Le Figaro - 26 avril 2023 - Patrice Cahart « En dépit de sa laideur, l’éolien offshore permet de limiter les dégâts de l’éolien terrestre »

Quelques extraits :

"Mais on court le risque d’une révolte des riverains et des pêcheurs, surtout après le désastre de Saint-Nazaire. L’installation de ce parc éolien à douze kilomètres des côtes a été permise par un mensonge. Les promoteurs avaient promis qu’on ne verrait que de « petites allumettes » au large ; mais nous découvrons aujourd’hui un désastre panoramique et touristique. La Baule est une station en courbe, les éoliennes ne sont perceptibles que sur une partie, mais sur toute la « côte sauvage » entre La Baule et le Croisic, on voit un rideau d’éoliennes. C’est une véritable catastrophe paysagère."

Saint-Nazaire est l’exemple même de ce qu’il ne fallait pas faire. Cela risque de recommencer, car cinq autres projets similaires sont en cours de réalisation, avec des éoliennes à 12 kilomètres du rivage, pour 2024 et 2025. On peut notamment citer le cas des plages du débarquement, en Normandie, qui seront profanées par toute une batterie d’éoliennes.

Le Parlement a voté le 10 mars un article de loi qui met la priorité sur l’éolien en ZEE (Zone économique exclusive), située à plus de 22 kilomètres du rivage

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