient très claire : dans la ruée folle vers l’énergie verte, investisseurs et politiciens ont mis la charrue avant les bœufs. Les mises en garde furent nombreuses, mais furent simplement rejetées avec désinvolture. Maintenant, investisseurs et avocats gémissent bruyamment face au dur atterrissage qui s’annonce proche.

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Eoliennes et escroquerie, le film !

15 septembre 2014 - L’énergie éolienne : la grande escroquerie

Un reportage courageux du journaliste Armel Joubert des Ouches

Ce reportage dénonce la corruption éolienne et la gabegie d’un système voué à l’échec, car ni rentable, ni esthétique, ni écologique puisqu’il doit s’accompagner de nouvelles centrales au charbon

Bon film !

Eoliennes et escroquerie, le film !

A CE SUJET : Communiqué de presse de la Fédération Environnement Durable

lundi 15 septembre 2014

Énergie éolienne « la grande escroquerie » un film de Armel Joubert des Ouches

Pour dénoncer les méthodes utilisées par les promoteurs éoliens, un documentaire a été réalisé par Armel Joubert des Ouches journaliste indépendant, ancien correspondant et responsable régional de TF1.
Robert Werner qui a été Grand reporter et rédacteur en chef à TF1 lui a apporté son concours.

Ce film analyse la corruption qui règne dans le système éolien et met en évidence, à l’aide de témoignages, les méthodes utilisées par les promoteurs éoliens pour arriver à leurs fins.

Ces pratiques sont dénoncées par Le Service Central de Prévention de la Corruption dans son rapport d’activité 2013. Cette enquête alerte les responsables de l’État sur les graves dérives de l’affairisme éolien en France, les prises illégales d’intérêts de la part d’élus et les pratiques d’enrichissement personnel qui prospèrent sur fonds publics en multipliant les ingérences privées dans le fonctionnement de l’État.

Les rouages d’un scandale financier , qui se compte en milliards d’euros par an , sont dévoilés par ce film en dépit de l’omerta presque totale qui règne sur ce sujet.

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PROFANATION - Tribune de M. Bernard Loing, Président de D-DAY HERITAGE

PROFANATION - 5 septembre 2014

M. Bernard Loing, Président de D-DAY HERITAGE"

Il est dans le monde des lieux sacrés et protégés, que nul ne doit profaner.

Certains sont des lieux de culte célébrés parfois par d’immenses communautés. Des millions de fidèles se retrouvent ainsi au Hadj à la Mecque, aux cérémonies de Pâques devant Saint Pierre de Rome, ou sur les rives du Gange pour un bain purificateur. Plus universellement encore, les cimetières sont des lieux sacrés où chacun retrouve et honore ses morts, qu’il s’agisse de destins individuels ou de destins collectifs.

D’autres sont de hauts monuments de la civilisation humaine, comme le Parthénon, devenu au fil des siècles symbole de progrès et de démocratie. D’autres enfin sont des lieux de combat et d’actions héroïques menés pour défendre ces mêmes valeurs. Les deux guerres mondiales ont été le théâtre de tels événements.

Le plus emblématique est sans doute le Débarquement de juin 1944 sur les plages de Normandie, moment décisif de la Seconde Guerre mondiale, jalon de l’histoire du 20ème siècle dans la lutte contre la tyrannie pour rétablir les valeurs suprêmes de liberté et de démocratie. A certains égards, il marque l’acte de naissance des grandes institutions mondiales. Au prix d’un gigantesque effort de préparation et de mise en place, des milliers de bateaux surgirent à l’aube du 6 juin, porteurs d’espoir et de liberté, avec à leur bord des dizaines de milliers d’hommes très jeunes venus du monde entier, prêts à sacrifier leur vie.

De tels lieux ne sont pas moins sacrés. Le monde rend un hommage unanime à leur mémoire et des foules s’y rassemblent avec ferveur comme récemment aux cérémonies du 70ème anniversaire. Les Plages du Débarquement – Utah, Omaha, Gold, Juno et Sword – avec les sites des plus durs combats, batterie de Longues, Pointe du Hoc, port d’Arromanches, font l’objet d’une demande d’inscription par l’UNESCO au patrimoine mondial de l’humanité, acte de reconnaissance légitime pour assurer respect et conservation.

Par les sacrifices et par le sang versé, dont le sable garde encore la mémoire, ces plages sont des sanctuaires inviolables. Elles le sont aussi par le symbole qui les unit toutes et qu’il faut préserver à tout prix, celui de l’horizon marin, balayé par le vent de la liberté, franchi un matin au péril de leur vie par les combattants venus délivrer le monde de la barbarie nazie. Le vent qui souffle sur ces Plages doit rester sans contraintes et l’horizon demeurer libre et intangible, hors de toute profanation. Rien ne doit venir barrer cet horizon sacré.

Dans ce monde du relatif et du profane, levons nous pour rappeler les exigences de l’absolu et du sacré.

Bernard LOING


Président de l’association D-Day Heritage

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Surtout que personne ne récupère ces photomontages !

C’est super ! Depuis le 12 juin 2014, on peut découvrir l’ensemble du projet éolien en mer au Point infos situé à l’Hôtel de ville de Courseulles-sur-Mer !

Il y a notamment une belle simulation du futur parc, dans le coin le plus sombre de la pièce !

Malheureusement, impossible d’avoir une version imprimée des photomontages, il n’y a que les brochures à la gloire du nouveau dieu éolien qui amène énergie, emploi et même tourisme (plus c’est gros, plus ça passe) !

On peut lire dans un coin :

  • Hauteur émergée des éoliennes : 176 m
  • Effacement par la courbure terrestre pour l’éolienne la plus proche : Aucun masque
  • Effacement par la courbure terrestre pour l’éolienne la plus éloignée : 7,5 m

    Ouf ! On va vraiment bien les voir ces 75 éoliennes ! Le tout c’est que personne ne le sache et ne voit ces photos avant...

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L’arnaque aux emplois : 1,8 milliards pour 500 emplois, ça fait 3,6 millions par emploi. Alors où va l’argent ?

15 juillet 2014


Le mot "emploi" nous fait perdre la tête. Il suffit de le prononcer et on perd tout sens critique.

Les chiffres sont pourtant bien là.

  • Les coûts de développement et de réalisation du projet de parc éolien en mer sont estimés à environ 1,8 milliard d’euros (hors fonctionnement et maintenance)
  • Les coûts de fonctionnement du parc avoisinent 50 millions d’euros par an

    En face, Alstom promet pour la Basse-Normandie deux usines à Cherbourg, l’une de construction de mâts (150 emplois) l’autre de construction de pâles (350 emplois), avec des profils à 60% d’opérateurs et 25% de cadres.
    Alstom s’engage sur 5% de postes réservés à l’insertion, c’est à dire aux gens qui sont éloignés de l’emploi. (NB : On comprend que les autres sont des profils qualifiés, non éloignés de l’emploi).

    De son côté, EDF Energies Nouvelles évoque 50 millions d’euros de maintenance à dépenser tous les ans, correspondant à environ une centaine d’emplois pour la maintenance à Ouistreham.

    Tout ça représente donc 3,6 M EUR par emploi créé pour Alstom, et 500 000 EUR / an par emploi créé pour EDF Energies Nouvelles.

    Pour ces montants là, on peut en embaucher des gens ...

    Alors STOP au chantage à l’emploi ! L’argent ne va que très faiblement dans les salaires et les emplois. On parle ici de très gros montants, de gros enjeux industriels, de vrai business, pas juste d’emplois pour sauver une région qui ferait l’aumône ou aider des chômeurs qui ne savent pas compter.

Sources : Débat public - Réunion publique de Caen, 15 mai 2013 - Interventions de MM. Nicolas SERRIE (Alstom), Jean-Michel CHALARD (Alstom), Marielle PARMENTIER (EDF Energies Nouvelles).
Retrouvez ici le verbatim :

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Nos ingénieurs EDF Energies Nouvelles sont-ils plus nuls qu’en Allemagne ?

30 juin 2014

"De nombreuses contraintes techniques et réglementaires nous imposent de positionner le parc éolien à 10 km des côtes et 22 à 25 mètres de profondeur."

  • Mais pourquoi, en Allemagne, ils savent installer 80 éoliennes à 42 m de profondeur et à 31 km des côtes ? (Projet Baltic II)
  • Mais pourquoi, en Allemagne, ils savent installer 12 éoliennes à 30 m de profondeur et à 45 km des côtes ? (projet Alpha Ventus)
  • Mais pourquoi, en Allemagne, ils savent installer 77 éoliennes à 29 m de profondeur et à 55 km des côtes ? (projet Borkum Riffgrund I)
  • Mais pourquoi, en Allemagne, ils savent installer 80 éoliennes à 30 m de profondeur et à 70 km des côtes ? (projet Dan-Tysk)
  • Mais pourquoi, en Allemagne, ils savent installer 83 éoliennes à 40 m de profondeur et à 110 km des côtes ? (projet Kaikas)
  • Mais pourquoi, en Allemagne, ils savent installer 117 éoliennes à 41 m de profondeur et à 120 km des côtes ? (projet Aiolos)
  • Mais pourquoi, en Allemagne, ils savent installer 80 éoliennes à 41 m de profondeur et à 180 km des côtes ? (projet Global Tech I)

    Le consortium est-il le plus nul d’Europe ? Ou sont-ce nos élus ? Ou se moquent-ils juste de nous ?

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Que devient l’exigence D 5.2.4 du cahier des charges sur les implantations à des profondeurs supérieures à 50 m ?

25 juin 2014

C’est bien de gagner un appel d’offres, mais n’oublions pas l’exigence "3.5 Recherche et développement" :

Le candidat fournit ses engagements en matière "d’implantation par des profondeurs plus élevées (supérieure à cinquante mètres mesurés par rapport à la référence de la plus haute marée astronomique)", ainsi que les "montants des investissements consacrés aux actions précitées".

C’est le moment de nous dire où on en est, par ce que le projet actuel à 20 mètres de profondeur, à part polluer le paysage naturel et enrichir davantage le consortium EDF-ALSTOM, on voit pas bien son caractère innovant.

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Voulons-nous cette vue en échange d’une subvention inconnue ?

15 juin 2014 : Simulation EDF de la vue depuis Courseulles

  • Et pourquoi pas une autoroute dans nos villages, si on récupère le péage ?
  • Bravo EDF ! Le coup des subventions aux communes, c’est la corruption écolo !

NB : Cette simulation est réalisée par EDF et visible sur le site http://www.debatpublic-eolien-en-mer-courseulles.org/PHOTOMONTAGES/18.html

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La Patrouille de France à Arromanches, une dernière avant les éoliennes en mer ?

7 juin 2014 - Arromanches-les-bains

"Ce week-end commémoratif fut placé sous le signe de l’émotion où le devoir de mémoire a pris tout son sens. Nous avons été plus qu’honorés d’avoir participé aux manifestations du 70e anniversaire du débarquement allié en Normandie [...]
Nous avons présenté notre série beau temps à Arromanches devant plus de 40 000 personnes rassemblées sur la plage.


Très émus par la ferveur patriotique du public, [...] nous sommes fiers d’avoir rendu, à notre manière, un vibrant hommage à nos vétérans, ces héros, ainsi qu’à tous ceux qui ont donné leur vie pour libérer notre pays."


Athos, pilote de la Patrouille de France

Et demain, comment ferons-nous ?
Ces commémorations qui perpétuent le souvenir des sacrifices du Débarquement auront une drôle d’allure au milieu des éoliennes en mer et des navettes qui en assureront la maintenance...

Dégrader nos sites de mémoire, est-ce une manière de tourner le dos à notre histoire en la rendant banale, moins importante que les petits calculs d’EDF ?

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La France propose l’inscription des plages du Débarquement à l’UNESCO

6 juin 2014 - Dans le cadre des commémorations du 70e anniversaire du Débarquement, une cérémonie internationale avait lieu à Ouistreham, en présence de 17 chefs d’État. Cette cérémonie a été l’occasion pour François Hollande d’afficher son soutien à la candidature des plages du Débarquement au patrimoine mondial de l’UNESCO.

En savoir plus

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Discours de François Hollande à Ouistreham

Cérémonie internationale de commémoration du 70e anniversaire du Débarquement en Normandie

Discours de François Hollande, Président de la république

Ouistreham, vendredi 6 juin 2014

« Mesdames, Messieurs les chefs d’Etat et de gouvernement,

Vous représentez ici 19 pays rassemblés avec la France pour marquer la réconciliation, la réunion, l’hommage que nous devons à tous ces vétérans ici présents et que je veux d’abord saluer parce qu’ils sont les témoins vivants de ce qui s’est produit ici le 6 juin 1944.

Cette cérémonie du 70ème anniversaire du Débarquement exceptionnelle : exceptionnelle par son ampleur, nous en avons la démonstration ; exceptionnelle par la ferveur populaire qu’elle suscite ; exceptionnelle aussi dans ce moment précis où nous nous rassemblons.

Nous faisons un devoir de mémoire, oui, pour les victimes, toutes les victimes, militaires et civiles, alliées et ici aussi les victimes allemandes du nazisme. Mais nous envoyons aussi un message par la cérémonie d’aujourd’hui, avec celles et ceux qui y participent, un message de paix, une exigence pour les Nations Unies d’intervenir là où c’est nécessaire pour la sécurité collective ; un message pour l’Europe qui a permis la paix alors qu’elle avait été le continent de la guerre tout au long du XXe siècle.
Il y a soixante-dix ans jour pour jour, ici même, devant cette plage, cette belle plage de « Riva-Bella », des milliers de jeunes soldats sautaient dans l’eau sous le déluge du feu pour courir vers les défenses allemandes. Ils avaient 20 ans, un peu plus, un peu moins et qui pouvait dire à ce moment là que « 20 ans, c’était le plus bel âge de la vie » ? Pour eux, 20 ans, c’était l’âge du devoir, c’était l’âge de l’engagement, c’était l’âge du sacrifice. Ils avaient froid, ils avaient peur. L’air de ce 6 juin aujourd’hui si pur était brouillé par la fumée des premiers combats et déchiré par le fracas des explosions. L’eau sage que nous voyons aujourd’hui était striée par l’écume des barges de débarquement et rougie par le sang des premiers combattants. A quoi pensaient-ils ces jeunes de 20 ans face à cette épreuve, face à cet effroi ? Ils pensaient sûrement à leur mère si chère, à leur père inquiet, à l’être aimé si loin, à leur enfance si proche, à leur vie si courte et dont l’horizon était barré par la guerre.

Pourtant, ces jeunes, au milieu de cet enfer de feu et d’acier, n’ont pas hésité une seule seconde. Ils ont avancé, avancé sur le sol de France, bravant les balles et les obus ; ils ont avancé au risque de leur vie pour abattre un régime diabolique ; ils ont avancé pour défendre une noble cause ; ils ont avancé, oui, avancé toujours pour nous libérer, pour nous libérer enfin.

Parmi eux, figuraient les membres du bataillon KIEFFER, peu nombreux, 177 Français, 177 valeureux qui ont permis à la France de libérer la France. Ils étaient dirigés par Philippe KIEFFER et sous l’uniforme britannique, ils formaient le quatrième commando de la première brigade de Lord LOVAT dont 134 seront tués ou blessés en Normandie. Leur nombre était petit mais leur valeur était grande. Un peu plus loin, beaucoup plus nombreux, débarquaient les fantassins de la troisième division d’infanterie britannique du Général DEMPSEY qui étaient chargés de prendre cette plage d’Ouistreham, rebaptisée « Sword » dans le langage de l’opération « Overlord ». Plus loin encore, ce sont les troupes canadiennes qui menaient l’assaut ; puis à l’Ouest de ce champ de bataille, entre Arromanches et le Cotentin, les forces américaines commandées par le Général Omar BRADLEY et qui allaient payer un lourd tribut à cette opération, à ce Débarquement sur Omaha, Omaha la sanglante.
Le Général BRADLEY avait dit que tous ceux qui avaient mis le pied un jour, ce jour-là, le 6 juin 1944, sur la plage d’Omaha étaient des héros ; oui, ils étaient des héros, tous ceux-là qui avançaient, qui avançaient encore pour notre liberté !

Nous sommes en Normandie. La bataille qui se déroula tout au long de l’été 1944 fut la plus grande bataille aéronavale de l’histoire. 5 000 navires, 10 000 avions, 140 000 soldats britanniques, canadiens, américains. Le seul 6 juin, 3 000 d’entre eux furent tués, .3 000 !

Mais les soldats venus de la mer avaient réussi l’essentiel. L’essentiel, c’était de mettre le pied sur la terre de France et le 6 juin ils avaient commencé à libérer la France. Et comme le soleil se couchait sur ce jour le plus long, un espoir lumineux se levait sur l’Europe asservie. Sur ces plages de Normandie s’étend le souvenir d’un affrontement acharné, incertain, décisif. Sur ces plages de Normandie, plages paisibles, flotte encore l’âme des combattants qui ont donné leur vie pour délivrer l’Europe. Sur ces plages tranquilles, souffle quel que soit le temps qui passe, quel que soit le climat des saisons un seul vent, le vent de la liberté. Il souffle encore aujourd’hui.

Voilà pourquoi je souhaite au nom de la France que les plages du débarquement soient inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO, car ici nous sommes sur un patrimoine mondial de l’humanité. Cette inscription rappellera le caractère sacré de ces lieux pour les préserver à tout jamais et surtout pour accueillir toutes les générations qui viendront en visiter les sites lorsqu’elles voudront comprendre, lorsqu’elles voudront voir où le sort de l’humanité s’est joué, où il s’est décidé un 6 juin 1944.

Les vétérans, les survivants, ils sont là ici avec nous à l’endroit même où ils ont débarqué il y a 70 ans, là où ils se sont fait parachuter, là où ils ont combattu, là où ils ont lutté, là où ils ont été blessés.

Je veux au nom de la France saluer fraternellement ceux qui sont présents aujourd’hui. Merci d’avoir été là un été 44, merci d’être toujours là le 6 juin 2014 et vous serez toujours, là, ici, présents par votre esprit sur ces plages du Débarquement.
Je veux exprimer ma gratitude à tous les combattants qui ne sont plus, américains, britanniques, canadiens, australiens, néo-zélandais, polonais, belges et toutes les nationalités engagées avec les alliés. Tous ont servi l’humanité et si nous pouvons aujourd’hui vivre en paix, si nous pouvons vivre en sécurité, si nous pouvons vivre en souveraineté, protégés par les lois que nous avons voulues, c’est grâce à ces hommes qui ont donné leur vie. Et je l’affirme ici sur cette plage, la reconnaissance de la République française ne s’éteindra jamais.

En venant ici, nous sommes tous quel que soit notre âge, quelle que soit notre condition, quelles que soient nos origines, saisis par une émotion. Ce qui frappe encore lorsque nous allons de lieu en lieu et parfois de cimetière en cimetière, c’est le courage des soldats qui ont lutté ici, le courage des parachutistes qui ont sauté dans la nuit pour préparer l’offensive, le courage des Rangers qui ont pris la pointe du Hoc, le courage des soldats britanniques qui ont réduit au silence la batterie de Merville, le courage du général Norman COTA qui a galvanisé ses hommes débarqués sur Omaha, cloués au sol par la vigueur du feu allemand, le courage de tous ces jeunes venus du monde entier conquérir mètre après mètre les plages et les dunes, le courage des résistants français qui ont facilité la réussite de l’opération, le courage des français libres ralliés à l’appel du général de GAULLE, le courage des populations civiles de Normandie qui ont souffert sous les bombes, qui ont subi des pertes considérables et qui ne savaient plus si elles devaient partager leur douleur ou leur joie, leur douleur d’avoir perdu un être cher, leur joie aussi d’avoir reconquis leur liberté.

Je veux saluer le courage de l’Armée rouge qui loin d’ici face à 150 divisions allemandes a été capable de les refouler, de les battre ! Et une fois encore, mais cela ne sera jamais trop, je tiens à souligner la contribution décisive des peuples de ce que l’on appelait l’Union soviétique, ces peuples-là nous sommes aussi dans le devoir de reconnaître ce qu’ils ont fait pour notre propre liberté, pour la victoire contre le nazisme.

Et, enfin, je veux saluer le courage des Allemands victimes eux aussi du nazisme, entraînés dans une guerre qui n’était pas la leur, qui n’aurait pas dû être la leur.
Aujourd’hui nous nous inclinons devant toutes les victimes du nazisme.

Cette grande épopée, pour reprendre l’expression du général EISENHOWER, nous rappelle une vérité simple, toute simple, que nous devons toujours avoir à l’esprit dans toutes les circonstances : la liberté est un combat. La liberté n’est pas une évidence comme certains pourraient le croire au sein de nos nations, qui pensent que la liberté est comme l’air que nous respirons, naturelle, et qu’il n’y a même pas lieu d’y penser. Pourtant, la liberté est toujours un combat. Elle n’est jamais acquise. Toujours des femmes et des hommes doivent se lever pour la défendre, pour la conquérir 70 ans après le jour J.

Cette liberté est encore menacée dans trop de régimes du monde ! Ici, le 6 juin, sur les plages de Normandie, il y a soixante-dix ans, les démocraties s’étaient liguées pour embrasser une juste cause. Cette cause demeure encore la nôtre aujourd’hui. Ce ne sont plus les alliés qui doivent se lever pour l’arracher à ceux qui la menacent ; ce sont les Nations unies qui ont la responsabilité de la paix. Faut-il encore que les Nations unies soient à la hauteur de la mission qui leur a été confiée au lendemain de la guerre et assurent partout la sécurité collective.

J’ai parlé du courage, du courage des combattants, du courage des résistants, du courage des populations de cette époque ; le courage dans la guerre. Mais le courage dans la paix est tout aussi essentiel et nécessaire. Des soldats qui ont débarqué ici il y a soixante-dix ans, par quoi étaient-ils animés ? Par leur devoir patriotique ? Oui, sûrement. Mais aussi par une idée, par une idée qu’ils partageaient tous, quelles que fussent leurs nationalités : en posant le pied ici, sur ces plages, ils portaient un rêve, un rêve qui paraissait inaccessible en 1944 ; un rêve né au fond de l’abîme, un rêve qui illuminait leur conscience. Quel était ce rêve ? C’était la promesse d’un monde délivré de la tyrannie et de la guerre. C’était aussi le rêve d’une société plus juste et plus fraternelle.

Cette ambition, elle avait été formulée deux ans plus tôt par les deux chefs de guerre qui avaient décidé de l’opération Overlord : Winston CHURCHILL et Franklin ROOSEVELT. Sur un navire qui était ancré au milieu de l’océan, ils avaient écrit la Charte de l’Atlantique. Elle rappelait les buts de la guerre : délivrer l’Europe, parvenir à la paix, vaincre le nazisme. Mais en même temps, cette Charte affirmait la volonté de réaliser entre toutes les Nations, la collaboration la plus complète dans le domaine de l’économie, afin de garantir à tous le progrès et la sécurité sociale.

Le 5 mai 1944, un mois avant le Débarquement, les Alliés avaient adopté une déclaration, la Déclaration de Philadelphie. Elle précisait que tous les êtres humains ont le droit de poursuivre le progrès matériel, le développement spirituel, dans la liberté et la dignité et avec des chances égales. Ce message nous oblige encore aujourd’hui. Parce que la campagne héroïque qui a été menée ici portait justement une volonté, celle d’en terminer avec les maux, avec les fléaux qui tourmentaient depuis l’origine l’Humanité.

La misère, l’injustice, l’oppression, tout ce qui produit la guerre. Eh bien Mesdames et Messieurs ici rassemblés, chefs d’Etat, chefs de gouvernement, élus, vétérans, population civile, oui, nous avons encore à faire notre devoir de préserver l’héritage qui nous a été laissé, le devoir de faire progresser l’union des peuples d’Europe pour ceux qui sont européens. Notre devoir de renforcer le rôle des Nations unies, notre devoir de défendre partout les droits de l’Homme et la dignité, la dignité des femmes qui sont encore dans trop d’endroits dans le monde, asservies, abaissées, abîmées ; ce qui nous atteint tous.

C’est aussi notre devoir d’assurer la paix partout, et s’il y a eu ce rassemblement des chefs d’Etat et de gouvernement, c’est aussi pour servir la paix, et là où elle est menacée, pour trouver les solutions et les issues pour qu’un conflit ne dégénère pas dans une guerre. Notre devoir, c’est de lutter contre les fanatismes, les extrémismes, les nationalismes. A nous, à nous tous, quelles que soient nos places, à nous de faire preuve de la même hauteur de vue, de la même audace, de la même bravoure, de la même conscience, de la même volonté que ceux qui sont venus sur ces plages.
Aujourd’hui, les fléaux s’appellent le terrorisme, les crimes contre l’Humanité ; mais ce sont aussi des fléaux terribles que nous avons à conjurer à travers les crises humanitaires, les dérèglements du système financier, les dangers du réchauffement climatique, la misère et le chômage de masse. Ce n’est pas comparable, mais c’est ce qui peut aussi menacer, partout dans nos Nations, la cohésion et parfois provoquer des conflits.

Le 6 juin n’est pas un jour comme les autres. Il n’est pas simplement le plus long des jours. Il est un jour où le souvenir des morts oblige à chaque instant les vivants. A nous, représentants des peuples unis ici, de tenir la promesse écrite avec le sang des combattants. A nous d’être fidèles à leur sacrifice en construisant en leur nom et au nom des générations futures, un monde plus juste et un monde plus humain.
Oui, je m’incline devant les morts du 6 Juin et de la Bataille de Normandie. Je salue les vétérans et je dis aux chefs d’Etat et de gouvernement ma gratitude de les voir réunis ici, et en même temps, je veux leur dire que ce qui nous attend est plus qu’un devoir, c’est une obligation pour le monde et un devoir pour ceux qui ont combattu sur ces plages et qui, aujourd’hui, aujourd’hui même, savent par leur esprit que nous sommes leurs héritiers.

Source : http://www.elysee.fr/declarations/article/ceremonie-internationale-de-commemoration-du-70e-anniversaire-du-debarquement-en-normandie-ouistreham-dday7/

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Retrouvez-nous pendant les manifestations du 70ème anniversaire

4 juin 2014 - Venez nous rencontrer les 5, 6 et 7 juin 2014, aux manifestations du 70ème anniversaire du Débarquement et de la bataille de Normandie


Venez découvrir notre projet alternatif d’implantation des éoliennes en mer, ou contactez-nous pour plus d’informations.

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La France engage auprès de l’UNESCO le processus de classement des Plages du Débarquement au patrimoine mondial de l’humanité

Avril 2014.

Le classement des Plages du Débarquement porte sur 9 points :

  • 5 plages sur lesquelles eurent lieu les opérations de débarquement du 6 juin 1944 : Utah Beach, Omaha Beach, Gold Beach, Juno Beach et Sword Beach.
  • 4 autres éléments terrestres et maritimes côtiers, dont le rôle fut majeur lors de cet affrontement : la Pointe du Hoc, la batterie de Longues-sur-Mer et le port artificiel Winston Churchill, ainsi que par un champ subaquatique au large des plages.

    [bleu marine]Ci-dessous figurent quelques points clés du dossier de classement, spécifiquement liés aux épaves et de vestiges subaquatiques au large des plages. Ils montrent à quel point leur préservation est un élément décisif du projet de Classement des plages du Débarquement[/bleu marine]

    [...] La présence d’un nombre considérable d’épaves et de vestiges subaquatiques au large des plages constitue enfin un témoignage exceptionnel. Ces éléments sous-marins illustrent tant l’intensité des combats que le formidable effort logistique et militaire déployé par les Alliés pour parvenir à franchir le système de dé-fense du Mur de l’Atlantique.

    Les épaves de bateaux et de matériels militaires font également partie du patrimoine qui compose les Plages du Débarquement. Leur identification (date de construction, origine du chantier naval, tonnages et missions) et leur localisation ont été précisément établies grâce à la restitution photographique et cartographique des prospections menées par le DRASSM. Comme pour le port artificiel Winston Churchill, il n’y a pas eu d’intervention de consolidation ou de restauration de ces épaves, mais un certain nombre de prédations qui ne remettent pas en cause leur authenticité.

    Les vestiges subaquatiques constituent un témoignage matériel extrêmement important, en étendue, en quantité d’éléments immergés et en diversité. Ce champ d’épaves, particulièrement dense, s’étend au large jusqu’à environ 20 km des côtes. Les profondeurs varient de quelques mètres à plusieurs dizaines de mètres.

    Certains éléments subaquatiques témoignent également de l’effort logistique et technique engagé par les Alliés lors du Débarquement. Peu de biens inscrits au Patrimoine mondial possèdent une composante subaquatique, qui plus est d’une telle importance.

    Pour en savoir plus, voir le site de L’UNESCO : http://whc.unesco.org/fr/listesindicatives/5883/

    ou le document ci-joint

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Création de l’association Libre Horizon

1er mars 2014 - Nous créons aujourd’hui LIBRE HORIZON !

Cette "Association Loi 1901" regroupe des habitants des différents villages concernés par ce projet :
Arromanches-les-bains, Tracy, Longues-sur-mer, Asnelles, Saint-Côme de Fresné, Courseulles-sur-mer, Crépon, Graye-sur-mer, Meuvaines, Sainte-Croix-sur-mer, Ver-sur-mer


L’association Libre Horizon rassemble des personnalités de tous horizons, agriculteurs, pêcheurs, commerçants, touristes de passage, historiens, anciens combattants et veuves de soldats de Grande-Bretagne et du Commonwealth, des Etats-Unis, du Canada débarqués en 1944.

Adhérez !

Bulletin d’Adhésion Libre Horizon
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UNESCO - Réunion d’Experts du patrimoine mondial sur l’Intégrité visuelle

Agra (Inde), 6-9 mars 2013

Réunion d’Experts du patrimoine mondial sur l’Intégrité visuelle : http://whc.unesco.org/fr/evenements/992/

Pendant sa 36ème session (St. Petersbourg, 2012), le Comité du patrimoine mondial a examiné un certain nombre de rapports d’état de conservation où les questions de « l’intégrité visuelle » et de la « protection des points de vue importants » ont été soulevées.

Lire le Document de synthèse de la Réunion internationale d’experts du patrimoine mondial sur l’intégrité visuelle

Lire le Rapport de la Réunion Internationale d’Experts sur l’Intégrité Visuelle

On peut lire notamment dans le document de synthèse :

"Afin de protéger efficacement le bien proposé pour inscription, une zone tampon est une aire entourant le bien proposé pour inscription dont l’usage et l’aménagement sont soumis à des restrictions juridiques et/ou coutumières, afin d’assurer un surcroît de protection à ce bien."

Mont Saint-Michel et sa baie (France). Type de site : site/paysage ; Menace : Eoliennes/Vent

En 2010, le Comité du patrimoine mondial a exprimé ses préoccupations concernant le projet d’installation d’éoliennes dans la baie autour du Mont Saint-Michel, ce qui perturberait le paysage pour lequel le monument est connu. Le gouvernement français a reconnu la nécessité d’établir et de suivre une « zone d’influence du paysage » où de nouvelles structures pourraient modifier la valeur universelle exceptionnelle du bien, même si elles sont au-delà de la zone tampon. En 2011, un rapport sur l’état de conservation remis au Centre du patrimoine mondial a identifié six propositions
de projets éoliens dans les 20 km de ce site, mais au-delà de la zone tampon. Le Comité du patrimoine mondial a demandé à la décision 35COM 7B.91 que les mesures suivantes soient prises pour le site :

[...] 4.Prie l’État partie :
a) d’élaborer un projet de Déclaration rétrospective de valeur universelle exceptionnelle, en tant que base pour la protection et la gestion du bien et ainsi d’éviter tout impact irréversible liés aux projets de développement sur le bien, y compris les éoliennes,

[...]
d) à suspendre tous les projets éoliens approuvés et en cours qui aurait un impact visuel sur la vue du bien en attendant l’examen des résultats de la mission de suivi réactif par le Comité du patrimoine mondial à sa 36e session en 2012 ».

On peut lire également dans le rapport :

7. L’intégrité et l’authenticité sont déterminantes pour la Valeur Universelle Exceptionnelle, portant respectivement sur la totalité et le caractère intact du site, et étant démontrées de manière irréfutable.

17. La protection de la Valeur Universelle Exceptionnelle devrait être assurée par une étude détaillée des impacts (positifs et négatifs) tout en encourageant le développement durable et les avantages pour les communautés locales ; à cet égard il est recommandé d’adopter une vision holistique dans l’approche des impacts et des qualités visuels.

18.L’identification et la protection des principales vues, points de vue, panoramas et silhouettes devraient être inclues dans les systèmes de gestion et les dossiers de nomination et devraient résulter de la Valeur Universelle Exceptionnelle de chaque bien.

19. L’étude d’impact est un outil important pour éviter les conséquences visuelles négatives sur la Valeur Universelle Exceptionnelle de chaque bien. Une évaluation des qualités visuelles de chaque bien devrait être menée au moment de la nomination.

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Le Ministère de l’environnement désigne EDF comme lauréat du complexe éolien en mer des plages du Débarquement

Paris, le 6 avril 2012

Le ministère de l’environnement a lancé le 11 juillet 2011 un premier appel d’offres pour le développement de complexes éoliens offshore. La date limite de remise des offres était fixée au 11 janvier 2012.

Le Gouvernement annonce aujourd’hui que EDF (en groupement avec Alstom et le danois Dong Energy) remporte les trois lots pour les complexes de :

  • Fécamp (Seine-Maritime, puissance 498 MW)
  • Courseulles-sur-Mer (Calvados, puissance 450 MW), devant les plages du Débarquement et le port artificiel d’Arromanches
  • Saint-Nazaire (Loire-Atlantique, puissance 480 MW)

    Les offres des candidats ont été notées selon 3 critères :

  • la qualité du projet industriel et social (40 %),
  • le prix d’achat de l’électricité proposé (40 %),
  • le respect de la mer et de ses usages (20 %).

Le détail des critères est accessible sur le site du ministère ou ici :

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Ce qu’il faut retenir

  • Nous sommes déterminés
  • Notre projet alternatif est sérieux
  • Nous voulons être constructifs
  • Nous ne lâcherons pas
  • Nous avons besoin de vous !